opal defense PPP : (partenariats public privé,prestataire privé du ministère de la defense )
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opal defense PPP : (partenariats public privé,prestataire privé du ministère de la defense )
OPALE DEFENSE fournit aux particuliers une information neutre et objective sur la sécurisation de leurs biens et assiste les professionnels en matière de protection, de sécurité et de défense des immeubles de tous types et de toutes spécificités.
Les particuliers trouvent réunies, en un lieu unique, de précieuses informations qui leur
permettent de doter leur habitation du système de protection qui répond le mieux à leurs attentes et aux caractéristiques de leur maison ou appartement. Un système de protection est un concept global de sécurité qui dépasse de loin le simple concept de signal d’alarme.
Les professionnels agréés trouvent sur ce site toutes les informations techniques, les conseils professionnels, les produits leaders, des outils d’aide pour proposer à leurs clients la solution la plus adéquate et la plus optimale sous un format unique mis au point par OPALE DEFENSE. Ces éléments facilitent leurs recherches, les assistent dans l’élaboration de solutions parfaitement étudiées et leur permettent de se différencier de leurs concurrents, par la qualité de leurs propositions.
OPALE DEFENSE agrée uniquement des professionnels qui répondent à la haute qualité de ses standards (accueil, écoute des besoins du client, proposition(s) personnalisée(s), rapport qualité / prix équilibré, exécution soignée, respect des délais, SAV, etc.).
OPALE DEFENSE est une marque de AMETIS Development S.A.
4A rue de l’ouest
L-2273 Luxembourg
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13.600 euros pour une imprimante et un scanner! Le consortium Opale Défense (Bouygues, Thales…), opérateur privé de l’Hexagone Balard, facture chaque prestation au prix fort. Au grand dam des militaires.
Ne l’appelez plus "Pentagone à la française". L’"Hexagone Balard", nom définitif du nouveau siège du ministère de la Défense dans le 15ème arrondissement de Paris, a été officiellement inauguré ce jeudi 5 novembre par François Hollande. Le chef de l'Etat a visité, à huis clos, le Centre de planification et de commandement des opérations (CPCO), d'où sont planifiées les opérations extérieures françaises. Mais les militaires et agents du ministère n’ont pas attendu le grand raout pour prendre possession des lieux : 85% des 9.300 agents prévus sur le site sont déjà installés dans les 145.000 m2 de bâtiments neufs, qui rassembleront les états-majors des armées, la Direction générale de l’armement et divers services du ministère.
Depuis l’arrivée des "pionniers" en février dernier, les occupants vont de surprise en surprise. Il y a bien sûr les inévitables bugs des bâtiments flambant neufs : panne d’ascenseurs, volets qui se ferment automatiquement en pleine réunion, problèmes sur les systèmes high-tech de scan des plaques d’immatriculation et du dessous de caisse des véhicules à l’entrée du parking. Mais les agents ont surtout pu se familiariser avec les joyeusetés de la gestion du site en partenariat public privé (PPP): si le loyer annuel versé par le ministère, 154 millions d’euros TTC, comprend la redevance immobilière, celles des systèmes d’information et des services (restauration, nettoyage, conciergerie…), chaque modification des bureaux demandée fait l’objet d’une facturation supplémentaire.
13.613 euros le scanner et l'imprimante
Et l’addition monte vite à des niveaux stratosphériques. Un général ayant demandé une modification du sens d’ouverture de la porte de son bureau a reçu un devis de 2.000 euros. Installer un œilleton à une porte coûte "plusieurs milliers d'euros", assure un familier de l'état-major. Selon des devis de Bouygues et Thales consultés par Challenges, l’installation d’une imprimante et d’un scanner est même proposée... à 13.613,21 euros (sic). La répartition de la somme vaut le coup d'œil. Le scanner lui-même est facturé 2.700 euros : "A ce prix-là, ça doit être un scanner doré à l’or fin 18 carats voire platine, serti de diamants, saphirs, rubis et émeraudes", ironise un agent du ministère dans un email adressé aux officiers et militaires du rang.
