rapport du senat sur la defense anti-missile -2-LA MENACE BALISTIQUE
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rapport du senat sur la defense anti-missile -2-LA MENACE BALISTIQUE
Les missiles balistiques de théâtre représentent une menace
croissante pour nos forces déployées, les zones stratégiques et l’Europe.
Les missiles balistiques courte et moyenne portée – inférieure à
2.500 / 3.000 km – dits « de théâtre » sont mis en oeuvre par plus de vingt
pays1. Ils constituent une sorte d’« aviation du pauvre », alternative - plus
rapide, moins coûteuse et techniquement plus accessible - à une aviation de
combat. Ces missiles balistiques de théâtre ont pour objectif de contourner la
supériorité aérienne de l’adversaire.
La menace de leur emploi pourrait nous faire renoncer à intervenir en
opérations extérieures ou à revendiquer le rôle de « nation cadre » au sein
d’une coalition. Dans un scénario de rupture de telles armes pourraient
également menacer la France à partir de l’Afrique du Nord.
De par leur facilité de mise en oeuvre et leur faible coût de réalisation,
ces catégories de missiles balistiques sont celles qui sont ou qui pourraient être
développées par les pays ayant une velléité de puissance régionale, et qui sont
utilisées comme palliatif à l’absence d’aviation de combat ; elles conservent
leur intérêt face à une coalition possédant la supériorité aérienne.
Le développement d’une nouvelle génération, à l’image du SS 26
« Iskander » russe ou des B611 ou M 9 / 11 chinois voire du Fateh 110 iranien
et de son clone syrien le M600, qui conjugue précision, rapidité de mise en
oeuvre, mobilité et capacité de pénétration grâce à des manoeuvres dans les
basses couches de l’atmosphère, apporte pour la première fois une réelle
efficacité militaire à des frappes conventionnelles de missiles balistiques de
théâtre.
Par leur caractérisation, ces missiles balistiques améliorent leur effet
sur des cibles considérées comme centres stratégiques tels que les centres de
commandement et de contrôle des opérations au sol, mais aussi les porteavions
et bâtiments de projection et de commandement (BPC), qui sont à la
fois des centres de commandement des opérations et des plateformes de mise
en oeuvre de tout ou partie de la force aérienne, et les sites sensibles (les
Chinois développent actuellement une capacité balistiques anti-navire, et les
Iraniens semblent les suivre sur cette voie).
croissante pour nos forces déployées, les zones stratégiques et l’Europe.
Les missiles balistiques courte et moyenne portée – inférieure à
2.500 / 3.000 km – dits « de théâtre » sont mis en oeuvre par plus de vingt
pays1. Ils constituent une sorte d’« aviation du pauvre », alternative - plus
rapide, moins coûteuse et techniquement plus accessible - à une aviation de
combat. Ces missiles balistiques de théâtre ont pour objectif de contourner la
supériorité aérienne de l’adversaire.
La menace de leur emploi pourrait nous faire renoncer à intervenir en
opérations extérieures ou à revendiquer le rôle de « nation cadre » au sein
d’une coalition. Dans un scénario de rupture de telles armes pourraient
également menacer la France à partir de l’Afrique du Nord.
De par leur facilité de mise en oeuvre et leur faible coût de réalisation,
ces catégories de missiles balistiques sont celles qui sont ou qui pourraient être
développées par les pays ayant une velléité de puissance régionale, et qui sont
utilisées comme palliatif à l’absence d’aviation de combat ; elles conservent
leur intérêt face à une coalition possédant la supériorité aérienne.
Le développement d’une nouvelle génération, à l’image du SS 26
« Iskander » russe ou des B611 ou M 9 / 11 chinois voire du Fateh 110 iranien
et de son clone syrien le M600, qui conjugue précision, rapidité de mise en
oeuvre, mobilité et capacité de pénétration grâce à des manoeuvres dans les
basses couches de l’atmosphère, apporte pour la première fois une réelle
efficacité militaire à des frappes conventionnelles de missiles balistiques de
théâtre.
Par leur caractérisation, ces missiles balistiques améliorent leur effet
sur des cibles considérées comme centres stratégiques tels que les centres de
commandement et de contrôle des opérations au sol, mais aussi les porteavions
et bâtiments de projection et de commandement (BPC), qui sont à la
fois des centres de commandement des opérations et des plateformes de mise
en oeuvre de tout ou partie de la force aérienne, et les sites sensibles (les
Chinois développent actuellement une capacité balistiques anti-navire, et les
Iraniens semblent les suivre sur cette voie).
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