l'exercice Croix du Sud 2018 -avec les forces françaises de Nouvelle-Calédonie -
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l'exercice Croix du Sud 2018 -avec les forces françaises de Nouvelle-Calédonie -
Dimanche 20 mai 2018 la phase active de l'exercice Croix du Sud a débuté. Tous les deux ans, les forces françaises de Nouvelle-Calédonie organisent cet exercice majeur visant à faire collaborer les forces armées du Pacifique Sud. Le but est de préparer une intervention en cas de crise humanitaire avec un climat sécuritaire instable. Un scénario proche de la réalité puisque les états de la régions sont régulièrement victimes de catastrophes naturelles nécessitant l'intervention de moyens lourds dont seules les armées disposent.
Croix du Sud existe depuis 20 ans mais il s'agit de l'édition la plus importante jamais organisée. Cette année 1 800 hommes et femmes sont mobilisés. Du côté des moyens aériens, on retrouve treize aéronefs dont trois Casa et deux Guardian français, un C-130 néo zélandais, un C-27J australien, deux NH90 néo zélandais et deux Puma de l'armée de l'Air. Le dispositif naval est important également. Il comprend notamment les bâtiments amphibies Choules (Australie) et Canterbury (Nouvelle Zélande), la frégate de surveillance Vendémiaire, le bâtiment multi missions d'Entrecasteaux et plusieurs patrouilleurs.
Le scénario prévoit l'intervention depuis la mer et depuis le sud de la Nouvelle Calédonie d'une force devant se déployer au nord ouest de l'île. Ce contingent multi national (Comprenant en plus des français, des australiens et des néo zélandais, des militaires américains, tongiens, fidjiens et ni vanuatus) doit sécuriser une zone à partir de laquelle il pourra venir en aide à des populations touchées par une catastrophe naturelle. Le tout dans un climat d'instabilité politique.
Commandée depuis la base aérienne aérienne 186 de Tontouta, la composante aérienne joue un rôle majeur dans l'exercice. Le 19 mai une patrouille composée des deux Puma de l'armée de l'Air et des deux NH90 néo zélandais a déposé des commandos devant préparer le lendemain l'arrivée du gros des troupes. Le 20 mai à l'aube une compagnie était parachutée sur un aérodrome dont elle prenait le contrôle. Dans le même temps des troupes débarquaient depuis la mer en deux points. Une quatrième force prenait le contrôle d'une autre piste d'aviation. Un pont aérien a été rapidement mis en oeuvre sur les deux aérodromes pour apporter des troupes supplémentaires et du matériel tandis que l'un des Puma restait en alerte pour une éventuelle évacuation sanitaire. Durant toute l'opération un Guardian de la Marine Nationale assurait des missions de surveillance. Les moyens aériens seront par la suite employés pour évacuer des populations puis pour démonter le dispositif.
Pendant ce temps malgré l'exercice, les forces françaises ont poursuivi leurs missions régulières puisque dans la nuit du 17 au 18 mai, un Casa de l'escadron de transport 52 s'est rendu à Futuna pour y réaliser l'évacuation sanitaire de deux personnes. A cette occasion son équipage a réalisé le premier posé de nuit sur cette piste non balisée.
Avec la venue du président de la République Emmanuel Macron il y a quelques semaines en Nouvelle-Calédonie l'exercice Croix du Sud prend une nouvelle dimension. Ce dernier a en effet rappelé sa volonté de coopérer avec les pays de la régions. Croix du Sud permet au forces armées françaises de jouer un rôle moteur dans cette zone.
Croix du Sud existe depuis 20 ans mais il s'agit de l'édition la plus importante jamais organisée. Cette année 1 800 hommes et femmes sont mobilisés. Du côté des moyens aériens, on retrouve treize aéronefs dont trois Casa et deux Guardian français, un C-130 néo zélandais, un C-27J australien, deux NH90 néo zélandais et deux Puma de l'armée de l'Air. Le dispositif naval est important également. Il comprend notamment les bâtiments amphibies Choules (Australie) et Canterbury (Nouvelle Zélande), la frégate de surveillance Vendémiaire, le bâtiment multi missions d'Entrecasteaux et plusieurs patrouilleurs.
Le scénario prévoit l'intervention depuis la mer et depuis le sud de la Nouvelle Calédonie d'une force devant se déployer au nord ouest de l'île. Ce contingent multi national (Comprenant en plus des français, des australiens et des néo zélandais, des militaires américains, tongiens, fidjiens et ni vanuatus) doit sécuriser une zone à partir de laquelle il pourra venir en aide à des populations touchées par une catastrophe naturelle. Le tout dans un climat d'instabilité politique.
Commandée depuis la base aérienne aérienne 186 de Tontouta, la composante aérienne joue un rôle majeur dans l'exercice. Le 19 mai une patrouille composée des deux Puma de l'armée de l'Air et des deux NH90 néo zélandais a déposé des commandos devant préparer le lendemain l'arrivée du gros des troupes. Le 20 mai à l'aube une compagnie était parachutée sur un aérodrome dont elle prenait le contrôle. Dans le même temps des troupes débarquaient depuis la mer en deux points. Une quatrième force prenait le contrôle d'une autre piste d'aviation. Un pont aérien a été rapidement mis en oeuvre sur les deux aérodromes pour apporter des troupes supplémentaires et du matériel tandis que l'un des Puma restait en alerte pour une éventuelle évacuation sanitaire. Durant toute l'opération un Guardian de la Marine Nationale assurait des missions de surveillance. Les moyens aériens seront par la suite employés pour évacuer des populations puis pour démonter le dispositif.
Pendant ce temps malgré l'exercice, les forces françaises ont poursuivi leurs missions régulières puisque dans la nuit du 17 au 18 mai, un Casa de l'escadron de transport 52 s'est rendu à Futuna pour y réaliser l'évacuation sanitaire de deux personnes. A cette occasion son équipage a réalisé le premier posé de nuit sur cette piste non balisée.
Avec la venue du président de la République Emmanuel Macron il y a quelques semaines en Nouvelle-Calédonie l'exercice Croix du Sud prend une nouvelle dimension. Ce dernier a en effet rappelé sa volonté de coopérer avec les pays de la régions. Croix du Sud permet au forces armées françaises de jouer un rôle moteur dans cette zone.
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