4 jours pour brancher une imprimante
L'imprimante est moins chère : 275 euros. Mais il faut ajouter divers zakouskis : les prises de courant (2274,24 euros), leur maintenance (3193,78 euros), un vague agrégat "pilotage/coordination/vérification" (facturé 240 euros), l'installation des équipements (560 euros), leur entretien (2.893 euros). Sans compter le coût d'un mystérieux "chef de projet", nommé pour mener à bien la très complexe opération de branchement (754 euros pour faire l’"interface entre le fournisseur et le ministère"). D'où l'addition finale de 13.613 euros. Le Canard Enchaîné avait déjà révélé le 29 avril (PDF) que la pose de deux prises de courant au secrétariat des généraux avait fait l'objet d'un devis de "5468,02 euros".
Pour ne rien arranger, ce niveau de tarifs ne garantit pas vraiment une grande célérité de la part du consortium : le délai d'exécution est de "8 semaines à réception de la commande", et la durée des travaux est estimée à 4 jours. L'armée a bien senti le piège : les devis ont finalement été refusés par les argentiers du ministère. "Face à ces prix prohibitifs, il conviendra d’adapter sa façon de travailler aux nouveaux locaux, et non pas (ou plus) d’adapter les locaux à la façon de travailler", avertit l'un d'eux dans un email consulté par Challenges.
Contrat mal négocié ?
Certes, ces tarifs élevés sont le problème habituel des PPP. "Mais on peut se demander si le contrat a été bien négocié, assure le député LR François Cornut-Gentille, membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale, et auteur avec Bernard Cazeneuve d’un rapport sur le sujet en 2012. Il semble y avoir une expertise plus forte, sur ce genre de projets, du côté des opérateurs privés qu’au sein de l’Etat. Globalement, le projet Balard tient la route, mais je pense que si l’Etat avait été plus loin dans l’exploration des solutions alternatives au PPP, il aurait pu négocier dans une meilleure position avec le consortium".
Interrogé sur les tarifs des prestations du consortium Opale lors d’une visite de l’Hexagone Balard le 16 octobre dernier, le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin reconnaissait le problème. "Nous freinons les demandes de modifications", assurait-il. Avertissant tout de même que le loyer 2016 serait "supérieur" à l’enveloppe de 154 millions d’euros, en raison des ajustements demandés à Opale après le déménagement des agents.
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Les particuliers trouvent réunies, en un lieu unique, de précieuses informations qui leur
permettent de doter leur habitation du système de protection qui répond le mieux à leurs attentes et aux caractéristiques de leur maison ou appartement. Un système de protection est un concept global de sécurité qui dépasse de loin le simple concept de signal d’alarme.
Les professionnels agréés trouvent sur ce site toutes les informations techniques, les conseils professionnels, les produits leaders, des outils d’aide pour proposer à leurs clients la solution la plus adéquate et la plus optimale sous un format unique mis au point par OPALE DEFENSE. Ces éléments facilitent leurs recherches, les assistent dans l’élaboration de solutions parfaitement étudiées et leur permettent de se différencier de leurs concurrents, par la qualité de leurs propositions.
OPALE DEFENSE agrée uniquement des professionnels qui répondent à la haute qualité de ses standards (accueil, écoute des besoins du client, proposition(s) personnalisée(s), rapport qualité / prix équilibré, exécution soignée, respect des délais, SAV, etc.).
OPALE DEFENSE est une marque de AMETIS Development S.A.
4A rue de l’ouest
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13.600 euros pour une imprimante et un scanner! Le consortium Opale Défense (Bouygues, Thales…), opérateur privé de l’Hexagone Balard, facture chaque prestation au prix fort. Au grand dam des militaires.
Ne l’appelez plus "Pentagone à la française". L’"Hexagone Balard", nom définitif du nouveau siège du ministère de la Défense dans le 15ème arrondissement de Paris, a été officiellement inauguré ce jeudi 5 novembre par François Hollande. Le chef de l'Etat a visité, à huis clos, le Centre de planification et de commandement des opérations (CPCO), d'où sont planifiées les opérations extérieures françaises. Mais les militaires et agents du ministère n’ont pas attendu le grand raout pour prendre possession des lieux : 85% des 9.300 agents prévus sur le site sont déjà installés dans les 145.000 m2 de bâtiments neufs, qui rassembleront les états-majors des armées, la Direction générale de l’armement et divers services du ministère.
