une nouvelle activitée : URBEX
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une nouvelle activitée : URBEX
L'exploration urbaine, au sens propre, désigne le fait de recueillir des données sur des zones publiques du paysage urbain, délaissées tout ou partie du temps, en vue d'y accéder et de les utiliser. Cette activité, bien que clandestine, n'est prohibée en France que par quelques décrets, arrêtés préfectoraux, ou règlements internes de certaines administrations. Les exemples de cette activité sont rares et peu connus, pour des raisons pratiques évidentes liées à toute activité clandestine. On peut malgré tout citer celui de l'UX ou Urban eXperiment, dont l'Exploration Urbaine, au sens propre fut l'activité préliminaire, au début des années 1980.
Au sens figuré, le terme provient de la traduction littérale de l'expression urban exploration créée par Ninjalicious dans les années 1990 et désigne une activité consistant à visiter des lieux, abandonnés ou non, et en général interdits d'accès, ou tout du moins difficile d'accès. Cette expression devient populaire dans le milieu cataphile à la fin des années 1990, par le biais de reportages télévisuels. Elle marque le début de la diversification de la visite de friches en région parisienne. L'explorateur urbain apprécie la solitude des espaces situés en dehors des zones d'activité et de passage conçues comme telles : ainsi, la visite guidée de la nef d'une cathédrale sera remplacée par l'exploration nocturne de ses toits, les usines abandonnées deviennent un terrain de jeu, etc.
L'infiltration est le fait de pénétrer sans autorisation dans des lieux en activité interdits au public ou hors horaires d'ouverture. Activité faisant souvent fantasmer les explorateurs en herbe, l'infiltration est rarement une fin en soi. Le cataphile ira dans une galerie technique ou une mine en activité, le toiturophile (qui est le plus souvent confronté aux lieux en activité) passera par l'intérieur d'un bâtiment pour monter sur le toit, etc. Légalement l'infiltration est de loin la plus risquée. Lieux visités : Galeries techniques, chantiers, musée, monuments, tours
liens:
1.↑ Lazar Kunstmann, La culture en clandestins : l'UX
2.↑ Troy Paiva, Geoff Manaugh. Night Vision : The Art of Urban Exploration. Chronicle Books, 2008, p. 6.
3.↑ Définition de l'urbex par un explorateur urbain [archive]
4.↑ Barbara Glowczewski, La Cité des Cataphiles, Paris, Librairie des Méridiens, 1983
5.↑ Règles de sécurité du draining par le Cave-Clan (anglais) [archive]
6.↑ La Culture en clandestins. L'UX [archive]
7.↑ Risques liés aux gaz toxiques en milieu minier [archive]
8.↑ http://www.forbidden-places.net/ [archive]
9.↑ http://tchorski.morkitu.org/2/3202.htm [archive]
10.↑ http://www.focale-alternative.be/magazine/ [archive]
11.↑ .Lazar Kunstmann, La culture en clandestin, 2009
12.↑ Denis Vincenti, La Faune étrange des sous-sols de Paris, 52 sur la une, 1990
13.↑ Lazar Kunstmann, La culture en clandestin, 2009
14.↑ Infiltration.org [archive]
15.↑ About the Cave Clan [archive]
Au sens figuré, le terme provient de la traduction littérale de l'expression urban exploration créée par Ninjalicious dans les années 1990 et désigne une activité consistant à visiter des lieux, abandonnés ou non, et en général interdits d'accès, ou tout du moins difficile d'accès. Cette expression devient populaire dans le milieu cataphile à la fin des années 1990, par le biais de reportages télévisuels. Elle marque le début de la diversification de la visite de friches en région parisienne. L'explorateur urbain apprécie la solitude des espaces situés en dehors des zones d'activité et de passage conçues comme telles : ainsi, la visite guidée de la nef d'une cathédrale sera remplacée par l'exploration nocturne de ses toits, les usines abandonnées deviennent un terrain de jeu, etc.
L'infiltration est le fait de pénétrer sans autorisation dans des lieux en activité interdits au public ou hors horaires d'ouverture. Activité faisant souvent fantasmer les explorateurs en herbe, l'infiltration est rarement une fin en soi. Le cataphile ira dans une galerie technique ou une mine en activité, le toiturophile (qui est le plus souvent confronté aux lieux en activité) passera par l'intérieur d'un bâtiment pour monter sur le toit, etc. Légalement l'infiltration est de loin la plus risquée. Lieux visités : Galeries techniques, chantiers, musée, monuments, tours
liens:
1.↑ Lazar Kunstmann, La culture en clandestins : l'UX
2.↑ Troy Paiva, Geoff Manaugh. Night Vision : The Art of Urban Exploration. Chronicle Books, 2008, p. 6.
3.↑ Définition de l'urbex par un explorateur urbain [archive]
4.↑ Barbara Glowczewski, La Cité des Cataphiles, Paris, Librairie des Méridiens, 1983
5.↑ Règles de sécurité du draining par le Cave-Clan (anglais) [archive]
6.↑ La Culture en clandestins. L'UX [archive]
7.↑ Risques liés aux gaz toxiques en milieu minier [archive]
8.↑ http://www.forbidden-places.net/ [archive]
9.↑ http://tchorski.morkitu.org/2/3202.htm [archive]
10.↑ http://www.focale-alternative.be/magazine/ [archive]
11.↑ .Lazar Kunstmann, La culture en clandestin, 2009
12.↑ Denis Vincenti, La Faune étrange des sous-sols de Paris, 52 sur la une, 1990
13.↑ Lazar Kunstmann, La culture en clandestin, 2009
14.↑ Infiltration.org [archive]
15.↑ About the Cave Clan [archive]
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