Sarthe : Famas et mitrailleuse volés lors d’un exercice militaire
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Sarthe : Famas et mitrailleuse volés lors d’un exercice militaire
Dans la nuit du 10 au 11 décembre dernier, dans le cadre d’un vaste entraînement mené depuis le début novembre sur les 850 hectares de la base de Champagné (Sarthe), une section d’une trentaine d’hommes du 2e régiment d’infanterie de marine bivouaque en pleine forêt.
Au petit matin, surprise ! Deux armes de guerre manquent à l’appel. Il s’agit d’un fusil d’assaut automatique Famas qui équipe les soldats français. Et, plus inquiétant, d’une mitrailleuse portable « minimi », dont les munitions peuvent rentrer dans un blindage comme dans du beurre.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Deux armes de guerre auraient disparu lors d’un exercice nocturne d’une section du 2e RIMa de Champagné (72) qui bivouaquait en forêt. Une information judiciaire pour vol en réunion a été ouverte.
En pleine nuit, des soldats endormis détroussés par des rôdeurs qui emportent un fusil d’assaut et une mitrailleuse portable pesant plus de 20 kg. Ce n’est pas un nouvel épisode des aventures burlesques de la 7e compagnie, mais une affaire jugée extrêmement sérieuse par l’armée. Elle a elle-même initié une enquête interne pour tirer tout cela au clair.
Bivouac en forêt
Dans la nuit du 10 au 11 décembre dernier, dans le cadre d’un vaste entraînement mené depuis le début novembre sur les 850 hectares de la base de Champagné (Sarthe), une section d’une trentaine d’hommes du 2e régiment d’infanterie de marine bivouaque en pleine forêt.
Au petit matin, surprise ! Deux armes de guerre manquent à l’appel. Il s’agit d’un fusil d’assaut automatique Famas qui équipe les soldats français. Et, plus inquiétant, d’une mitrailleuse portable « minimi », dont les munitions peuvent rentrer dans un blindage comme dans du beurre. Heureusement, ces armes n’étaient pas chargées.
Information judiciaire ouverte pour vol en réunion
Informé de cette disparition, le Parquet du Mans a ouvert, le 19 décembre dernier, une information judiciaire contre X pour vol en réunion. Entre-temps, c’est le branle-bas de combat sur le camp d’Auvours, à Champagné. « Pendant une semaine, près de 450 marsouins ont participé à une fouille minutieuse des environs du lieu où les armes ont disparu, mais aussi de toute la base et des véhicules entrant ou sortant du camp, indique le capitaine Graillat, officier de communication du 2e RIMa. Des renforts du génie et des hommes grenouilles ont sondé toutes les zones humides. »
Volées par les militaires ?
Si aucune hypothèse n’est écartée par les gendarmes saisis de l’enquête, la théorie d’un vol commis par des soldats eux-mêmes est loin de relever du phantasme. D’autant plus, qu’en théorie, les marsouins doivent dormir avec leurs armes, en les portant parfois attachées autour du cou. « De toute façon, il y aura des sanctions, prévient le capitaine Graillat. Mais on attend d’abord le résultat de l’enquête. »
Au petit matin, surprise ! Deux armes de guerre manquent à l’appel. Il s’agit d’un fusil d’assaut automatique Famas qui équipe les soldats français. Et, plus inquiétant, d’une mitrailleuse portable « minimi », dont les munitions peuvent rentrer dans un blindage comme dans du beurre.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Deux armes de guerre auraient disparu lors d’un exercice nocturne d’une section du 2e RIMa de Champagné (72) qui bivouaquait en forêt. Une information judiciaire pour vol en réunion a été ouverte.
En pleine nuit, des soldats endormis détroussés par des rôdeurs qui emportent un fusil d’assaut et une mitrailleuse portable pesant plus de 20 kg. Ce n’est pas un nouvel épisode des aventures burlesques de la 7e compagnie, mais une affaire jugée extrêmement sérieuse par l’armée. Elle a elle-même initié une enquête interne pour tirer tout cela au clair.
Bivouac en forêt
Dans la nuit du 10 au 11 décembre dernier, dans le cadre d’un vaste entraînement mené depuis le début novembre sur les 850 hectares de la base de Champagné (Sarthe), une section d’une trentaine d’hommes du 2e régiment d’infanterie de marine bivouaque en pleine forêt.
Au petit matin, surprise ! Deux armes de guerre manquent à l’appel. Il s’agit d’un fusil d’assaut automatique Famas qui équipe les soldats français. Et, plus inquiétant, d’une mitrailleuse portable « minimi », dont les munitions peuvent rentrer dans un blindage comme dans du beurre. Heureusement, ces armes n’étaient pas chargées.
Information judiciaire ouverte pour vol en réunion
Informé de cette disparition, le Parquet du Mans a ouvert, le 19 décembre dernier, une information judiciaire contre X pour vol en réunion. Entre-temps, c’est le branle-bas de combat sur le camp d’Auvours, à Champagné. « Pendant une semaine, près de 450 marsouins ont participé à une fouille minutieuse des environs du lieu où les armes ont disparu, mais aussi de toute la base et des véhicules entrant ou sortant du camp, indique le capitaine Graillat, officier de communication du 2e RIMa. Des renforts du génie et des hommes grenouilles ont sondé toutes les zones humides. »
Volées par les militaires ?
Si aucune hypothèse n’est écartée par les gendarmes saisis de l’enquête, la théorie d’un vol commis par des soldats eux-mêmes est loin de relever du phantasme. D’autant plus, qu’en théorie, les marsouins doivent dormir avec leurs armes, en les portant parfois attachées autour du cou. « De toute façon, il y aura des sanctions, prévient le capitaine Graillat. Mais on attend d’abord le résultat de l’enquête. »
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