le 30 avril 1945 debarquement a l'ile d'oleron (8882 combattants)
Page 1 sur 1
le 30 avril 1945 debarquement a l'ile d'oleron (8882 combattants)
https://i.servimg.com/u/f75/14/16/37/49/73-310.jpgA la veille de la libération, l'île d'Oléron est défendue par 29 points d'appui en béton et 42 positions de campagne. Elles sont réparties tout autour de l'île et portent des noms d'animaux (puma, condor,...). L'effectif de la garnison allemande se monte à 1980 hommes (dont 200 italiens, 40 russes, 50 polonais et 25 autrichiens).
Un premier réseau de résistance, conduit par Robert Etchebarne, a été démantelé en octobre 1943. Avec l'arrivée sur le continent des troupes des FFI, la résistance se reconsitue. Elle est soutenue par les FFI qui l'approvisionne en matériel. A la veille de la libération, le groupe qui s'est nommé "Pré-salé" est composé de 200 hommes et femmes.
La libération de l'île, connue comme l'opération "Jupiter", débute le lundi 30 avril 1945, à 2h45. A cinq heures, les positions allemandes sont pillonnées par l'artillerie et, à 6 heures, 24 "landing craft" commencent le débarquement, en trois vagues successives. En une demi-heure, 700 hommes sont débarqués et établissent une tête de pont sur l'île.
Toute la journée du 30, les "landing craft" vont faire la navette ente l'île et le continent, amenant du matériel et des véhicules. Quatre tanks seront également débarqués sur deux pontons construits sur place pour l'occasion.
A 7 heures, la tête de pont est définitivement établie et les troupes progressent vers le nord. Les champs de mines doivent être traversés avec précaution et ralentissent la marche. A 12 heures, Saint-Trojan est libéré, Le Château doit attendre 20 heures pour l'être à son tour.
La tombée de la nuit arrête cette première phase de l'opération "Jupiter". Mais un nouveau débarquement se prépare, à la Perrotine, en dessous de Boyardville. Le commando "Fournier", composé de 207 volontaires des corps francs marins, débarque à 1h00, dans la nuit du premier mai.
Ils progressent de nuit, libèrent Arceau et Les Allards vers 5h, participent à la libération de Dolus, et continuent leur progression sur la Rémigeasse et La Cotinière qu'ils atteignent vers midi.
La progression des troupes débarquées la veille se poursuit vers le nord. L'état major est capturé à Saint-Pierre vers 14 heures. Chaucre, Cheray et Saint-Georges sont libérés vers 16h30, Saint-Denis et Chassiron à 18 heures. Les deux dernières poches de résistance, à Boyardville et au Ford des Saumonards tomberont un peu plus tard, vers 22 heures.
Les cloches des églises sonnèrent pour célébrer cette libération. La cloche de l'église de Saint-Georges, qui n'avait pas sonné pendant toute la guerre, est tombée sur le toit de l'église : le mouton de la cloche était vermoulu et n'a pas pu supporter d'être actionné pendant des heures !
Sur les 8882 combattants ayant pris part à la libération de l'île, on déplore 18 tués et 55 blessés. Les troupes occupantes, fortes de près de 2000 hommes ont eu une cinquantaine de tués et une soixantaine de blessés. Même si ce nombre paraît faible, c'est encore bien trop : il suffisait d'attendre 6 jours de plus, la capitulation de l'Allemagne du 7 mai 1945 !
https://i.servimg.com/u/f75/14/16/37/49/crbst_10.jpg
Un premier réseau de résistance, conduit par Robert Etchebarne, a été démantelé en octobre 1943. Avec l'arrivée sur le continent des troupes des FFI, la résistance se reconsitue. Elle est soutenue par les FFI qui l'approvisionne en matériel. A la veille de la libération, le groupe qui s'est nommé "Pré-salé" est composé de 200 hommes et femmes.
La libération de l'île, connue comme l'opération "Jupiter", débute le lundi 30 avril 1945, à 2h45. A cinq heures, les positions allemandes sont pillonnées par l'artillerie et, à 6 heures, 24 "landing craft" commencent le débarquement, en trois vagues successives. En une demi-heure, 700 hommes sont débarqués et établissent une tête de pont sur l'île.
Toute la journée du 30, les "landing craft" vont faire la navette ente l'île et le continent, amenant du matériel et des véhicules. Quatre tanks seront également débarqués sur deux pontons construits sur place pour l'occasion.
A 7 heures, la tête de pont est définitivement établie et les troupes progressent vers le nord. Les champs de mines doivent être traversés avec précaution et ralentissent la marche. A 12 heures, Saint-Trojan est libéré, Le Château doit attendre 20 heures pour l'être à son tour.
La tombée de la nuit arrête cette première phase de l'opération "Jupiter". Mais un nouveau débarquement se prépare, à la Perrotine, en dessous de Boyardville. Le commando "Fournier", composé de 207 volontaires des corps francs marins, débarque à 1h00, dans la nuit du premier mai.
Ils progressent de nuit, libèrent Arceau et Les Allards vers 5h, participent à la libération de Dolus, et continuent leur progression sur la Rémigeasse et La Cotinière qu'ils atteignent vers midi.
La progression des troupes débarquées la veille se poursuit vers le nord. L'état major est capturé à Saint-Pierre vers 14 heures. Chaucre, Cheray et Saint-Georges sont libérés vers 16h30, Saint-Denis et Chassiron à 18 heures. Les deux dernières poches de résistance, à Boyardville et au Ford des Saumonards tomberont un peu plus tard, vers 22 heures.
Les cloches des églises sonnèrent pour célébrer cette libération. La cloche de l'église de Saint-Georges, qui n'avait pas sonné pendant toute la guerre, est tombée sur le toit de l'église : le mouton de la cloche était vermoulu et n'a pas pu supporter d'être actionné pendant des heures !
Sur les 8882 combattants ayant pris part à la libération de l'île, on déplore 18 tués et 55 blessés. Les troupes occupantes, fortes de près de 2000 hommes ont eu une cinquantaine de tués et une soixantaine de blessés. Même si ce nombre paraît faible, c'est encore bien trop : il suffisait d'attendre 6 jours de plus, la capitulation de l'Allemagne du 7 mai 1945 !
https://i.servimg.com/u/f75/14/16/37/49/crbst_10.jpg
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|