Défense : les chefs d’état-major réservés sur la capacité de l’armée française à mener une guerre de «haute intensité»
Page 1 sur 1
Défense : les chefs d’état-major réservés sur la capacité de l’armée française à mener une guerre de «haute intensité»
Les chefs des différents corps d’armée ont été auditionnés en juillet par la nouvelle commission de la défense de l’Assemblée nationale. Les comptes rendus ont été publiés début août.
En ce qui concerne l’armée de terre, la quantité de matériel et de munitions manque, a expliqué son chef d’état-major. Pierre Schill a expliqué aux députés qu’il était «nécessaire de réinvestir dans l’entretien programmé des matériels, de reconstituer des stocks pour améliorer l’activité».
Côté armée de l’Air et de l’Espace, le major général Frédéric Parisot a rappelé que depuis 1996 une base aérienne est fermée par an et que les effectifs ont chuté de 30% au cours de la loi de programmation militaire de 2014-2019. Aujourd’hui, l’armée de l’air ne dispose plus que de 195 avions de chasse, (contre 750 avions de chasse il y a 36 ans).
La Marine nationale connaît le même problème de masse. «Depuis 1945, la marine n’a jamais été aussi petite qu’aujourd’hui», a alerté à son tour l’amiral Pierre Vandier. Elle va continuer de voir «sa taille diminuer pendant les deux prochaines années», prédit-il.
En 2023, le budget de la défense devrait être en hausse de 3 milliards d’euros pour atteindre 44 milliards d’euros. Le niveau de l’inflation et la nécessité économique de tenir les déficits rendent cependant l’équation presque impossible.
Le Figaro
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum