Le drone militaire européen Neuron a réussi son envol a istre , photos et video.
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Le drone militaire européen Neuron a réussi son envol a istre , photos et video.
le premier démonstrateur d'avion de combat sans pilote, conçu par Dassault Aviation en coopération avec plusieurs industriels européens, est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération prévu d'ici à 2030.
C'est une première en Europe. Accompagné d'un chasseur Rafale, un avion de combat sans pilote (un drone), a décollé, effectué une mission et est revenu à son point de départ en France. Cet appareil aux allures d'OVNI baptisé Neuron s'est envolé à 8h20 précises ce samedi depuis le centre des essais en vol du groupe Dassault Aviation à Istres, en collaboration avec les équipes d'essais en vol de la Direction générale de l'armement. Puis il a survolé les zones peu habitées proches des étangs de Berre avant de revenir à son point de départ.
Malgré un léger vent, le vol qui a duré 25 minutes s'est parfaitement déroulé et tous les tests - simulation d'approche, haute vitesse, virages, capacité à s'aligner sur la piste et à se poser automatiquement - ont été réussis. Ces tests ont démontré notamment la maîtrise des commandes de vol dont certaines parties sont issues du jet d'affaires, le Falcon 7X. Jusqu'à la dernière minute, tout aurait pu être remis en cause. Il fallait une météo parfaite pour donner le «go». Neuron qui représente la quintessence de l'état de l'art aéronautique européen à ce jour a été fabriqué à un seul exemplaire.
Neuron est le premier démonstrateur technologique de grande taille à être développé en Europe
Prochaine étape: un démonstrateur technico-opérationnel
Il est le premier démonstrateur technologique de grande taille à être développé en Europe et est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération, le programme FCAS (Future european fighter Combat Air System) qui succédera aux chasseurs européens actuels - Rafale, Eurofighter et Gripen - d'ici à 2030 en tant qu'UCAV (véhicule aérien de combat sans pilote) ou en accompagnement d'avions de combat pilotés par l'homme. Les UCAV, comme les autres drones, joueront un rôle clef dans les guerres du futur. «Pour nous, l'important c'est de conserver et enrichir nos compétences, pour être capable de maîtriser ce futur programme. Le programme Neuron nous permet de développer des sujets technologiques un peu différents, complémentaires de ceux qui feront voler un avion de combat, et contribuer fortement à ce maintien des compétences», explique Eric Trappier, directeur général international de Dassault Aviation, maître d'œuvre de Neuron. «La prochaine étape à notre sens c'est de développer un démonstrateur non plus uniquement technologique mais technico-opérationnel en fédérant les réflexions et les travaux européens sur la question», ajoute-t-il.
Des partenaires choisis pour leur compétence
Le programme a été lancé en 2003 par Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la défense. Trois plus tard, la Direction générale de l'armement (DGA), en charge de la maîtrise d'ouvrage, a notifié le contrat au groupe Dassault Aviation désigné comme unique maître d'œuvre. Celui-ci a, dans la foulée, signé les contrats avec une poignée d'industriels choisis pour leur compétence dans leur domaine. Au total, près de la moitié de la charge de travail a été confié à l'Italien Alenia Aermacchi, au suédois Saab, EADS-Casa, composante espagnole d'EADS, au grec HAI ainsi qu'au suisse Ruag. Ils ont travaillé ensemble sur le premier aéronef militaire au monde 100% développé sur un «plateau virtuel». Et respecté le budget prévu (400 millions d'euros) et le délai imparti (six ans).
L'objectif défini dès l'origine est double: ne pas se laisser distancer par les Etats-Unis dans ce domaine stratégique où ils ont investi quelque 10 milliards de dollars, en maintenant les compétences aéronautiques européennes et en trouvant les ressorts d'une coopération efficace. En outre, c'est le seul pays, avec la France, qui a réussi à faire voler des démonstrateurs de drone de combat: les X-45 et X-47. Courant 2013, Taranis, un autre démonstrateur de drone de combat conçu par le groupe britannique BAE Systems devrait faire son premier vol d'essai. L'aéronef est plus léger avec ses 4 tonnes.
Pour un radar, Neuron n'est pas plus gros qu'un moineau
Après ce premier vol, Neuron doit effectuer une centaine de vols dont 80 à Istres et le reste en Suède et en Italie. La campagne doit permettre de valider des technologies de commandement et de contrôle d'un véhicule sans pilote, d'armement en soute et de discrétion. Et de démontrer aussi la maîtrise européenne en matière d'aérodynamique puisque l'avion a volé sans dérive verticale notamment. Neuron est aussi l'appareil le plus furtif jamais construit. Il est capable de devenir quasi invisible, de se fondre dans l'environnement. «Vu d'un radar, Neuron n'est pas plus gros qu'un moineau malgré ses 7 tonnes et son envergure équivalente à celle d'un Mirage 2000», précise Didier Gondoin, directeur général technique de Dassault Aviation.
