articles divers sur les mercenaires , donc a lire
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articles divers sur les mercenaires , donc a lire
.... Le terme de mercenaire semble a priori parfaitement connu de chacun, mais il apparaît rapidement, à l’analyse, que les individus s’engageant, contre rémunération, pour satisfaire les besoins de sécurité d’un gouvernement étranger ou d’une organisation étrangère, peuvent agir dans des cadres assez différents. Cette grande variété de situations est illustrée par l’émergence dans les pays anglo-saxons de sociétés privées, recrutant des professionnels de la chose militaire, offrant ouvertement des prestations en matière de sécurité, et refusant tout amalgame avec la notion traditionnelle de mercenariat. Dès lors que l’on souhaite prévenir et réprimer des activités dangereuses pour la stabilité internationale ou l’état de droit, il est donc primordial de définir très précisément les critères constitutifs du mercenariat. Bien que ne procédant pas tous d’une inspiration analogue, plusieurs instruments internationaux permettent d’en cerner les caractéristiques principales. Les législations en vigueur de par le monde paraissent cependant peu nombreuses et très disparates, tant en ce qui concerne la répression du mercenariat que de l’encadrement des activités liées à la sécurité et la défense réalisées au profit de gouvernements étrangers... (Rapport du Sénateur Pelchat, Paris, 2003)
Philippe Leymarie : Privatisation de la défense : jusqu’où aller trop loin ? Les blogs du Diplo, 19 mars 2010, (« Les forces armées face au défi de la privatisation de l’action militaire » : ce colloque international organisé le 18 mars dernier à l’Ecole militaire à Paris, a mis en évidence le gouffre qui sépare, dans ce domaine, les pays dits anglo-saxons – Usa, Canada, Royaume uni – où de larges pans de l’activité de défense et de sécurité sont abandonnés aux sociétés militaires privées (SMP), de la plupart des autres, soucieux de conserver dans le giron des Etats l’essentiel des fonctions « régaliennes », et plus regardants sur les activités qui pourraient être concédées à des entreprises privées…)
TTU Online : L’activité des “privés” encadrée, 25/09/2008 ( Les représentants de dix-sept Etats, responsables de sociétés privées et d’ONG, réunis à Montreux, sont parvenus, la semaine dernière, à un premier document de synthèse, concernant le droit applicable aux sociétés militaires privées.)
Karel Vereycken : Mercenaires sans frontières, Bellaciao 20 juillet 2007
Yves Eudes : La guerre en privé, Le Monde 04.04.07
Xavier Renou : La Privatisation de la violence. Mercenaires & sociétés militaires privées au service du marché, éditions Agone, 20/01/2006 La marchandisation s’étend désormais au domaine de la « violence légitime », un secteur en plein essor qui représenterait déjà un bénéfice annuel de plus de 100 milliards de dollars. Les mercenaires de jadis sont aujourd’hui les employés de « sociétés militaires privées » parfaitement légales qui, renvoyant à un passé révolu l’image sulfureuse des « chiens de guerre », tentent de se construire un rôle respectable dans la fiction d’un marché dispensateur de paix et de démocratie. Elles proposent pourtant à leurs clients (États, firmes multinationales, mouvements armés divers) les habituelles prestations d’ordre militaire : opérations de déstabilisation, combat, conseil en stratégie, logistique, etc. C’est ainsi, par exemple, qu’une firme dont la mission officielle de « formation à la transition démocratique » conduit au bombardement de civils recevra la bénédiction aussi bien de son client que des instances de contrôle. Parce qu’elles font pleinement jouer le mécanisme de circulation entre les secteurs militaires privé et public – l’une d’elles a recruté successivement l’ancien secrétaire à la Défense de Ronald Reagan, l’ancien secrétaire d’État James Baker et l’ancien président des États-Unis George Bush père –, les sociétés mercenaires influent de plus en plus sur les politiques de « défense ». Parce qu’elles se mettent au service des multinationales qui exploitent les pays du Sud dotés en ressources minières, ces sociétés agissent comme les gardiens d’un ordre économique qui maintient dans la plus grande dépendance des pays en principe libérés depuis plusieurs décennies du joug colonial. Les sociétés militaires privées seraient-elles l’instrument privilégié du retour de l’impérialisme ?)
Sociétés militaires privées dans le chaos irakien, par Sami Makki
De tout temps, en tous lieux...
Un métier vieux comme le monde, par Peter Warren Singer
Le grand bazar des armes
Du côté de Carthage, par Gustave Flaubert
Les acteurs cachés du conflit colombien, par Hernando Calvo Ospina
Printemps 1640, par Georges Blond
Des aventuriers aux professionnels
En Afrique, une nouvelle génération de « chiens de guerre », par Philippe Leymarie
Défenses européennes en voie d’externalisation, par Philippe Leymarie
Le mercenariat est hors la loi, vive le mercenariat !, par Barbara Vignaux
« Mercenaires » : compléments documentaires
Droits de l'homme : nomination d'un rapporteur sur la question des mercenaires : Le Président de la Commission des droits de l'homme, Mike Smith, a nommé Mme Shaista Shameem, de nationalité fidjienne, au poste de Rapporteur spécial sur la question des mercenaires. Ce poste implique de s'intéresser tout particulièrement à la relation entre les activités des sociétés privées qui offrent des services de sécurité militaire et les violations des droits de l'homme et les entraves à l'exercice du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Mme Shameem, titulaire d'un doctorat en philosophie de l'Université de Waikato et d'une maîtrise de droit de l'Université d'Auckland, est actuellement Directrice de la Commission des droits de l'homme des Fidji. Elle a exercé le métier de journaliste, enseigné la sociologie à l'Université de Waikato et exercé comme avocat et juriste conseil aux Fidji. Elle est en outre une fervente militante des droits de l'homme dans la région du Pacifique Sud. Mme Shameem a succédé en juillet 2004 à M. Enrique Bernales Ballesteros, qui occupait les fonctions de Rapporteur spécial depuis la création de ce mandat, en 1987. Sa nouvelle proposition de définition juridique du terme «mercenaire» doit faire l'objet de consultations entre les gouvernements et la nouveau Rapporteur spécial. Source : Centre de nouvelles ONU, New York, Aug 20 2004
