La bataille navale de No Ryang est la dernière bataille de la guerre Imjin, qui oppose la Corée de la dynastie Chosŏn et la Chine de la dynastie Ming à l'empire japonais de Hideyoshi Toyotomi de 1592 à 1598.bataille fondatrice de la corée .
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La bataille navale de No Ryang est la dernière bataille de la guerre Imjin, qui oppose la Corée de la dynastie Chosŏn et la Chine de la dynastie Ming à l'empire japonais de Hideyoshi Toyotomi de 1592 à 1598.bataille fondatrice de la corée .
La bataille navale de No Ryang est la dernière bataille de la guerre Imjin, qui oppose la Corée de la dynastie Chosŏn et la Chine de la dynastie Ming à l'empire japonais de Hideyoshi Toyotomi de 1592 à 1598. Les flottes belligérantes sont menées, du côté sino-coréen, par l'amiral Yi Sun-sin et par le Chinois Chen Lin, tandis que, du côté japonais, Shimazu Yoshihiro est le commandant de la flotte.
Elle se déroule le 16 décembre 1598 (19 novembre 1598 dans le calendrier lunaire) et se conclut par la victoire de la flotte des bateaux tortues de l'amiral Yi Sun-sin, qui périt au cours de la bataille, victime d'un tir d'arquebuse.
Cette bataille marque la toute première utilisation du Kòbuk-Sòn ou Keobukseon (bateau tortue), premier navire blindé à livrer bataille en haute mer. L'amiral Yi lui-même avait conçu les plans de ce navire, aujourd'hui perdus. Après cette défaite, les Japonais abandonnent provisoirement l'idée de conquérir la péninsule coréenne
Après plusieurs revers maritimes et terrestres, l'armée japonaise a été repoussée vers son réseau de forteresses wajō (和城, Waeseong en coréen), situées sur la côte sud-est de la péninsule coréenne. Cependant, les wajō ne peuvent accueillir la totalité de l'armée japonaise. Aussi, en juin 1598, Hideyoshi Toyotomi ordonne à environ 70 000 hommes de retourner au Japon. Le 18 septembre de la même année, Hideyoshi meurt au château Fushimi de Kyoto. Ses derniers ordres concernent le retrait des forces de garnison restantes du réseau de wajō. Cependant, à cause de la forte présence de navires Chosŏn et Ming, les soldats japonais ne peuvent rejoindre le Japon et sont contraints à rester dans la relative sécurité de leurs forteresses.
La forteresse de Suncheon, la plus à l'ouest du réseau de wajō japonais, contient 14 000 soldats commandés par Konishi Yukinaga, qui fut le chef de l'avant-garde japonaise durant la première invasion en 1592. L'amiral Yi Sun-sin et Chen Lin bloquent la retraite de Konishi. Ce dernier tenta de convaincre Chen Lin de lever le blocus en lui envoyant de nombreux présents. Si ce dernier accepte de retirer la flotte sino-coréenne, l'amiral Yi, lui, refuse.
Le 15 décembre 1598, environ 20 000 soldats en provenance des wajō de Goseong, Sacheon et Namhae embarqués sur 500 navires, commencent à se masser à l'est du détroit de No Ryang et tentent de briser le blocus de Suncheon. Le commandant de cette flotte est Shimazu Yoshihiro, chef du wajō de Sacheon.
L'objectif de la flotte sino-coréenne est d'empêcher la rencontre entre les forces de Shimazu et celles de Konishi, aussi elle attaque et bat la flotte de Shimazu. L'objectif de Shimazu par contre est de remonter le détroit de No Ryang et de rejoindre l'armée de Konishi avant de se retirer sur Pusan. Shimazu sait que Konishi pourrait tenter de créer des dissensions entre les alliés sino-coréens, et espère que la flotte ennemie serait occupée ailleurs ou à maintenir le blocus, se rendant vulnérable à une attaque sur un autre front.
la bataille :
La flotte sino-coréenne attend Shimazu à l'embouchure ouest du détroit de No Ryang. La bataille débute à 2 heures, au matin du 16 décembre 1598.
Comme lors des batailles précédentes de l'amiral Yi, les Japonais sont incapables de répondre aux attaques des canons chinois et coréens qui les empêchent de bouger. L'étroitesse du détroit limite également la manœuvrabilité.
Lorsque la flotte japonaise est significativement endommagée, Chen Lin ordonne à sa flotte d'engager la mêlée. Cependant, cela permet aux arquebusiers japonais d'utiliser leurs tactiques traditionnelles d'abordage. Lorsque le vaisseau amiral de Chen Lin est attaqué, Yi Sun-sin ordonne à sa propre flotte d'engager également le corps à corps.