Les technologies développées pour Neuron et Taranis pourront être utiles à Dassault et BAE qui ont été désignés par Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense et son homologue britannique fin juillet pour mener ensemble des études de faisabilité sur le FCAS. Un contrat d'études de 6 millions d'euros leurs a été notifié. «Neuron inaugure la prochaine génération d'aéronefs de combat, qu'ils soient pilotés ou non, avec l'ambition de préserver l'autonomie européenne dans ce domaine. C'est un défi majeur tant sur le plan technologique qu'industriel», a affirmé Jean-Yves le Drian dans un communiqué
https://i.servimg.com/u/f46/14/16/37/49/cb485610.jpghttps://i.servimg.com/u/f46/14/16/37/49/65ef4a10.jpg
C'est une première en Europe. Accompagné d'un chasseur Rafale, un avion de combat sans pilote (un drone), a décollé, effectué une mission et est revenu à son point de départ en France. Cet appareil aux allures d'OVNI baptisé Neuron s'est envolé à 8h20 précises ce samedi depuis le centre des essais en vol du groupe Dassault Aviation à Istres, en collaboration avec les équipes d'essais en vol de la Direction générale de l'armement. Puis il a survolé les zones peu habitées proches des étangs de Berre avant de revenir à son point de départ.
Malgré un léger vent, le vol qui a duré 25 minutes s'est parfaitement déroulé et tous les tests - simulation d'approche, haute vitesse, virages, capacité à s'aligner sur la piste et à se poser automatiquement - ont été réussis. Ces tests ont démontré notamment la maîtrise des commandes de vol dont certaines parties sont issues du jet d'affaires, le Falcon 7X. Jusqu'à la dernière minute, tout aurait pu être remis en cause. Il fallait une météo parfaite pour donner le «go». Neuron qui représente la quintessence de l'état de l'art aéronautique européen à ce jour a été fabriqué à un seul exemplaire.
Neuron est le premier démonstrateur technologique de grande taille à être développé en Europe
Prochaine étape: un démonstrateur technico-opérationnel
Il est le premier démonstrateur technologique de grande taille à être développé en Europe et est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération, le programme FCAS (Future european fighter Combat Air System) qui succédera aux chasseurs européens actuels - Rafale, Eurofighter et Gripen - d'ici à 2030 en tant qu'UCAV (véhicule aérien de combat sans pilote) ou en accompagnement d'avions de combat pilotés par l'homme. Les UCAV, comme les autres drones, joueront un rôle clef dans les guerres du futur. «Pour nous, l'important c'est de conserver et enrichir nos compétences, pour être capable de maîtriser ce futur programme. Le programme Neuron nous permet de développer des sujets technologiques un peu différents, complémentaires de ceux qui feront voler un avion de combat, et contribuer fortement à ce maintien des compétences», explique Eric Trappier, directeur général international de Dassault Aviation, maître d'œuvre de Neuron. «La prochaine étape à notre sens c'est de développer un démonstrateur non plus uniquement technologique mais technico-opérationnel en fédérant les réflexions et les travaux européens sur la question», ajoute-t-il.
Des partenaires choisis pour leur compétence
Le programme a été lancé en 2003 par Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la défense. Trois plus tard, la Direction générale de l'armement (DGA), en charge de la maîtrise d'ouvrage, a notifié le contrat au groupe Dassault Aviation désigné comme unique maître d'œuvre. Celui-ci a, dans la foulée, signé les contrats avec une poignée d'industriels choisis pour leur compétence dans leur domaine. Au total, près de la moitié de la charge de travail a été confié à l'Italien Alenia Aermacchi, au suédois Saab, EADS-Casa, composante espagnole d'EADS, au grec HAI ainsi qu'au suisse Ruag. Ils ont travaillé ensemble sur le premier aéronef militaire au monde 100% développé sur un «plateau virtuel». Et respecté le budget prévu (400 millions d'euros) et le délai imparti (six ans).
L'objectif défini dès l'origine est double: ne pas se laisser distancer par les Etats-Unis dans ce domaine stratégique où ils ont investi quelque 10 milliards de dollars, en maintenant les compétences aéronautiques européennes et en trouvant les ressorts d'une coopération efficace. En outre, c'est le seul pays, avec la France, qui a réussi à faire voler des démonstrateurs de drone de combat: les X-45 et X-47. Courant 2013, Taranis, un autre démonstrateur de drone de combat conçu par le groupe britannique BAE Systems devrait faire son premier vol d'essai. L'aéronef est plus léger avec ses 4 tonnes.
Pour un radar, Neuron n'est pas plus gros qu'un moineau
Après ce premier vol, Neuron doit effectuer une centaine de vols dont 80 à Istres et le reste en Suède et en Italie. La campagne doit permettre de valider des technologies de commandement et de contrôle d'un véhicule sans pilote, d'armement en soute et de discrétion. Et de démontrer aussi la maîtrise européenne en matière d'aérodynamique puisque l'avion a volé sans dérive verticale notamment. Neuron est aussi l'appareil le plus furtif jamais construit. Il est capable de devenir quasi invisible, de se fondre dans l'environnement. «Vu d'un radar, Neuron n'est pas plus gros qu'un moineau malgré ses 7 tonnes et son envergure équivalente à celle d'un Mirage 2000», précise Didier Gondoin, directeur général technique de Dassault Aviation.
Les technologies développées pour Neuron et Taranis pourront être utiles à Dassault et BAE qui ont été désignés par Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense et son homologue britannique fin juillet pour mener ensemble des études de faisabilité sur le FCAS. Un contrat d'études de 6 millions d'euros leurs a été notifié. «Neuron inaugure la prochaine génération d'aéronefs de combat, qu'ils soient pilotés ou non, avec l'ambition de préserver l'autonomie européenne dans ce domaine. C'est un défi majeur tant sur le plan technologique qu'industriel», a affirmé Jean-Yves le Drian dans un communiqué
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