Mercenaires, nous voilà! Les procès à Malabo (Guinée équatoriale) et Harare (Zimbabwe) rappellent que les mercenaires à l'ancienne n'ont pas disparu en Afrique. Mais il y a aussi une nouvelle race de ces soldats privés. Le cas le plus spectaculaire est bien sûr l'Irak où, en parallèle avec les forces régulières américaines, il y a entre 15 et 20.000 «privés» de la sécurité le plus souvent d'anciens militaires ou policiers, employés par des sociétés spécialisées, en général de statut anglo-saxon. On a calculé qu'il y a, environ dans ce pays un privé pour 9 réguliers 6 soit dix fois plus que durant la première guerre du Golfe, au début des années 90. Il s'agit de véritables «mercenaires de la protection», attirés par ce qui est devenu l'Eldorado de la sécurité privée dans le monde. Des hommes qui n'assurent pas seulement des tâches logistiques, comme souvent dans le monde les militaires sont les plus aptes à le faire. Mais des agents en armes, qui ont parfois essuyé de véritables offensives militaires, et d'ailleurs perdu des hommes. Dont certains assurent la garde rapprochée de dirigeants de sociétés, ou même des plus hautes personnalités américaines (comme l'ancien administrateur Bremer, qui était entouré d'une nuée de gardes du corps de la société Blackwater). D'autres sont chargés de la surveillance des champs pétrolifères et des pipe-lines, ou même d'interrogatoires renforcés» de prisonniers, comme ces «privés» de la CACI International, impliqués dans l'affaire des «tortures» de la prison d'Abou Ghraib, à Bagdad. Des missions qui, ailleurs dans le monde, sont encore le plus souvent le monopole des armées et polices régulières, car elles impliquent le recours à des unités en uniforme, disciplinées, avec des matériels adaptés, des règles d'engagement, etc. Mais des forces qui constituent un renfort crucial pour les militaires américains, leur amenant de la souplesse, et une certaine efficacité ; mais au prix d'une coordination parfois insuffisante, d'un statut et de règles floues, d'une éthique incertaine, et de risques accrus de dérapage même si les intéressés refusent bien sûr d'être rangés dans la catégorie des «mercenaires» - ce qui les rendrait en principe passibles des lois internationales. Traditionnellement, l'Afrique était la terre de prédilection pour les mercenaires, depuis la première génération «à l'ancienne», qui cherchait à entraver les vague des indépendances - les Shramme, les Dénard, les Mike Hoare - jusqu'à ces compagnies privées, notamment sud-africaines, comme Executive Outcome - qui ont surgi sur le marché de la sécurité, du gardiennage, du conseil, mais offert parfois le service de véritables milices, et constitué un réservoir de mercenaires. Le continent noir continue d'attirer des personnages douteux. L'affaiblissement des Etats, la décrépitude des armées, l'extension des zones de non-droit, le désordre social fournissent à ce «business» de la sécurité privée, à la fois du travail et de la main d'oeuvre. Du Toit, le chef mercenaire jugé à Malabo, avait d'ailleurs été l'un des co-fondateurs d'Executive Outcome, aujourd'hui disparue - mais qui a suscité de nombreuses vocations. Certes, l'Afrique du Sud, grâce à ses liens humains avec la Grande-Bretagne et à la qualité de ses anciens militaires aujourd'hui en quête d'occupations, reste une des principales pépinières de mercenaires. Mais son gouvernement n'est pas peu fier d'avoir inculpé il y a quelques jours, dans cette même affaire de Malabo, le propre fils de l'ancien Premier ministre Margareth Thatcher au nom de la législation anti-mercenaires adoptée par les Nations unies et l'Union africaine. Philippe Leymarie Chronique armée-défense, RFI 29/08/2004
Cultures et conflits : Les entreprises para-privées de coercition : de nouveaux mercenaires ? No 52 été 2004
Christopher Kinsey : Le droit international et le contrôle des mercenaires et des compagnies militaires privées, Cultures & Conflits, été 2004
Christopher Kinsey : Le droit international et le contrôle des mercenaires et des compagnies militaires privées Cultures et Conflits, sociologie politique de l'international, été 2004
Mercenaires : un business florissant : Environ 20 000 combattants sous contrats privés appartenant à trente-cinq sociétés, pratiquement toutes anglo- saxonnes, sont à l'oeuvre en Irak. Là-bas ou ailleurs, des sociétés françaises vont-elles enfin briser ce monopole de fait en se lançant dans l'activité de SMP (société militaire privée) ? « Rien n'interdirait de privatiser la sécurité d'ambassades ou de certains sites sensibles en France, voire d'assurer des missions Vigipirate dans les gares ou les aéroports... », estime Stéphane Gérardin, un ancien du service action de la DGSE créateur de Géos (13 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2003), qui assure la sécurité de chantiers français en ex-URSS ou en Afrique... Sauf que la loi française, très rigoureuse, interdit le mercenariat. Philippe Legorjus a trouvé une parade en créant une filiale commune entre sa société, Atlantic Intelligence, et le britannique Stirling Group. C'est que les Anglo-Saxons sont demandeurs... Ainsi, l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani, qui a monté sa société de sécurité, a voulu savoir si Géos était à vendre... A travers des ententes, Britanniques et Américains visent en fait les marchés de protection des multinationales françaises ayant de gros chantiers à l'étranger (Total, Bouygues...). Preuve en tout cas que le marché de la protection attire les convoitises : Jules Kroll, spécialiste de l'intelligence économique, vient de lancer Kroll Security International en association avec Alistair Morrison, un ancien des SAS britanniques. « En quelques mois, commente un spécialiste français, Kroll a abandonné le look avocat-juriste pour le crâne rasé et le fusil automatique. Jean Guisnel le point 15/04/04
Cultures & Conflits : Les entreprises para-privées de coercition : de nouveaux mercenaires ?, No 52 4/2003
Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Pétrole et sécurité privée au Nigeria : un complexe multiforme à l'épreuve du « syndrome de Monaco » Cultures & Conflits n°52 4/2003
Pierre Conesa : Modernes mercenaires de la sécurité, Le monde diplomatique, avril 2003 (Le 6 février 2003, le Sénat français adoptait, en première lecture, un projet de loi réprimant l’activité de mercenaire, déposé au début de l’année 2002 par le gouvernement précédent. Dans ce registre, aux « chiens de guerre » des décennies passées se sont substituées des entreprises privées de sécurité agissant sans aucun contrôle et souvent pour le Pentagone - de la Bosnie à la Colombie, du Burundi au Koweït.)
Deborah Avant : "Selling Security: Post Cold War Private Security Services in Historical Perspective." Paper prepared for delivery at the 2001 Annual Meeting of the American Political Science Association, San Francisco, August 30-September 2, 2001.
