une arme laser déployée
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une arme laser déployée
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Le magazine Navy on Monday a annoncé la mise en place de nouveaux plans de défense des navires déployés dans le Golfe persique dont l’équipement de l’un d’entre eux avec un laser. Cela fait des décennies que l’on entend parler de lasers dans le domaine militaire, mais c’est la première fois qu’une arme laser est déployée. Comment se fait-il qu’il ait fallu attendre autant de temps pour développer des armes laser efficaces ?
La première explication tient à la source d’alimentation d’une telle arme, qui doit être très importante, parmi d’autres défis d’ingénierie. La théorie derrière les armes laser est assez simple à comprendre: il s’agit de détruire une cible en utilisant un faisceau concentré d’énergie électromagnétique.
Les armes conventionnelles fonctionnent peu ou prou de la même manière – une balle de fusil est seulement un moyen plus tangible de délivrer une quantité létale d’énergie.
Ce concept est si simple que des gens tournent autour de cette idée depuis des millénaires. La légende veut qu’Archimède ait enflammé les voiles de navires ennemis lors du siège de Syracuse en utilisant les rayons du soleil.
Les rayons utilisés par les extraterrestres dans La Guerre des Mondes de H.G. Wells est une arme fictive utilisant elle aussi des rayons d’énergie, comme l’Etoile de la mort qui détruit la planète Aldérande dans Star Wars. Les spécialistes des systèmes de défense espèrent et annoncent l’arrivée d’armes lasers depuis la fin des années 1970. Mais la construction d’une arme laser efficace est porteuse de vastes défis techniques.
Premièrement, et avant toute chose, donc, il y a la question de l’alimentation en énergie. Même dans les meilleurs modèles, seule 20% de l’électricité qui alimente l’arme est utilisée par le laser. Pointer et concentrer le rayon laser consomme encore davantage d’énergie. En raison de ces déperditions, un laser de 20 kilowatts, capable de détruire ou d’endommager gravement une petite embarcation consomme des centaines de kilowatts d’électricité. (Comme élément de comparaison, un climatiseur de fenêtre de base consomme 1 kilowatt). Voilà pourquoi cette nouvelle arme laser est déployée sur un navire de guerre, qui dispose d’une abondante ressource en électricité.
Quand bien même on découvrirait une source d’énergie portable capable d’alimenter de manière super efficace en énergie une arme laser, nous ne pourrions pas disposer d’une arme laser portative. Une arme laser typique émet en effet trois rayons. Le premier est envoyé afin de mesurer la distorsion d’atmosphère entre la source et la cible.
Lorsqu’il revient à la machine émettrice, un ordinateur calcule les changements qui doivent être apporté au rayon pour qu’il s’adapte à l’environnement. Le second rayon est un rayon traqueur. Malgré les nombreuses descriptions de science-fiction, un laser doit resté pointé sur sa cible plusieurs secondes avant de lui infliger des dégâts sérieux et cette fonctionnalité permet au rayon de continuer de pointer une cible en mouvement. Le troisième rayon est celui qui émet la véritable onde énergétique et mesure environ un mètre de diamètre. Le laser tend à chauffer et la machine doit donc être équipée d’un système de refroidissement.
Un autre obstacle majeur explique la difficulté à déployer des armes laser sur le champ de bataille: il ne suffit pas qu’elles soient techniquement réalisables – elles doivent également être meilleures ou moins coûteuses que les armes déjà disponibles. Voilà pourquoi l’armée a introduit les premières armes laser dans des niches plutôt que de créer une armée entièrement équipée d’armes laser.
Jusqu’ici, l’arme laser la plus efficace est le Tactical High Energy Laser, assez puissant pour détruire de petits objets comme des obus de mortier en pleine course. La Marine fait face à un problème différent pour ce qui concerne les petites cibles. Il est en effet difficile de toucher de petits navires rapides avec des armes à feu conventionnelles. Un laser tactique, pointé quelques secondes seulement sur un petit navire en approche peut faire sauter son réservoir de carburant ou endommager son moteur, ce qui permettrait d’éviter une redite de l’attaque suicide contre l’USS Cole, en 2000.
Le magazine Navy on Monday a annoncé la mise en place de nouveaux plans de défense des navires déployés dans le Golfe persique dont l’équipement de l’un d’entre eux avec un laser. Cela fait des décennies que l’on entend parler de lasers dans le domaine militaire, mais c’est la première fois qu’une arme laser est déployée. Comment se fait-il qu’il ait fallu attendre autant de temps pour développer des armes laser efficaces ?
La première explication tient à la source d’alimentation d’une telle arme, qui doit être très importante, parmi d’autres défis d’ingénierie. La théorie derrière les armes laser est assez simple à comprendre: il s’agit de détruire une cible en utilisant un faisceau concentré d’énergie électromagnétique.
Les armes conventionnelles fonctionnent peu ou prou de la même manière – une balle de fusil est seulement un moyen plus tangible de délivrer une quantité létale d’énergie.
Ce concept est si simple que des gens tournent autour de cette idée depuis des millénaires. La légende veut qu’Archimède ait enflammé les voiles de navires ennemis lors du siège de Syracuse en utilisant les rayons du soleil.
Les rayons utilisés par les extraterrestres dans La Guerre des Mondes de H.G. Wells est une arme fictive utilisant elle aussi des rayons d’énergie, comme l’Etoile de la mort qui détruit la planète Aldérande dans Star Wars. Les spécialistes des systèmes de défense espèrent et annoncent l’arrivée d’armes lasers depuis la fin des années 1970. Mais la construction d’une arme laser efficace est porteuse de vastes défis techniques.
Premièrement, et avant toute chose, donc, il y a la question de l’alimentation en énergie. Même dans les meilleurs modèles, seule 20% de l’électricité qui alimente l’arme est utilisée par le laser. Pointer et concentrer le rayon laser consomme encore davantage d’énergie. En raison de ces déperditions, un laser de 20 kilowatts, capable de détruire ou d’endommager gravement une petite embarcation consomme des centaines de kilowatts d’électricité. (Comme élément de comparaison, un climatiseur de fenêtre de base consomme 1 kilowatt). Voilà pourquoi cette nouvelle arme laser est déployée sur un navire de guerre, qui dispose d’une abondante ressource en électricité.
Quand bien même on découvrirait une source d’énergie portable capable d’alimenter de manière super efficace en énergie une arme laser, nous ne pourrions pas disposer d’une arme laser portative. Une arme laser typique émet en effet trois rayons. Le premier est envoyé afin de mesurer la distorsion d’atmosphère entre la source et la cible.
Lorsqu’il revient à la machine émettrice, un ordinateur calcule les changements qui doivent être apporté au rayon pour qu’il s’adapte à l’environnement. Le second rayon est un rayon traqueur. Malgré les nombreuses descriptions de science-fiction, un laser doit resté pointé sur sa cible plusieurs secondes avant de lui infliger des dégâts sérieux et cette fonctionnalité permet au rayon de continuer de pointer une cible en mouvement. Le troisième rayon est celui qui émet la véritable onde énergétique et mesure environ un mètre de diamètre. Le laser tend à chauffer et la machine doit donc être équipée d’un système de refroidissement.
Un autre obstacle majeur explique la difficulté à déployer des armes laser sur le champ de bataille: il ne suffit pas qu’elles soient techniquement réalisables – elles doivent également être meilleures ou moins coûteuses que les armes déjà disponibles. Voilà pourquoi l’armée a introduit les premières armes laser dans des niches plutôt que de créer une armée entièrement équipée d’armes laser.
Jusqu’ici, l’arme laser la plus efficace est le Tactical High Energy Laser, assez puissant pour détruire de petits objets comme des obus de mortier en pleine course. La Marine fait face à un problème différent pour ce qui concerne les petites cibles. Il est en effet difficile de toucher de petits navires rapides avec des armes à feu conventionnelles. Un laser tactique, pointé quelques secondes seulement sur un petit navire en approche peut faire sauter son réservoir de carburant ou endommager son moteur, ce qui permettrait d’éviter une redite de l’attaque suicide contre l’USS Cole, en 2000.
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