Maisons pas chères : 3 villes où elles coûtent un euro

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À Détroit, Liverpool et Stoke-on-Trent, des centaines de maisons sont à vendre pour à peine un euro depuis quelques mois.
Aux États-Unis, à Détroit, vous pouvez, par exemple, acquérir une demeure de 208 m2 avec deux salles de bains, construite en 1915 pour un dollar (un peu moins d’un euro), comme en attestent de nombreuses annonces visibles sur des sites américains.

Ces prix dérisoires résultent de la faillite de la ville, qui a poussé ses habitants à fuir, en juillet dernier. Ces derniers sont prêts à tout pour se débarrasser de leurs biens désormais abandonnés et à la merci des squatteurs. Une aubaine pour les intéressés, comme les investisseurs chinois. Certains sont prêts à les acheter par 100 ou 200 (sur près de 1 000 à vendre), raconte le N Y Daily News, sans même les voir… Attention, si vous aussi vous voulez sauter sur l’occasion, sachez que la modique somme d’un dollar ne couvre pas les frais d’agence ni les travaux de remise à neuf. D’après le site radin.com, toutes dépenses comprises, une maison à Détroit vous revient à 600 euros environ, ce qui reste une sacrée affaire.
À Liverpool, au Royaume-Uni, 20 maisons mitoyennes construites pour la plupart avant 1919 sont mises en vente pour une livre, soit 1,18 euro par la mairie. Celle-ci, par manque de moyens, a décidé de compter sur les nouveaux propriétaires pour rénover ces anciens logements sociaux délabrés. Cependant, tout le monde ne peut pas se porter acquéreur puisqu’il faut habiter ou travailler à Liverpool pour y prétendre et s’engager à y vivre pendant au moins les cinq premières années suivant l’achat, sans pouvoir louer. C’est le cas de Jayalal Madde, taxi, le premier à avoir acheté l’une des maisons de briques rouges pour une livre symbolique. Il s’est engagé à rénover le lieu qui a échappé de peu à la démolition. D’après le Liverpoolecho (journal local), le nouvel habitant devra débourser près de 40 000 livres, soit près de 47 000 euros pour 6 mois de travaux avant de pouvoir y habiter.
La ville de Stoke-on-Trent, toujours en Angleterre, s’est inspirée de Liverpool. Elle propose 33 maisons à une livre dans un quartier où quatre logements sur dix sont délabrés et les prix très bas (entre 25 000 et 40 000 euros). Seules 17 maisons ont déjà été vendues. Pareil qu’à Liverpool, les acquéreurs doivent être primo-accédant, gagner au maximum 35 000 livres par an (40 000 s’ils ont des enfants), travailler dans la ville, s’engager à mettre leur nouvelle maison aux normes et à y vivre au moins les cinq premières années. Petit bémol : s’ils décident de vendre au bout des 5 ans, ils devront reverser 90 % de leur profit à la mairie, 80 % après six ans, et encore 20 % après neuf ans.