la Shield Group Securit : deux employees Américains pourront poursuivre Rumsfeld suite a des tortures
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la Shield Group Securit : deux employees Américains pourront poursuivre Rumsfeld suite a des tortures
Ces employés d'une société de sécurité irakienne accusent l'ancien secrétaire d'Etat américain à la Défense d'être responsable des violences qu'ils ont subi en détention en Irak, en 2006.
La justice a tranché. Une cour fédérale d'appel américaine, basée à Chicago, a autorisé lundi deux Américains à poursuivre Donald Rumsfeld, l'ancien secrétaire d'Etat à la Défense, pour torture lors de leur détention en Irak par l'armée américaine.
Cette arrêt confirme un précédent jugement qui avait invalidé une décision du ministère de la Justice demandant l'abandon de la procédure judiciaire entamée par Donald Vance et Nathan Ertel en 2006 contre Donald Rumsfeld. Avec cette décision, la justice a rejeté l'argument selon lequel Rumsfeld pourrait être à l'abri de ce type d'actions judiciaires parce qu'il a été secrétaire d'Etat.
Donald Vance et Nathan Ertel affirment que les forces armées américaines les ont arrêtés en 2006 à Bagdad alors qu'ils étaient employés d'une société de sécurité irakienne privée, la Shield Group Securit.
A l'époque, les deux Américains soupçonnaient certains membres de leur société de corruption et de trafic d'armes. Ils avaient alors informé le FBI de ces supposés agissements illicites et avaient coopéré avec les services de renseignements américains. Ce n'est que lorsque leur société a commencé à douter de leur loyauté qu'ils ont été arrêtés par l'armée américaine.
«Ils ont été torturés par leur propre gouvernement»
Ils auraient alors été emmenés au camp Cropper, situé près de l'aéroport de Bagdad, où, selon leurs dires, ils auraient été victimes de graves violences. Les deux Américains auraient notamment souffert de privation de sommeil et auraient eu à supporter des expositions répétées à des lumières ou des bruits puissants. «Au-delà des conditions extrêmes de leur détention, les plaignants affirment qu'ils ont été menacés physiquement, qu'ils ont subi de mauvais traitements et ont été agressés par leurs geôliers, des officiers américains dont l'identité reste inconnue», précise la décision. «Ils racontent par exemple qu'on leur a fait porter une cagoule, qu'on a entouré leurs têtes de serviettes de bain, puis qu'on les a jetés contre les murs, alors qu'ils avaient les yeux bandés, pendant les interrogatoires», précisent encore les juges.
Après six semaines de détention, Nathan Ertel a finalement été relâché tandis que Donald Vance a été libéré au bout de trois mois. Aucune charge n'a finalement été retenue contre eux. «Si les accusations des plaignants sont avérées, les deux jeunes civils ont eu le bon réflexe en dénonçant les agissements de la société au gouvernement américain, mais c'est finalement eux-mêmes qui auront été emprisonnés et torturés par leur propre gouvernement», souligne également le texte de la décision.
Les magistrats ont conclu que la gravité des accusations permettait de mettre en cause Donald Rumsfeld pour avoir autorisé des techniques d'interrogatoire assimilées à de la torture et pour ne pas avoir mis un terme à ces pratiques, alors qu'il avait été averti par de nombreux rapports de dérives dans le traitement des détenus. Conséquence des attentats du 11 septembre 2001, l'ancien secrétaire américain à la Défense avait autorisé la CIA et les militaires américains à avoir recours à des techniques d'interrogatoire musclées.
La justice a tranché. Une cour fédérale d'appel américaine, basée à Chicago, a autorisé lundi deux Américains à poursuivre Donald Rumsfeld, l'ancien secrétaire d'Etat à la Défense, pour torture lors de leur détention en Irak par l'armée américaine.
Cette arrêt confirme un précédent jugement qui avait invalidé une décision du ministère de la Justice demandant l'abandon de la procédure judiciaire entamée par Donald Vance et Nathan Ertel en 2006 contre Donald Rumsfeld. Avec cette décision, la justice a rejeté l'argument selon lequel Rumsfeld pourrait être à l'abri de ce type d'actions judiciaires parce qu'il a été secrétaire d'Etat.
Donald Vance et Nathan Ertel affirment que les forces armées américaines les ont arrêtés en 2006 à Bagdad alors qu'ils étaient employés d'une société de sécurité irakienne privée, la Shield Group Securit.
A l'époque, les deux Américains soupçonnaient certains membres de leur société de corruption et de trafic d'armes. Ils avaient alors informé le FBI de ces supposés agissements illicites et avaient coopéré avec les services de renseignements américains. Ce n'est que lorsque leur société a commencé à douter de leur loyauté qu'ils ont été arrêtés par l'armée américaine.
«Ils ont été torturés par leur propre gouvernement»
Ils auraient alors été emmenés au camp Cropper, situé près de l'aéroport de Bagdad, où, selon leurs dires, ils auraient été victimes de graves violences. Les deux Américains auraient notamment souffert de privation de sommeil et auraient eu à supporter des expositions répétées à des lumières ou des bruits puissants. «Au-delà des conditions extrêmes de leur détention, les plaignants affirment qu'ils ont été menacés physiquement, qu'ils ont subi de mauvais traitements et ont été agressés par leurs geôliers, des officiers américains dont l'identité reste inconnue», précise la décision. «Ils racontent par exemple qu'on leur a fait porter une cagoule, qu'on a entouré leurs têtes de serviettes de bain, puis qu'on les a jetés contre les murs, alors qu'ils avaient les yeux bandés, pendant les interrogatoires», précisent encore les juges.
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