Catherine Simon : Si tous les soldats du monde... Le Monde- 03.09.01
Philippe Rekacewicz : Les principaux conflits des années 1990 Le Monde diplomatique janvier 2000
Pratap Chatterjee : Mercenary Armies and Mineral Wealth, Covert Action Quarterly magazine Fall 1997
Corpwatch. Cartoonist: Khalil Bendib
Jane's
(Mercenary Firms) :
General Info on Private Military Companies (PMCs)
DynCorp ! - Virginia, USA
MPRI - Military Professional Resources Incorporated ! - Virginia, USA
Kellogg Brown and Root (KBR) & Halliburton / Cheney
Logicon / Northrop Grumman IT
Carlyle Group !
United Defense !
Executive Outcomes (South Africa)
British Mercenaries
French Mercenaries
BetterWorldLinks.com : Mercenary Firms : 11.07.2003
MineTech International
Afrique - Africa - Africa
Robert Espoti : Les compagnies privées de sécurité américaines en Afrique, Revue Défense Nationale, mars 2005 (Sous différentes formes, les compagnies privées de sécurité américaines sont présentes partout dans le monde où il est question de défense des intérêts stratégiques nationaux. Elles ont pignon sur rue aux États-Unis et sont à ce point liées à l’appareil militaire ou à l’Administration que l’on pourrait parler de « mercenariat institutionnel ». Comment expliquer ce développement et quelle est son ampleur ?)
Gwynne Dyer: Prison cell, Not Riches, Awaits Mercenaries in Africa, Toronto Star, September 16th, 2004
Jim Fisher-Thompson : Private Firms Have Role to Play in Peace Operations in Africa, United States Department of State, October 22, 2003 (Private-sector contractors called Military Service Providers (MSPs) are doing a good job supporting peacekeeping as well as peace-enforcement operations in Africa and should be employed more often, an official with an advocacy group representing private security firms told a State Department-sponsored seminar October 6. 2003)
Pierre Hazan : L'Afrique, terre de mercenaires - L'ONU dénonce leur rôle croissant. Libération, le 23 mars 2001
L'Afrique, terre de mercenaires - L'ONU dénonce leur rôle croissant.: Au moment où toutes les troupes présentes au Congo-Kinshasa effectuent un premier retrait de 15 kilomètres sous l'égide des Nations unies, un rapport de l'ONU présenté par Enrique Bernales Ballesteros dénonce "le mercenariat comme violation des droits de l'homme", particulièrement en république démocratique du Congo (RDC). Des mercenaires de nationalité ukrainienne disposant d'avions de chasse Mig-21 et d'hélicoptères de combat Mi-24 ont participé à des bombardements en RDC. Dotés aussi d'avions de transport Antonov An-26 et An-12, ces mercenaires se livrent à des transports de troupes, d'armes et de diamants. Ils sont particulièrement actifs dans la région de Mbuji-Mayi, la capitale des diamants de la province du Kasaï oriental.
Ces mercenaires sont employés par des entreprises de sécurité et des compagnies aériennes immatriculées dans le Nevada, aux Etats-Unis, dans les îles Anglo-Normandes, en Afrique du Sud et au Zimbabwe. Ballesteros pointe un doigt accusateur sur les réels commanditaires, "en particulier les compagnies pétrolières, minières et diamantifères soucieuses de mettre la main sur les ressources naturelles de grande valeur que recèlent plusieurs pays africains". L'auteur du rapport ne cache pas son inquiétude devant "l'augmentation, en Afrique, en Amérique et en Europe, de la demande de mercenaires", que ce soient des experts militaires, des commandos de parachutistes, d'experts en explosifs, de pilotes, de personnel de cabine, de médecins et d'infirmiers, recrutés à travers des magazines spécialisés comme Soldiers of Fortune ou Cover Action.
L'expert s'inquiète aussi du "caractère novateur de l'offre", constatant que ce sont désormais aussi des compagnies de fret aérien qui utilisent les services des mercenaires: "Des organisations efficaces, souples, polyvalentes et très bien équipées". "Selon les nouvelles modalités du mercenariat, aujourd'hui, les mercenaires ne sont pas seulement recrutés pour intervenir dans des conflits armés, mais aussi dans les réseaux de trafic de personnes, de stupéfiants ou d'armes, dans des attentats terroristes et des règlements de comptes criminels, et même dans des crimes organisés comme le vol à grande échelle de véhicules destinés à des pays d'Afrique ou d'Europe de l'Est", précise le rapporteur, Pierre Hazan Libération, le 23 mars 2001
Afrique du Sud
Mark Corcoran : Gunship for Hire, Foreign Correspondant 28/09/2000 ("If we ever catch you , we'll cut out your heart and eat it": a very real threat, made by people to be taken seriously, Sierra Leone's rebels, the Revolutionary United Front. The intended victim is South African Neall Ellis. To the world, Ellis is a mercenary. To those in the business, he is a private military contractor.)
Le Monde Diplomatique : Lucrative reconversion des mercenaires sud-africains
Nigeria
Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Pétrole et sécurité privée au Nigeria : un complexe multiforme à l'épreuve du « syndrome de Monaco », Cultures et Conflits, sociologie politique de l'international, été 2004
Sudan
Pratap Chatterjee, Darfur Diplomacy: Enter the Contractors CorpWatch, October 21st, 2004
Uganda
Max Delany Why 10,000 Ugandans are eagerly serving in Iraq, The Christian Science Monitor, March 6, 2009 (Thousands of men and women from poverty-stricken Uganda risk their lives for $600 a month in Iraq.)
Amérique centrale et du sud - Central and South America- America central y del sur
Amérique du Nord - North America - America del norte
États-Unis
Peter Grier : US use of private contractors in war hits record high The Christian Science Monitor Online, September 01, 2009 edition -(They make up 57 percent of Pentagon's personnel in Afghanistan, report shows. In Afghanistan, the US military is relying on private contractors to an extent unprecedented in American history.
Mark Landler et Mark Mazzetti : Washington a du mal à rompre avec Blackwater, The New York Times via courrier international, 24.08.2009 (Malgré son passé sulfureux, l’entreprise de sécurité, rebaptisée Xe, bénéficie encore de nombreux contrats avec le gouvernement américain. Pourtant, celui-ci avait promis de ne plus recourir à ses services.)
Pratap Chatterjee : Is Halliburton Forgiven and Forgotten? Or How to Stay Out of Sight While Profiting From the War in Iraq, TomDispatch.com, June 3rd, 2009 (At Halliburton's recent annual shareholders meeting in Houston, all was remarkably staid as the company celebrated its $4 billion in 2008 operating profits, a striking 22% return at a time when many companies are announcing record losses.)
