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L'armée américaine reconnait sa difficulté à lutter contre les drones "Costco"

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L'armée américaine reconnait sa difficulté à lutter contre les drones "Costco" Empty L'armée américaine reconnait sa difficulté à lutter contre les drones "Costco"

Message  marcwolf Lun 10 Jan - 7:18

L'armée américaine reconnait sa difficulté à lutter contre les drones "Costco" Aasara10



Le 3 janvier, en Irak, une nouvelle attaque a été lancée contre une base à l'aéroport de Bagdad où sont stationnées des troupes de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. La frappe n'a pas été menée par des missiles balistiques, des avions de combat ou d'imposants drones de combat, mais par deux drones achetés pour quelques centaines d'euros dans la grande distribution. Chargés d'explosifs, ces engins sont redoutables.
Ils ont été interceptés grâce aux batteries de défense C-RAM, des canons à tir rapide contrôlés par radar. Ils sont conçus pour arrêter roquettes et obus avec des munitions explosives de 20 mm. Leur efficacité est indiscutable, mais pour détruire de petits drones civils chargés d'explosifs, c'est un peu comme sortir un bazooka pour tuer une mouche. En février 2021, les C-RAM ont abattu un drone piégé qui visait l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad.
Mais selon un rapport interne du Pentagone dévoilé par le Financial Times, moins de 40% de ces drones seraient détectés et donc interceptés. Le général McKenzie, commandant des troupes américaines au Moyen-Orient, les a surnommé les "drones Costco", en référence à la chaine de magasins discount où l'on trouve de tout pour pas cher.

"Utiliser des armes très chères sur un drone bon marché n'est ni rentable, ni efficace", déclare général McKenzie. "Et si vous n'êtes pas capable d'abattre un engin qui survole une base, vous n'avez pas de supériorité aérienne. Cela n'arrive pas souvent. Mais cela arrive plus que je le souhaiterais, et c'est très inquiétant".
Carte SIM piégée
Les forces armées s'avouent démunies. D'autant que ce type d'attaques se multiplie depuis 2016. Selon le Financial Times, les troupes américaines, malgré un armement perfectionné, ont des difficultés à se défendre et les à repérer. Ces engins volent à très basse altitude et se déplacent rapidement sans faire beaucoup de bruit. Ils sont au cœur des guerres asymétriques, terme qui définit les conflits qui opposent des armées puissantes et des opposants qui utilisent ce qu'ils peuvent.

Pour le Pentagone, ces "drones Costco" sont "l'une des menaces les plus importantes auxquelles l'armée américaine est confrontée".
Le général McKenzie déplore l'inadaptation des équipements pour faire face à ces bombes volantes. Pire encore quand ils arrivent en essaim comme en 2016 lorsque Daech a envoyé 70 appareils contre les troupes irakiennes. Et s'ils se posent tranquillement, mieux vaut ne pas y toucher. Certains sont piégés et explosent si l'on tente de retirer la carte SIM.

Ces engins servent aussi à préparer des attaques en faisant du repérage. Fin décembre 2019, un quadricopter équipé de caméras a survolé la piste d' atterrissage d'hélicoptères de la base aérienne de Kirkouk en Irak. Quelques jours plus tard, cette zone a essuyé une attaque de roquettes qui sont tombées aux endroits les plus stratégiques.

Investir dans l'innovation
Pour faire face à cette menace, le Pentagone a décidé de consacrer 636 millions de dollars à la recherche et au développement de systèmes défensifs. L'inquiétude grandit en constatant la hausse des ventes de drones grand public dans le monde. D'ici 2026, ce marché devrait augmenter de 57% pour atteindre 41 milliards de dollars, selon un rapport de Research and Markets. Et plus les ventes augmentent, plus les prix baissent rendant ces appareils de plus en plus accessibles.

En décembre, lors d'un évènement en Virginie, des startups et des grandes entreprises privées et publiques ont dévoilé des innovations adaptées à cette guerre asymétrique. Le drone Hunter de Fortem Technologies détecte les drones ennemis et les emprisonne en plein vol dans un filet. La Darpa, l'agence de recherche du Pentagone, a mis au point un spray qui emprisonne le drone avec des fils qui font penser à ceux qu'utilisent Spiderman pour capturer ses ennemis.

Désormais, l'enjeu est mondial. Toutes les armées conventionnelles sont confrontés à ce type d'attaques qui permettent parfois de l'emporter sur des troupes mieux armées. Ces drones ont par exemple permis à l'Azerbaïdjan à sortir victorieux de son conflit avec l'Arménie en 2020.

Pour y faire face, l'israélien D-Fend a développé un programme de prise de contrôle pour le fait atterrir en toute sécurité. Ce dispositif est désormais utilisé par Tsahal, mais aussi pour protéger les aéroports, les sites sensibles, les sommets du G7 et le pape François lors des messes en plein air.

Mieux appréhender la menace
Pour lutter contre ces attaques auxquelles les militaires français sont également confrontés, Cilas, une filiale d'Arianegroup, a mis au point Helma-P. Dévoilée au public lors du Forum Innovation Défense, un évènement organisée par la DGA et l'Agence de l'innovation de défense du ministère des Armées, ce canon laser détruit les petits drones à un kilomètre de distance. Lors d'un test, elle en a neutralisé plusieurs en quelques secondes.
"On note, depuis quelques années, l’avènement de la menace drone pour du renseignement ou de l’attaque par explosifs. Cette menace demeure une problématique complexe à traiter, du fait de la diversité et de la prolifération des drones à bas coûts et de leur autonomie croissante qui les immunise contre le brouillage", expliquait le ministère des Armées lors d'une présentation d'Helma-P.
Pour mieux appréhender ces technologies civiles détournées à des fins militaires, l'armée françaises s'équipe des mêmes drones et forment des spécialistes. Jeudi 6 janvier, le ministère des Armées a annoncé un contrat d'achat de plusieurs centaines de nano et micro-drones civils avec le français Flying Eye. Ils serviront entre autres de plastrons ou cibles afin d'augmenter le réalisme de l’entraînement à la détection et à la neutralisation des systèmes malveillants.

"Quand on est capable de se doter de drones très récents, très performants de la gamme civile, on est capable de mieux appréhender la menace que représentent les drones", a expliqué Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des Armées.
Ce contrat n'est pas le premier. En janvier 2021, les armées ont commandé à Parrot des centaines de micro-drones. Le fabricant français Parrot a également été sélectionné par l'armée américaine pour participer à un programme de 11 millions de dollars destiné à développer la nouvelle génération d'engins de reconnaissance.
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