Song Hui-rip, capitaine du vaisseau amiral de Yi Sun-sin, est touché au casque par une balle d'arquebuse et tombe dans le coma. Les navires sont si proches que les coréens peuvent lancer du bois enflammé sur le pont des vaisseaux japonais. Les tirs d'arquebuse japonais forcent les marins chinois à se baisser. Plusieurs navires abordent le vaisseau amiral de Chen Lin et, dans le corps à corps qui suit, le fils du commandant chinois est grièvement blessé par un coup d'épée destiné à son père. En voyant que Chen Lin est en difficulté, Deng Zilong, l'autre commandant Ming et 200 hommes de sa garde personnelle sont transférés sur un panokseon coréen (un des deux que Yi avait offert aux Chinois) et part à son secours.
Cependant, plusieurs vaisseaux Ming, confondant le panokseon avec un navire japonais, ouvrent le feu sur lui et l'endommagent. Le navire dérive jusqu'à des vaisseaux japonais qui l'abordent et tuent tout son équipage, dont Deng Zilong.
Vers le milieu de la bataille, lorsque l'aube s'apprête à poindre, plus de la moitié des navires de Shimazu ont été coulés ou capturés par la flotte sino-coréenne. On dit que le vaisseau amiral de Shimazu Yoshihiro a été coulé et que Shimazu lui-même s'est agrippé à un bout de bois tandis que, au moyen de grappins, des soldats chinois ont tenté de monter à bord du navire. Des vaisseaux japonais viennent au secours de Shimazu et le mettent en sécurité. Au cours du combat, les vaisseaux s'affrontent tout le long du détroit, de l'embouchure ouest à l'embouchure est. Les navires japonais subissent de gros dommages et commencent à battre en retraite le long de la côté méridionale de l'île de Namhae, près de Pusan.
À l'issue de la bataille, la flotte japonaise bat en retraite. L'amiral Yi ordonne la poursuite. Lors de celle-ci, il reçoit un tir d'arquebuse au niveau de l'aisselle gauche venant d'un navire japonais. Conscient que le coup est mortel, il aurait alors murmuré « La bataille est à son paroxysme, n'annoncez pas ma mort... » avant de rendre l'âme.
Son fils ainé Yi Hoe et son neveu Yi Wan auraient alors pris son corps pour le transporter dans sa cabine avant qu'un soldat ne remarque la mort de l'amiral. Pour poursuivre la bataille, Yi Wan aurait alors revêtu la cuirasse de son oncle et annoncé par tambour de guerre au reste de la flotte que le combat continuait.
Le vaisseau amiral vient au secours du navire du commandant chinois Chen Lin, mal-en-point lors de la bataille. Ce dernier aurait alors demandé à voir l'amiral Yi pour le remercier personnellement, mais rencontre à la place Yi Wan qui lui annonce la mort de Yi Sun-sin. Chen Lin aurait été tellement choqué par cette annonce qu'il serait tombé trois fois par terre, avant se marteler la poitrine, en larmes.
La nouvelle de la mort de l'amiral se répand rapidement dans la flotte alliée et les marins et soldats des deux flottes auraient alors poussés de nombreux cris de lamentations.
https://i.servimg.com/u/f46/14/16/37/49/turtle10.jpghttps://i.servimg.com/u/f46/14/16/37/49/navalz10.jpghttps://i.servimg.com/u/f46/14/16/37/49/kobuks10.jpghttps://i.servimg.com/u/f46/14/16/37/49/800px-10.pnghttps://i.servimg.com/u/f46/14/16/37/49/450px-10.jpg
Elle se déroule le 16 décembre 1598 (19 novembre 1598 dans le calendrier lunaire) et se conclut par la victoire de la flotte des bateaux tortues de l'amiral Yi Sun-sin, qui périt au cours de la bataille, victime d'un tir d'arquebuse.
Cette bataille marque la toute première utilisation du Kòbuk-Sòn ou Keobukseon (bateau tortue), premier navire blindé à livrer bataille en haute mer. L'amiral Yi lui-même avait conçu les plans de ce navire, aujourd'hui perdus. Après cette défaite, les Japonais abandonnent provisoirement l'idée de conquérir la péninsule coréenne
Après plusieurs revers maritimes et terrestres, l'armée japonaise a été repoussée vers son réseau de forteresses wajō (和城, Waeseong en coréen), situées sur la côte sud-est de la péninsule coréenne. Cependant, les wajō ne peuvent accueillir la totalité de l'armée japonaise. Aussi, en juin 1598, Hideyoshi Toyotomi ordonne à environ 70 000 hommes de retourner au Japon. Le 18 septembre de la même année, Hideyoshi meurt au château Fushimi de Kyoto. Ses derniers ordres concernent le retrait des forces de garnison restantes du réseau de wajō. Cependant, à cause de la forte présence de navires Chosŏn et Ming, les soldats japonais ne peuvent rejoindre le Japon et sont contraints à rester dans la relative sécurité de leurs forteresses.
La forteresse de Suncheon, la plus à l'ouest du réseau de wajō japonais, contient 14 000 soldats commandés par Konishi Yukinaga, qui fut le chef de l'avant-garde japonaise durant la première invasion en 1592. L'amiral Yi Sun-sin et Chen Lin bloquent la retraite de Konishi. Ce dernier tenta de convaincre Chen Lin de lever le blocus en lui envoyant de nombreux présents. Si ce dernier accepte de retirer la flotte sino-coréenne, l'amiral Yi, lui, refuse.
Le 15 décembre 1598, environ 20 000 soldats en provenance des wajō de Goseong, Sacheon et Namhae embarqués sur 500 navires, commencent à se masser à l'est du détroit de No Ryang et tentent de briser le blocus de Suncheon. Le commandant de cette flotte est Shimazu Yoshihiro, chef du wajō de Sacheon.
L'objectif de la flotte sino-coréenne est d'empêcher la rencontre entre les forces de Shimazu et celles de Konishi, aussi elle attaque et bat la flotte de Shimazu. L'objectif de Shimazu par contre est de remonter le détroit de No Ryang et de rejoindre l'armée de Konishi avant de se retirer sur Pusan. Shimazu sait que Konishi pourrait tenter de créer des dissensions entre les alliés sino-coréens, et espère que la flotte ennemie serait occupée ailleurs ou à maintenir le blocus, se rendant vulnérable à une attaque sur un autre front.
la bataille :
La flotte sino-coréenne attend Shimazu à l'embouchure ouest du détroit de No Ryang. La bataille débute à 2 heures, au matin du 16 décembre 1598.
Comme lors des batailles précédentes de l'amiral Yi, les Japonais sont incapables de répondre aux attaques des canons chinois et coréens qui les empêchent de bouger. L'étroitesse du détroit limite également la manœuvrabilité.
Lorsque la flotte japonaise est significativement endommagée, Chen Lin ordonne à sa flotte d'engager la mêlée. Cependant, cela permet aux arquebusiers japonais d'utiliser leurs tactiques traditionnelles d'abordage. Lorsque le vaisseau amiral de Chen Lin est attaqué, Yi Sun-sin ordonne à sa propre flotte d'engager également le corps à corps.
Song Hui-rip, capitaine du vaisseau amiral de Yi Sun-sin, est touché au casque par une balle d'arquebuse et tombe dans le coma. Les navires sont si proches que les coréens peuvent lancer du bois enflammé sur le pont des vaisseaux japonais. Les tirs d'arquebuse japonais forcent les marins chinois à se baisser. Plusieurs navires abordent le vaisseau amiral de Chen Lin et, dans le corps à corps qui suit, le fils du commandant chinois est grièvement blessé par un coup d'épée destiné à son père. En voyant que Chen Lin est en difficulté, Deng Zilong, l'autre commandant Ming et 200 hommes de sa garde personnelle sont transférés sur un panokseon coréen (un des deux que Yi avait offert aux Chinois) et part à son secours.
Cependant, plusieurs vaisseaux Ming, confondant le panokseon avec un navire japonais, ouvrent le feu sur lui et l'endommagent. Le navire dérive jusqu'à des vaisseaux japonais qui l'abordent et tuent tout son équipage, dont Deng Zilong.
Vers le milieu de la bataille, lorsque l'aube s'apprête à poindre, plus de la moitié des navires de Shimazu ont été coulés ou capturés par la flotte sino-coréenne. On dit que le vaisseau amiral de Shimazu Yoshihiro a été coulé et que Shimazu lui-même s'est agrippé à un bout de bois tandis que, au moyen de grappins, des soldats chinois ont tenté de monter à bord du navire. Des vaisseaux japonais viennent au secours de Shimazu et le mettent en sécurité. Au cours du combat, les vaisseaux s'affrontent tout le long du détroit, de l'embouchure ouest à l'embouchure est. Les navires japonais subissent de gros dommages et commencent à battre en retraite le long de la côté méridionale de l'île de Namhae, près de Pusan.
À l'issue de la bataille, la flotte japonaise bat en retraite. L'amiral Yi ordonne la poursuite. Lors de celle-ci, il reçoit un tir d'arquebuse au niveau de l'aisselle gauche venant d'un navire japonais. Conscient que le coup est mortel, il aurait alors murmuré « La bataille est à son paroxysme, n'annoncez pas ma mort... » avant de rendre l'âme.
Son fils ainé Yi Hoe et son neveu Yi Wan auraient alors pris son corps pour le transporter dans sa cabine avant qu'un soldat ne remarque la mort de l'amiral. Pour poursuivre la bataille, Yi Wan aurait alors revêtu la cuirasse de son oncle et annoncé par tambour de guerre au reste de la flotte que le combat continuait.
Le vaisseau amiral vient au secours du navire du commandant chinois Chen Lin, mal-en-point lors de la bataille. Ce dernier aurait alors demandé à voir l'amiral Yi pour le remercier personnellement, mais rencontre à la place Yi Wan qui lui annonce la mort de Yi Sun-sin. Chen Lin aurait été tellement choqué par cette annonce qu'il serait tombé trois fois par terre, avant se marteler la poitrine, en larmes.
La nouvelle de la mort de l'amiral se répand rapidement dans la flotte alliée et les marins et soldats des deux flottes auraient alors poussés de nombreux cris de lamentations.
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