le 12/05/11 mort d'un contractor francais de Secopex en libye
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le 12/05/11 mort d'un contractor francais de Secopex en libye
Un Français blessé par balle est mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l'hôpital de Benghazi, fief de la rébellion en Libye. L'information a été confirmée ce jeudi soir par la France, qui précise que quatre autres de ses ressortissants ont été interpellés.
le Quai d'Orsay n'a donné aucune indication sur les identités, fonctions et raisons de la présence de ces Français à Benghazi. Selon le garde de l'hôpital, l'homme amené par les rebelles avait 400 $ sur lui et un passeport français, qui indique qu'il avait 49 ans.
Récemment, d'anciens militaires français circulaient dans la ville, prospectant pour d'éventuels contrats dans le secteur de la sécurité privée, selon un journaliste de l'AFP sur place. Ces hommes pourraient opérer pour le compte de Secopex, une société privée française de sécurité. Interrogée, cette société basée à Carcassonne, qui se présente comme une «société militaire privée», s'est refusée à tout commentaire.
La Secopex forme et fournit des «contractors», qui assurent la sécurité rapprochée, armée, de personnalités, notamment dans les zones de conflit. Mais les missions présentées par le site internet de cette entreprise créée en 2003 comprennent aussi des services en «intelligence économique», une expression policée pour désigner une forme d'espionnage. France 24 avait consacré un reportage à un stage de formation de ces contractors en octobre 2010 : neuf recrues sur dix de la Secopex sont d'anciens militaires.
La victime, Pierre Marziali, fut sous-officier chez les parachutistes du troisième RPIMa de Carcassonne. Parmi les quatre Français arrêtés, figurent également deux anciens sous-officiers de ce régiment d'élite.
Selon les sources spécialisées dans les milieux de sécurité privée, les activités de la société ont à plusieurs reprises suscité l'intérêt des services de renseignement français, la Direction centrale du Renseignement intérieur et la Direction de la Protection de la Sécurité de la Défense.
En 2008, dans un entretien avec l'AFP, Pierre Marziali affirmait que sa société était capable de «lever 2.000 personnes mobilisables» dans une quarantaine de métiers allant des plongeurs, linguistes ou pilotes d'avions et infirmiers.
Il avait alors annoncé avoir conclu un contrat avec les autorités somaliennes pour lutter contre la piraterie maritime, avec notamment «la création d'une unité de garde-côtes» et «la formation de la garde» du président Abdullahi Yusuf Ahmed. Mais aucune activité concrète ne semble en avoir découlé, a affirmé une des sources interrogées par l'AFP.
Secopex avait par ailleurs conclu un «juteux contrat», quelques jours avant sa chute, avec l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
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Selon une de ces sources, Pierre Marziali avait un rendez-vous avec des responsables des rebelles libyens à Benghazi, rendez-vous auquel il ne s'est jamais rendu.
Si les activités de conseil et de formation militaires sont autorisées, la fourniture de mercenaires à l'étranger est interdite par la loi française depuis 2003.
Dans une interview à France 24 en octobre 2010, Pierre Marziali expliquait que «notre théâtre d'opérations, ce sont avant tout les zones déstabilisées, les zones en guerre ou les zones post-crises» et que «nous n'avons pas de prestations en France parce qu'en France, ça ne se justifie pas».
«C'est du conseil militaire privé et du soutien opérationnel, mais nous sommes amenés également plus largement à fournir des prestations de sécurité», ajoutait-il, relevant qu'il y a un «vide juridique en France» sur les Sociétés militaires privées.
L'autre problème, assurait alors Pierre Marziali, concerne la réglementation sur l'emploi des armes à feu en France, d'où l'installation d'une base d'entraînement au tir de la Secopex en République tchèque.
le Quai d'Orsay n'a donné aucune indication sur les identités, fonctions et raisons de la présence de ces Français à Benghazi. Selon le garde de l'hôpital, l'homme amené par les rebelles avait 400 $ sur lui et un passeport français, qui indique qu'il avait 49 ans.
Récemment, d'anciens militaires français circulaient dans la ville, prospectant pour d'éventuels contrats dans le secteur de la sécurité privée, selon un journaliste de l'AFP sur place. Ces hommes pourraient opérer pour le compte de Secopex, une société privée française de sécurité. Interrogée, cette société basée à Carcassonne, qui se présente comme une «société militaire privée», s'est refusée à tout commentaire.
La Secopex forme et fournit des «contractors», qui assurent la sécurité rapprochée, armée, de personnalités, notamment dans les zones de conflit. Mais les missions présentées par le site internet de cette entreprise créée en 2003 comprennent aussi des services en «intelligence économique», une expression policée pour désigner une forme d'espionnage. France 24 avait consacré un reportage à un stage de formation de ces contractors en octobre 2010 : neuf recrues sur dix de la Secopex sont d'anciens militaires.
La victime, Pierre Marziali, fut sous-officier chez les parachutistes du troisième RPIMa de Carcassonne. Parmi les quatre Français arrêtés, figurent également deux anciens sous-officiers de ce régiment d'élite.
Selon les sources spécialisées dans les milieux de sécurité privée, les activités de la société ont à plusieurs reprises suscité l'intérêt des services de renseignement français, la Direction centrale du Renseignement intérieur et la Direction de la Protection de la Sécurité de la Défense.
En 2008, dans un entretien avec l'AFP, Pierre Marziali affirmait que sa société était capable de «lever 2.000 personnes mobilisables» dans une quarantaine de métiers allant des plongeurs, linguistes ou pilotes d'avions et infirmiers.
Il avait alors annoncé avoir conclu un contrat avec les autorités somaliennes pour lutter contre la piraterie maritime, avec notamment «la création d'une unité de garde-côtes» et «la formation de la garde» du président Abdullahi Yusuf Ahmed. Mais aucune activité concrète ne semble en avoir découlé, a affirmé une des sources interrogées par l'AFP.
Secopex avait par ailleurs conclu un «juteux contrat», quelques jours avant sa chute, avec l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
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Si les activités de conseil et de formation militaires sont autorisées, la fourniture de mercenaires à l'étranger est interdite par la loi française depuis 2003.
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