TTU Online : Succès et limites des compagnies de sécurité, 21/04/2009
Thomas d'Evry : Armée fantôme, Libération 8 mai 2007 (Blackwater est une multinationale prospère. Depuis 2002, elle loue au gouvernement américain des mercenaires, envoyés en Irak ou en Afghanistan pour compléter le travail de l'armée fédérale. En toute opacité. )
Jean-Jacques Cecile : Ces sociétés américaines qui épaulent discrètement la CIA, Assaut 14 mars 2007
Thomas Catan : Private armies march into a legal vacuum, Financial Times (FT.com), February 10 2005 (With US forces increasingly overstretched, private companies are providing a record number of armed personnel in conflict zones around the world - part of a wider trend towards using private contractors to perform duties once carried out by official military units. More than 20,000 armed personnel employed by private contractors are estimated to be operating in Iraq alone, making up the second largest foreign armed force in the country after the US.)
Jim Fisher-Thompson : Le rôle des entreprises militaires privées dans le maintien de la paix en Afrique Washington File, 18 Oct 2004
Philippe Jacqué : L’ultralibéralisme appliqué à la guerre, © Courrierinternational.com , 25 août 2003 (L’externalisation est devenue l’une des manies des grandes entreprises. Même l’armée américaine s’y met et sous-traite des tâches à des “entreprises militaires privées”. Ce secteur de services pèse déjà 100 milliards de dollars.)
Eric Leser : L'armée américaine fait de plus en plus appel au secteur privé. En Bosnie, en 1996, une personne sur dix autour du champ de bataille était un civil sous contrat, employé par une société fournisseur du Pentagone. Flexibles et discrets, ces groupes privés sont devenus un élément-clef du dispositif des Etats-Unis. Le Congrès s'inquiète de l'absence de contrôle. Le Monde 10.02.03
Esther Schrader : Ces mercenaires qui sous-traitent les missions du Pentagone, "Los Angeles Times", (Courrier international, may 2002)
Pratap Chatterjee : Cheney's Close Ties to Brown and Root, Special to CorpWatch, March 20, 2003
Deborah Avant : Privatizing Military Training, Foreign Policy in-focus, Volume 7, Number 6, May 2002
P.W. Singer, Corporate Warriors: The Rise and Ramifications of the Privatized Military Industry, International Security, Winter 2001-2002
ARNO Des mercenaires au service des Etats-Unis : le MPRI 12 juillet 1999, Scarabée
David Shearer : Outsourcing War. (mercenary organizations) Foreign Policy Fall, 1998
David Isenberg, Soldiers of Fortune Ltd. : A Profile of Today's Private Sector Corporate Mercenary Firms
Ken Silverstein «Privatizing War, How affairs of state are outsourced to corporations beyond public control», The Nation, 04/97
«Private US companies train armies around the word», US News & ; World Report, 8 février 1997.
«Military Professional Resources Inc., Mercenaries for Hire», Winds, octobre 1997
DSCA -The Defense Security Cooperation Agency : Agence de coopération pour la sécurité et la défense (DSCA) Dépendante du Pentagone, cette agence supervise les contractants militaires privés américains
Military Professionnal Resources Inc. (MPRI) Site officiel de la société de services en matière de défense
Soldier of Fortune Magazine
Tom Hunter : The Internet Guide to US Special Operations and Low Intensity Conflict
Asie - Asia - Asia
Afghanistan :
Anand Gopal : Lessons from Iraq? US creates local militias to fight Taliban, The Christian Science Monitor, April 13, 2009 (With echoes of the Anbar Awakening in Iraq, the US is arming, training, and paying Afghans to set up village militias.)
Népal
Jean-Jacques Cecile, Les Gurkhas : beaucoup d’appelés mais peu d’élus, Assaut, 21 mai 2008
Europe - Europe - Europa
Allemagne - Germany
Norbert's Bookmarks for a Better World : Mercenary Firms & War Profiteers
France
Barbara Vignaux : Le mercenariat est hors la loi, vive le mercenariat ! Le Monde diplomatique, Novembre 2004
Philippe Chapleau : De Bob Denard aux sociétés militaires privées à la française, Cultures et Conflits, sociologie politique de l'international, été 2004
Cédric Mathiot : Les bras cassés d'Air France Libération 28 novembre 2003 (Evasion fiscale, recrutements douteux, fuite des actionnaires, renvoi du patron.. Les méthodes de Pretory, chargé d'assurer la sûreté des vols Air France, lui valent l'attention de la justice.)
François Dominguez et Barbara Vignaux : "Zone grise » entre public et privé : La nébuleuse des mercenaires français", Le Monde diplomatique, Août 2003 (La période post-guerre froide a vu une recrudescence du mercenariat partout dans le monde. Si elle a toujours existé, cette activité a connu une mutation stratégique. Les « soldats de fortune » et autres « chiens de guerre » se sont effacés au profit de compagnies qui vendent du conseil militaire et de la « sécurité ». Composées d’anciens militaires et d’hommes des services de renseignement ayant conservé des relations avec leurs structures d’origine, ces firmes agissent souvent en sous-main pour le compte d’Etats qui les utilisent afin d’éviter les coûts politiques en cas de pertes ou d’échec.)
Gouvernement Français : Loi relative à la répression de l'activité de mercenaire, * Loi n° 2003-340 du 14 avril 2003 parue au JO n° 89 du 15 avril 2003
Michel Pelchat, sénateur : Rapport fait au nom de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le projet de loi relatif à la répression de l’activité de mercenaire, 23 janvier 2003
Karl Laske : Des mercenaires français ont-ils tué Dulcie September? Retour sur l'assassinat de la militante de l'ANC en 1988. Libération, 19 et 20 février 2000
Jean-Michel Dumay : Bob Denard a été acquitté du meurtre de l'ancien président comorien Abdallah. Le Monde, Vendredi 21 mai 1999
Secopex, société militaire privée
News4war est un service d'information géopolitique, technologique et stratégique, proposant sur son site Internet des analyses rédigées par une équipe d'experts et de consultants spécialistes des questions géostratégiques et de Défense (militaires, politologues, géographes, juristes, ingénieurs, etc.).
Brabançons : mercenaires qui commencèrent à paraître en France vers la fin du douzième siècle. Ce nom leur venait du pays (le Brabant) qui en avait fourni le plus grand nombre. On les appelait encore rouliers (ruptuarii), parce qu'on les trouvait toujours rompus et débandés sur les routes ; et cottereaux ou cotterets, d'après les couteaux dont ils étaient armés.
Grande Bretagne
Jean-Jacques CECILE, Légion étrangère britannique, Assaut, 26 mars 2008
Luxembourg
Gros-Verheyde : les avions "luxembourgeois" d'Atalanta aux Seychelles - Golfe d'Aden - Somalie pirates, 31 décembre 2009
Anciens pays communistes- ex Comunists Countries - ex Mundo comunista
Valeri Kalinovski : L'ambition des soldats d'ex-URSS: chien de guerre en Afrique : AOL 17 novembre, 2004
Nick Paton Walsh : Georgia: US Privatizes Military Aid, Guardian (London) June 6, 2003 (The Pentagon is to privatise its military presence in Georgia by contracting a team of retired US military officers to equip and advise the former Soviet republic's crumbling military, embellishing an eastward expansion that has enraged Moscow.)
Philippe Leymarie : Privatisation de la défense : jusqu’où aller trop loin ? Les blogs du Diplo, 19 mars 2010, (« Les forces armées face au défi de la privatisation de l’action militaire » : ce colloque international organisé le 18 mars dernier à l’Ecole militaire à Paris, a mis en évidence le gouffre qui sépare, dans ce domaine, les pays dits anglo-saxons – Usa, Canada, Royaume uni – où de larges pans de l’activité de défense et de sécurité sont abandonnés aux sociétés militaires privées (SMP), de la plupart des autres, soucieux de conserver dans le giron des Etats l’essentiel des fonctions « régaliennes », et plus regardants sur les activités qui pourraient être concédées à des entreprises privées…)
TTU Online : L’activité des “privés” encadrée, 25/09/2008 ( Les représentants de dix-sept Etats, responsables de sociétés privées et d’ONG, réunis à Montreux, sont parvenus, la semaine dernière, à un premier document de synthèse, concernant le droit applicable aux sociétés militaires privées.)
Karel Vereycken : Mercenaires sans frontières, Bellaciao 20 juillet 2007
Yves Eudes : La guerre en privé, Le Monde 04.04.07
Xavier Renou : La Privatisation de la violence. Mercenaires & sociétés militaires privées au service du marché, éditions Agone, 20/01/2006 La marchandisation s’étend désormais au domaine de la « violence légitime », un secteur en plein essor qui représenterait déjà un bénéfice annuel de plus de 100 milliards de dollars. Les mercenaires de jadis sont aujourd’hui les employés de « sociétés militaires privées » parfaitement légales qui, renvoyant à un passé révolu l’image sulfureuse des « chiens de guerre », tentent de se construire un rôle respectable dans la fiction d’un marché dispensateur de paix et de démocratie. Elles proposent pourtant à leurs clients (États, firmes multinationales, mouvements armés divers) les habituelles prestations d’ordre militaire : opérations de déstabilisation, combat, conseil en stratégie, logistique, etc. C’est ainsi, par exemple, qu’une firme dont la mission officielle de « formation à la transition démocratique » conduit au bombardement de civils recevra la bénédiction aussi bien de son client que des instances de contrôle. Parce qu’elles font pleinement jouer le mécanisme de circulation entre les secteurs militaires privé et public – l’une d’elles a recruté successivement l’ancien secrétaire à la Défense de Ronald Reagan, l’ancien secrétaire d’État James Baker et l’ancien président des États-Unis George Bush père –, les sociétés mercenaires influent de plus en plus sur les politiques de « défense ». Parce qu’elles se mettent au service des multinationales qui exploitent les pays du Sud dotés en ressources minières, ces sociétés agissent comme les gardiens d’un ordre économique qui maintient dans la plus grande dépendance des pays en principe libérés depuis plusieurs décennies du joug colonial. Les sociétés militaires privées seraient-elles l’instrument privilégié du retour de l’impérialisme ?)
Sociétés militaires privées dans le chaos irakien, par Sami Makki
De tout temps, en tous lieux...
Un métier vieux comme le monde, par Peter Warren Singer
Le grand bazar des armes
Du côté de Carthage, par Gustave Flaubert
Les acteurs cachés du conflit colombien, par Hernando Calvo Ospina
Printemps 1640, par Georges Blond
Des aventuriers aux professionnels
En Afrique, une nouvelle génération de « chiens de guerre », par Philippe Leymarie
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Le mercenariat est hors la loi, vive le mercenariat !, par Barbara Vignaux
« Mercenaires » : compléments documentaires
Droits de l'homme : nomination d'un rapporteur sur la question des mercenaires : Le Président de la Commission des droits de l'homme, Mike Smith, a nommé Mme Shaista Shameem, de nationalité fidjienne, au poste de Rapporteur spécial sur la question des mercenaires. Ce poste implique de s'intéresser tout particulièrement à la relation entre les activités des sociétés privées qui offrent des services de sécurité militaire et les violations des droits de l'homme et les entraves à l'exercice du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Mme Shameem, titulaire d'un doctorat en philosophie de l'Université de Waikato et d'une maîtrise de droit de l'Université d'Auckland, est actuellement Directrice de la Commission des droits de l'homme des Fidji. Elle a exercé le métier de journaliste, enseigné la sociologie à l'Université de Waikato et exercé comme avocat et juriste conseil aux Fidji. Elle est en outre une fervente militante des droits de l'homme dans la région du Pacifique Sud. Mme Shameem a succédé en juillet 2004 à M. Enrique Bernales Ballesteros, qui occupait les fonctions de Rapporteur spécial depuis la création de ce mandat, en 1987. Sa nouvelle proposition de définition juridique du terme «mercenaire» doit faire l'objet de consultations entre les gouvernements et la nouveau Rapporteur spécial. Source : Centre de nouvelles ONU, New York, Aug 20 2004
Mercenaires, nous voilà! Les procès à Malabo (Guinée équatoriale) et Harare (Zimbabwe) rappellent que les mercenaires à l'ancienne n'ont pas disparu en Afrique. Mais il y a aussi une nouvelle race de ces soldats privés. Le cas le plus spectaculaire est bien sûr l'Irak où, en parallèle avec les forces régulières américaines, il y a entre 15 et 20.000 «privés» de la sécurité le plus souvent d'anciens militaires ou policiers, employés par des sociétés spécialisées, en général de statut anglo-saxon. On a calculé qu'il y a, environ dans ce pays un privé pour 9 réguliers 6 soit dix fois plus que durant la première guerre du Golfe, au début des années 90. Il s'agit de véritables «mercenaires de la protection», attirés par ce qui est devenu l'Eldorado de la sécurité privée dans le monde. Des hommes qui n'assurent pas seulement des tâches logistiques, comme souvent dans le monde les militaires sont les plus aptes à le faire. Mais des agents en armes, qui ont parfois essuyé de véritables offensives militaires, et d'ailleurs perdu des hommes. Dont certains assurent la garde rapprochée de dirigeants de sociétés, ou même des plus hautes personnalités américaines (comme l'ancien administrateur Bremer, qui était entouré d'une nuée de gardes du corps de la société Blackwater). D'autres sont chargés de la surveillance des champs pétrolifères et des pipe-lines, ou même d'interrogatoires renforcés» de prisonniers, comme ces «privés» de la CACI International, impliqués dans l'affaire des «tortures» de la prison d'Abou Ghraib, à Bagdad. Des missions qui, ailleurs dans le monde, sont encore le plus souvent le monopole des armées et polices régulières, car elles impliquent le recours à des unités en uniforme, disciplinées, avec des matériels adaptés, des règles d'engagement, etc. Mais des forces qui constituent un renfort crucial pour les militaires américains, leur amenant de la souplesse, et une certaine efficacité ; mais au prix d'une coordination parfois insuffisante, d'un statut et de règles floues, d'une éthique incertaine, et de risques accrus de dérapage même si les intéressés refusent bien sûr d'être rangés dans la catégorie des «mercenaires» - ce qui les rendrait en principe passibles des lois internationales. Traditionnellement, l'Afrique était la terre de prédilection pour les mercenaires, depuis la première génération «à l'ancienne», qui cherchait à entraver les vague des indépendances - les Shramme, les Dénard, les Mike Hoare - jusqu'à ces compagnies privées, notamment sud-africaines, comme Executive Outcome - qui ont surgi sur le marché de la sécurité, du gardiennage, du conseil, mais offert parfois le service de véritables milices, et constitué un réservoir de mercenaires. Le continent noir continue d'attirer des personnages douteux. L'affaiblissement des Etats, la décrépitude des armées, l'extension des zones de non-droit, le désordre social fournissent à ce «business» de la sécurité privée, à la fois du travail et de la main d'oeuvre. Du Toit, le chef mercenaire jugé à Malabo, avait d'ailleurs été l'un des co-fondateurs d'Executive Outcome, aujourd'hui disparue - mais qui a suscité de nombreuses vocations. Certes, l'Afrique du Sud, grâce à ses liens humains avec la Grande-Bretagne et à la qualité de ses anciens militaires aujourd'hui en quête d'occupations, reste une des principales pépinières de mercenaires. Mais son gouvernement n'est pas peu fier d'avoir inculpé il y a quelques jours, dans cette même affaire de Malabo, le propre fils de l'ancien Premier ministre Margareth Thatcher au nom de la législation anti-mercenaires adoptée par les Nations unies et l'Union africaine. Philippe Leymarie Chronique armée-défense, RFI 29/08/2004
Cultures et conflits : Les entreprises para-privées de coercition : de nouveaux mercenaires ? No 52 été 2004
Christopher Kinsey : Le droit international et le contrôle des mercenaires et des compagnies militaires privées, Cultures & Conflits, été 2004
Christopher Kinsey : Le droit international et le contrôle des mercenaires et des compagnies militaires privées Cultures et Conflits, sociologie politique de l'international, été 2004
Mercenaires : un business florissant : Environ 20 000 combattants sous contrats privés appartenant à trente-cinq sociétés, pratiquement toutes anglo- saxonnes, sont à l'oeuvre en Irak. Là-bas ou ailleurs, des sociétés françaises vont-elles enfin briser ce monopole de fait en se lançant dans l'activité de SMP (société militaire privée) ? « Rien n'interdirait de privatiser la sécurité d'ambassades ou de certains sites sensibles en France, voire d'assurer des missions Vigipirate dans les gares ou les aéroports... », estime Stéphane Gérardin, un ancien du service action de la DGSE créateur de Géos (13 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2003), qui assure la sécurité de chantiers français en ex-URSS ou en Afrique... Sauf que la loi française, très rigoureuse, interdit le mercenariat. Philippe Legorjus a trouvé une parade en créant une filiale commune entre sa société, Atlantic Intelligence, et le britannique Stirling Group. C'est que les Anglo-Saxons sont demandeurs... Ainsi, l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani, qui a monté sa société de sécurité, a voulu savoir si Géos était à vendre... A travers des ententes, Britanniques et Américains visent en fait les marchés de protection des multinationales françaises ayant de gros chantiers à l'étranger (Total, Bouygues...). Preuve en tout cas que le marché de la protection attire les convoitises : Jules Kroll, spécialiste de l'intelligence économique, vient de lancer Kroll Security International en association avec Alistair Morrison, un ancien des SAS britanniques. « En quelques mois, commente un spécialiste français, Kroll a abandonné le look avocat-juriste pour le crâne rasé et le fusil automatique. Jean Guisnel le point 15/04/04
Cultures & Conflits : Les entreprises para-privées de coercition : de nouveaux mercenaires ?, No 52 4/2003
Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Pétrole et sécurité privée au Nigeria : un complexe multiforme à l'épreuve du « syndrome de Monaco » Cultures & Conflits n°52 4/2003
Pierre Conesa : Modernes mercenaires de la sécurité, Le monde diplomatique, avril 2003 (Le 6 février 2003, le Sénat français adoptait, en première lecture, un projet de loi réprimant l’activité de mercenaire, déposé au début de l’année 2002 par le gouvernement précédent. Dans ce registre, aux « chiens de guerre » des décennies passées se sont substituées des entreprises privées de sécurité agissant sans aucun contrôle et souvent pour le Pentagone - de la Bosnie à la Colombie, du Burundi au Koweït.)
Deborah Avant : "Selling Security: Post Cold War Private Security Services in Historical Perspective." Paper prepared for delivery at the 2001 Annual Meeting of the American Political Science Association, San Francisco, August 30-September 2, 2001.
Catherine Simon : Si tous les soldats du monde... Le Monde- 03.09.01
Philippe Rekacewicz : Les principaux conflits des années 1990 Le Monde diplomatique janvier 2000
Pratap Chatterjee : Mercenary Armies and Mineral Wealth, Covert Action Quarterly magazine Fall 1997
Corpwatch. Cartoonist: Khalil Bendib
Jane's
(Mercenary Firms) :
General Info on Private Military Companies (PMCs)
DynCorp ! - Virginia, USA
MPRI - Military Professional Resources Incorporated ! - Virginia, USA
Kellogg Brown and Root (KBR) & Halliburton / Cheney
Logicon / Northrop Grumman IT
Carlyle Group !
United Defense !
