Le légionnaire de 1ère classe Kévin Clément (22 ans), tué au combat
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Le légionnaire de 1ère classe Kévin Clément (22 ans), tué au combat
Le légionnaire de 1ère classe Kévin Clément, « tué au combat », lundi au Mali, appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône), le même que le légionnaire décédé vendredi.Ce décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major.
Kévin Clément était engagé « dans une action de harcèlement zonal » et « de ratissage contre les groupes armés terroristes », selon un communiqué de l’état-major des armées. « Prise à partie à courte distance, l’unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d’un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi », a-t-il précisé. « Il a été évacué par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté ».Vendredi, le brigadier Dmytro Martynyouk, légionnaire du même régiment, avait lui même succombé à des blessures infligées le 23 avril au Mali par l’explosion d’un engin explosif improvisé.
Ces dernières semaines, l’armée française a multiplié les offensives au Sahel, y revendiquant la « neutralisation » de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l’année.
Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4 500 à 5 100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d’inverser le rapport de force sur le terrain, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.
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