Depuis l’arrivée des "pionniers" en février dernier, les occupants vont de surprise en surprise. Il y a bien sûr les inévitables bugs des bâtiments flambant neufs : panne d’ascenseurs, volets qui se ferment automatiquement en pleine réunion, problèmes sur les systèmes high-tech de scan des plaques d’immatriculation et du dessous de caisse des véhicules à l’entrée du parking. Mais les agents ont surtout pu se familiariser avec les joyeusetés de la gestion du site en partenariat public privé (PPP): si le loyer annuel versé par le ministère, 154 millions d’euros TTC, comprend la redevance immobilière, celles des systèmes d’information et des services (restauration, nettoyage, conciergerie…), chaque modification des bureaux demandée fait l’objet d’une facturation supplémentaire.
13.613 euros le scanner et l'imprimante
Et l’addition monte vite à des niveaux stratosphériques. Un général ayant demandé une modification du sens d’ouverture de la porte de son bureau a reçu un devis de 2.000 euros. Installer un œilleton à une porte coûte "plusieurs milliers d'euros", assure un familier de l'état-major. Selon des devis de Bouygues et Thales consultés par Challenges, l’installation d’une imprimante et d’un scanner est même proposée... à 13.613,21 euros (sic). La répartition de la somme vaut le coup d'œil. Le scanner lui-même est facturé 2.700 euros : "A ce prix-là, ça doit être un scanner doré à l’or fin 18 carats voire platine, serti de diamants, saphirs, rubis et émeraudes", ironise un agent du ministère dans un email adressé aux officiers et militaires du rang.
4 jours pour brancher une imprimante
L'imprimante est moins chère : 275 euros. Mais il faut ajouter divers zakouskis : les prises de courant (2274,24 euros), leur maintenance (3193,78 euros), un vague agrégat "pilotage/coordination/vérification" (facturé 240 euros), l'installation des équipements (560 euros), leur entretien (2.893 euros). Sans compter le coût d'un mystérieux "chef de projet", nommé pour mener à bien la très complexe opération de branchement (754 euros pour faire l’"interface entre le fournisseur et le ministère"). D'où l'addition finale de 13.613 euros. Le Canard Enchaîné avait déjà révélé le 29 avril (PDF) que la pose de deux prises de courant au secrétariat des généraux avait fait l'objet d'un devis de "5468,02 euros".
Pour ne rien arranger, ce niveau de tarifs ne garantit pas vraiment une grande célérité de la part du consortium : le délai d'exécution est de "8 semaines à réception de la commande", et la durée des travaux est estimée à 4 jours. L'armée a bien senti le piège : les devis ont finalement été refusés par les argentiers du ministère. "Face à ces prix prohibitifs, il conviendra d’adapter sa façon de travailler aux nouveaux locaux, et non pas (ou plus) d’adapter les locaux à la façon de travailler", avertit l'un d'eux dans un email consulté par Challenges.
Contrat mal négocié ?
Certes, ces tarifs élevés sont le problème habituel des PPP. "Mais on peut se demander si le contrat a été bien négocié, assure le député LR François Cornut-Gentille, membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale, et auteur avec Bernard Cazeneuve d’un rapport sur le sujet en 2012. Il semble y avoir une expertise plus forte, sur ce genre de projets, du côté des opérateurs privés qu’au sein de l’Etat. Globalement, le projet Balard tient la route, mais je pense que si l’Etat avait été plus loin dans l’exploration des solutions alternatives au PPP, il aurait pu négocier dans une meilleure position avec le consortium".
Interrogé sur les tarifs des prestations du consortium Opale lors d’une visite de l’Hexagone Balard le 16 octobre dernier, le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin reconnaissait le problème. "Nous freinons les demandes de modifications", assurait-il. Avertissant tout de même que le loyer 2016 serait "supérieur" à l’enveloppe de 154 millions d’euros, en raison des ajustements demandés à Opale après le déménagement des agents.
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