Executive Outcomes (South Africa)
British Mercenaries
French Mercenaries
BetterWorldLinks.com : Mercenary Firms : 11.07.2003
MineTech International
Afrique - Africa - Africa
Robert Espoti : Les compagnies privées de sécurité américaines en Afrique, Revue Défense Nationale, mars 2005 (Sous différentes formes, les compagnies privées de sécurité américaines sont présentes partout dans le monde où il est question de défense des intérêts stratégiques nationaux. Elles ont pignon sur rue aux États-Unis et sont à ce point liées à l’appareil militaire ou à l’Administration que l’on pourrait parler de « mercenariat institutionnel ». Comment expliquer ce développement et quelle est son ampleur ?)
Gwynne Dyer: Prison cell, Not Riches, Awaits Mercenaries in Africa, Toronto Star, September 16th, 2004
Jim Fisher-Thompson : Private Firms Have Role to Play in Peace Operations in Africa, United States Department of State, October 22, 2003 (Private-sector contractors called Military Service Providers (MSPs) are doing a good job supporting peacekeeping as well as peace-enforcement operations in Africa and should be employed more often, an official with an advocacy group representing private security firms told a State Department-sponsored seminar October 6. 2003)
Pierre Hazan : L'Afrique, terre de mercenaires - L'ONU dénonce leur rôle croissant. Libération, le 23 mars 2001
L'Afrique, terre de mercenaires - L'ONU dénonce leur rôle croissant.: Au moment où toutes les troupes présentes au Congo-Kinshasa effectuent un premier retrait de 15 kilomètres sous l'égide des Nations unies, un rapport de l'ONU présenté par Enrique Bernales Ballesteros dénonce "le mercenariat comme violation des droits de l'homme", particulièrement en république démocratique du Congo (RDC). Des mercenaires de nationalité ukrainienne disposant d'avions de chasse Mig-21 et d'hélicoptères de combat Mi-24 ont participé à des bombardements en RDC. Dotés aussi d'avions de transport Antonov An-26 et An-12, ces mercenaires se livrent à des transports de troupes, d'armes et de diamants. Ils sont particulièrement actifs dans la région de Mbuji-Mayi, la capitale des diamants de la province du Kasaï oriental.
Ces mercenaires sont employés par des entreprises de sécurité et des compagnies aériennes immatriculées dans le Nevada, aux Etats-Unis, dans les îles Anglo-Normandes, en Afrique du Sud et au Zimbabwe. Ballesteros pointe un doigt accusateur sur les réels commanditaires, "en particulier les compagnies pétrolières, minières et diamantifères soucieuses de mettre la main sur les ressources naturelles de grande valeur que recèlent plusieurs pays africains". L'auteur du rapport ne cache pas son inquiétude devant "l'augmentation, en Afrique, en Amérique et en Europe, de la demande de mercenaires", que ce soient des experts militaires, des commandos de parachutistes, d'experts en explosifs, de pilotes, de personnel de cabine, de médecins et d'infirmiers, recrutés à travers des magazines spécialisés comme Soldiers of Fortune ou Cover Action.
L'expert s'inquiète aussi du "caractère novateur de l'offre", constatant que ce sont désormais aussi des compagnies de fret aérien qui utilisent les services des mercenaires: "Des organisations efficaces, souples, polyvalentes et très bien équipées". "Selon les nouvelles modalités du mercenariat, aujourd'hui, les mercenaires ne sont pas seulement recrutés pour intervenir dans des conflits armés, mais aussi dans les réseaux de trafic de personnes, de stupéfiants ou d'armes, dans des attentats terroristes et des règlements de comptes criminels, et même dans des crimes organisés comme le vol à grande échelle de véhicules destinés à des pays d'Afrique ou d'Europe de l'Est", précise le rapporteur, Pierre Hazan Libération, le 23 mars 2001
Afrique du Sud
Mark Corcoran : Gunship for Hire, Foreign Correspondant 28/09/2000 ("If we ever catch you , we'll cut out your heart and eat it": a very real threat, made by people to be taken seriously, Sierra Leone's rebels, the Revolutionary United Front. The intended victim is South African Neall Ellis. To the world, Ellis is a mercenary. To those in the business, he is a private military contractor.)
Le Monde Diplomatique : Lucrative reconversion des mercenaires sud-africains
Nigeria
Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Pétrole et sécurité privée au Nigeria : un complexe multiforme à l'épreuve du « syndrome de Monaco », Cultures et Conflits, sociologie politique de l'international, été 2004
Sudan
Pratap Chatterjee, Darfur Diplomacy: Enter the Contractors CorpWatch, October 21st, 2004
Uganda
Max Delany Why 10,000 Ugandans are eagerly serving in Iraq, The Christian Science Monitor, March 6, 2009 (Thousands of men and women from poverty-stricken Uganda risk their lives for $600 a month in Iraq.)
Amérique centrale et du sud - Central and South America- America central y del sur
Amérique du Nord - North America - America del norte
États-Unis
Peter Grier : US use of private contractors in war hits record high The Christian Science Monitor Online, September 01, 2009 edition -(They make up 57 percent of Pentagon's personnel in Afghanistan, report shows. In Afghanistan, the US military is relying on private contractors to an extent unprecedented in American history.
Mark Landler et Mark Mazzetti : Washington a du mal à rompre avec Blackwater, The New York Times via courrier international, 24.08.2009 (Malgré son passé sulfureux, l’entreprise de sécurité, rebaptisée Xe, bénéficie encore de nombreux contrats avec le gouvernement américain. Pourtant, celui-ci avait promis de ne plus recourir à ses services.)
Pratap Chatterjee : Is Halliburton Forgiven and Forgotten? Or How to Stay Out of Sight While Profiting From the War in Iraq, TomDispatch.com, June 3rd, 2009 (At Halliburton's recent annual shareholders meeting in Houston, all was remarkably staid as the company celebrated its $4 billion in 2008 operating profits, a striking 22% return at a time when many companies are announcing record losses.)
TTU Online : Succès et limites des compagnies de sécurité, 21/04/2009
Thomas d'Evry : Armée fantôme, Libération 8 mai 2007 (Blackwater est une multinationale prospère. Depuis 2002, elle loue au gouvernement américain des mercenaires, envoyés en Irak ou en Afghanistan pour compléter le travail de l'armée fédérale. En toute opacité. )
Jean-Jacques Cecile : Ces sociétés américaines qui épaulent discrètement la CIA, Assaut 14 mars 2007
Thomas Catan : Private armies march into a legal vacuum, Financial Times (FT.com), February 10 2005 (With US forces increasingly overstretched, private companies are providing a record number of armed personnel in conflict zones around the world - part of a wider trend towards using private contractors to perform duties once carried out by official military units. More than 20,000 armed personnel employed by private contractors are estimated to be operating in Iraq alone, making up the second largest foreign armed force in the country after the US.)
Jim Fisher-Thompson : Le rôle des entreprises militaires privées dans le maintien de la paix en Afrique Washington File, 18 Oct 2004
Philippe Jacqué : L’ultralibéralisme appliqué à la guerre, © Courrierinternational.com , 25 août 2003 (L’externalisation est devenue l’une des manies des grandes entreprises. Même l’armée américaine s’y met et sous-traite des tâches à des “entreprises militaires privées”. Ce secteur de services pèse déjà 100 milliards de dollars.)
Eric Leser : L'armée américaine fait de plus en plus appel au secteur privé. En Bosnie, en 1996, une personne sur dix autour du champ de bataille était un civil sous contrat, employé par une société fournisseur du Pentagone. Flexibles et discrets, ces groupes privés sont devenus un élément-clef du dispositif des Etats-Unis. Le Congrès s'inquiète de l'absence de contrôle. Le Monde 10.02.03
Esther Schrader : Ces mercenaires qui sous-traitent les missions du Pentagone, "Los Angeles Times", (Courrier international, may 2002)
Pratap Chatterjee : Cheney's Close Ties to Brown and Root, Special to CorpWatch, March 20, 2003
Deborah Avant : Privatizing Military Training, Foreign Policy in-focus, Volume 7, Number 6, May 2002
P.W. Singer, Corporate Warriors: The Rise and Ramifications of the Privatized Military Industry, International Security, Winter 2001-2002
ARNO Des mercenaires au service des Etats-Unis : le MPRI 12 juillet 1999, Scarabée
David Shearer : Outsourcing War. (mercenary organizations) Foreign Policy Fall, 1998
David Isenberg, Soldiers of Fortune Ltd. : A Profile of Today's Private Sector Corporate Mercenary Firms
Ken Silverstein «Privatizing War, How affairs of state are outsourced to corporations beyond public control», The Nation, 04/97
«Private US companies train armies around the word», US News & ; World Report, 8 février 1997.
«Military Professional Resources Inc., Mercenaries for Hire», Winds, octobre 1997
DSCA -The Defense Security Cooperation Agency : Agence de coopération pour la sécurité et la défense (DSCA) Dépendante du Pentagone, cette agence supervise les contractants militaires privés américains
Military Professionnal Resources Inc. (MPRI) Site officiel de la société de services en matière de défense
Soldier of Fortune Magazine
Tom Hunter : The Internet Guide to US Special Operations and Low Intensity Conflict
Asie - Asia - Asia
Afghanistan :
Anand Gopal : Lessons from Iraq? US creates local militias to fight Taliban, The Christian Science Monitor, April 13, 2009 (With echoes of the Anbar Awakening in Iraq, the US is arming, training, and paying Afghans to set up village militias.)
Népal
Jean-Jacques Cecile, Les Gurkhas : beaucoup d’appelés mais peu d’élus, Assaut, 21 mai 2008
Europe - Europe - Europa
Allemagne - Germany
Norbert's Bookmarks for a Better World : Mercenary Firms & War Profiteers
France
Barbara Vignaux : Le mercenariat est hors la loi, vive le mercenariat ! Le Monde diplomatique, Novembre 2004
Philippe Chapleau : De Bob Denard aux sociétés militaires privées à la française, Cultures et Conflits, sociologie politique de l'international, été 2004
Cédric Mathiot : Les bras cassés d'Air France Libération 28 novembre 2003 (Evasion fiscale, recrutements douteux, fuite des actionnaires, renvoi du patron.. Les méthodes de Pretory, chargé d'assurer la sûreté des vols Air France, lui valent l'attention de la justice.)
François Dominguez et Barbara Vignaux : "Zone grise » entre public et privé : La nébuleuse des mercenaires français", Le Monde diplomatique, Août 2003 (La période post-guerre froide a vu une recrudescence du mercenariat partout dans le monde. Si elle a toujours existé, cette activité a connu une mutation stratégique. Les « soldats de fortune » et autres « chiens de guerre » se sont effacés au profit de compagnies qui vendent du conseil militaire et de la « sécurité ». Composées d’anciens militaires et d’hommes des services de renseignement ayant conservé des relations avec leurs structures d’origine, ces firmes agissent souvent en sous-main pour le compte d’Etats qui les utilisent afin d’éviter les coûts politiques en cas de pertes ou d’échec.)
Gouvernement Français : Loi relative à la répression de l'activité de mercenaire, * Loi n° 2003-340 du 14 avril 2003 parue au JO n° 89 du 15 avril 2003
Michel Pelchat, sénateur : Rapport fait au nom de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le projet de loi relatif à la répression de l’activité de mercenaire, 23 janvier 2003
Karl Laske : Des mercenaires français ont-ils tué Dulcie September? Retour sur l'assassinat de la militante de l'ANC en 1988. Libération, 19 et 20 février 2000
Jean-Michel Dumay : Bob Denard a été acquitté du meurtre de l'ancien président comorien Abdallah. Le Monde, Vendredi 21 mai 1999
Secopex, société militaire privée
News4war est un service d'information géopolitique, technologique et stratégique, proposant sur son site Internet des analyses rédigées par une équipe d'experts et de consultants spécialistes des questions géostratégiques et de Défense (militaires, politologues, géographes, juristes, ingénieurs, etc.).
Brabançons : mercenaires qui commencèrent à paraître en France vers la fin du douzième siècle. Ce nom leur venait du pays (le Brabant) qui en avait fourni le plus grand nombre. On les appelait encore rouliers (ruptuarii), parce qu'on les trouvait toujours rompus et débandés sur les routes ; et cottereaux ou cotterets, d'après les couteaux dont ils étaient armés.
Grande Bretagne
Jean-Jacques CECILE, Légion étrangère britannique, Assaut, 26 mars 2008
Luxembourg
Gros-Verheyde : les avions "luxembourgeois" d'Atalanta aux Seychelles - Golfe d'Aden - Somalie pirates, 31 décembre 2009
Anciens pays communistes- ex Comunists Countries - ex Mundo comunista
Valeri Kalinovski : L'ambition des soldats d'ex-URSS: chien de guerre en Afrique : AOL 17 novembre, 2004
Nick Paton Walsh : Georgia: US Privatizes Military Aid, Guardian (London) June 6, 2003 (The Pentagon is to privatise its military presence in Georgia by contracting a team of retired US military officers to equip and advise the former Soviet republic's crumbling military, embellishing an eastward expansion that has enraged Moscow.)
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