Sauts sous-oxy : Les forces spéciales s’entrainent à Pau !saut type ISV
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Sauts sous-oxy : Les forces spéciales s’entrainent à Pau !saut type ISV
le COS et la BFST organisent un entrainement au saut en parachute à Pau. Il s’agit plus particulièrement de l’ISV, une technique pointue de sauts, effectués de nuit et sous oxygène dans la plus grande discrétion avec un largage à plus de 7500 mètres d’altitude.
L’ouverture du parachute est suivie d’une dérive sur plusieurs dizaines de kilomètres en fonction des conditions météo. L’atterrissage se fait sans balisage, dans des zones non reconnues et souvent en espace restreint. Ce procédé de mise en place particulièrement efficace permet d’assurer à la fois la sûreté de l’aéronef volant à très grande hauteur et une totale discrétion dans l’infiltration des opérateurs, respectant ainsi les exigences des opérations spéciales.
Seuls quelques personnels issus des unités du commandement des opérations spéciales mettent en œuvre cette capacité d’infiltration sous voile à très grande hauteur au sein des armées. Beaucoup d’entre eux sont présents pour l’entrainement qui s’inscrit dans le cadre d’un exercice tactique combinant des phases de mise à terre suivies de missions à réaliser au sol : le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine et le 13e régiment de dragons parachutistes (tout deux appartenant à la BFST), ainsi que le commando Hubert de la Marine nationale.
Note de VJC : La chute opérationnelle est le nom donné aux techniques de parachutage militaire de personnel et de matériel à haute altitude. Ces techniques demandent une formation beaucoup plus pointue que le parachutisme militaire de base et elles sont essentiellement réservées aux forces spéciales. Leur principale utilité est de garantir une plus grande sécurité de l'avion largueur face aux défenses antiaériennes adverses car il opère à une plus grande altitude, et dans le cas des sauts type SOTGH/HAHO, à une plus grande distance de la zone d'atterrissage par rapport à un parachutage à ouverture commandée.
La chute opérationnelle avec ouverture du parachute à haute altitude est appelée HAHO (pour High Altitude-High Opening, « haute altitude, ouverture haute ») en anglais et en français DSV (dérive sous voile) et SOTGH (Saut Opérationnel à Très Grande Hauteur).
Le HAHO apporte une sécurité supplémentaire à l'avion largueur par rapport au HALO, car il permet de rester à une grande distance de la zone d'atterrissage des chuteurs en plus d'une haute altitude. Le chuteur saute de l'avion et ouvre son parachute 10 à 15 secondes après. Sa « voile » lui permet de planer sur une très longue distance, le nombre le plus souvent donné étant de 40 km pour un saut à 8 000 mètres d'altitude. Le chuteur doit calculer sa propre navigation pendant sa dérive sous voile, avec un compas, un système gyroscopique ou un GPS, ou encore en se guidant grossièrement en repérant à vue la topographie du terrain. Toutes ces techniques lui permettent de naviguer vers le point de chute souhaité, malgré le vent, les nuages et autres phénomènes atmosphériques. Généralement, le premier chuteur à avoir sauté de l'avion assure la navigation et ceux qui ont sauté derrière lui le suivent.
La DSV est principalement utilisée pour larguer des petits groupes de commandos loin derrière les lignes ennemies. La dérive sous voile apporte aussi une sécurité pour les chuteurs car leur zone d'atterrissage est imprévisible, alors qu'elle est située sous la trajectoire de l'avion pour le HALO.
La création du saut HAHO est également imprécise, car il est probable que bon nombre d'unités qualifiées HALO ont progressivement tenté d'ouvrir leurs parachutes de plus en plus haut. L'Intelligence Support Activity américaine a été la première à ouvrir la voie et à présenter la techniques aux autres unités comme la Delta Force, le SEAL Team Six puis les autres forces spéciales.
À haute altitude, l'oxygène est trop rare pour assurer une respiration suffisante. Dans cet environnement, les personnes sans équipement subissent une hypoxie, qui mène à l'inconscience. Au fur et à mesure que la personne s'approche de la Terre, le taux d'oxygène augmente. Cependant, la chute est souvent trop courte pour que la personne revienne à la conscience avant qu'elle ne touche terre. Si le chuteur n'a pas ouvert son parachute avant de perdre conscience, il est pratiquement assuré de s'écraser au sol. En conséquence, les chuteurs opérationnels doivent porter un masque à oxygène.
Un autre danger guette les parachutistes haute altitude : le froid. À ces hauteurs, la température est sous le 0°C. Ils peuvent avoir des engelures. En portant les vêtements appropriés, ils préviennent ces blessures.
L’ouverture du parachute est suivie d’une dérive sur plusieurs dizaines de kilomètres en fonction des conditions météo. L’atterrissage se fait sans balisage, dans des zones non reconnues et souvent en espace restreint. Ce procédé de mise en place particulièrement efficace permet d’assurer à la fois la sûreté de l’aéronef volant à très grande hauteur et une totale discrétion dans l’infiltration des opérateurs, respectant ainsi les exigences des opérations spéciales.
Seuls quelques personnels issus des unités du commandement des opérations spéciales mettent en œuvre cette capacité d’infiltration sous voile à très grande hauteur au sein des armées. Beaucoup d’entre eux sont présents pour l’entrainement qui s’inscrit dans le cadre d’un exercice tactique combinant des phases de mise à terre suivies de missions à réaliser au sol : le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine et le 13e régiment de dragons parachutistes (tout deux appartenant à la BFST), ainsi que le commando Hubert de la Marine nationale.
Note de VJC : La chute opérationnelle est le nom donné aux techniques de parachutage militaire de personnel et de matériel à haute altitude. Ces techniques demandent une formation beaucoup plus pointue que le parachutisme militaire de base et elles sont essentiellement réservées aux forces spéciales. Leur principale utilité est de garantir une plus grande sécurité de l'avion largueur face aux défenses antiaériennes adverses car il opère à une plus grande altitude, et dans le cas des sauts type SOTGH/HAHO, à une plus grande distance de la zone d'atterrissage par rapport à un parachutage à ouverture commandée.
La chute opérationnelle avec ouverture du parachute à haute altitude est appelée HAHO (pour High Altitude-High Opening, « haute altitude, ouverture haute ») en anglais et en français DSV (dérive sous voile) et SOTGH (Saut Opérationnel à Très Grande Hauteur).
Le HAHO apporte une sécurité supplémentaire à l'avion largueur par rapport au HALO, car il permet de rester à une grande distance de la zone d'atterrissage des chuteurs en plus d'une haute altitude. Le chuteur saute de l'avion et ouvre son parachute 10 à 15 secondes après. Sa « voile » lui permet de planer sur une très longue distance, le nombre le plus souvent donné étant de 40 km pour un saut à 8 000 mètres d'altitude. Le chuteur doit calculer sa propre navigation pendant sa dérive sous voile, avec un compas, un système gyroscopique ou un GPS, ou encore en se guidant grossièrement en repérant à vue la topographie du terrain. Toutes ces techniques lui permettent de naviguer vers le point de chute souhaité, malgré le vent, les nuages et autres phénomènes atmosphériques. Généralement, le premier chuteur à avoir sauté de l'avion assure la navigation et ceux qui ont sauté derrière lui le suivent.
La DSV est principalement utilisée pour larguer des petits groupes de commandos loin derrière les lignes ennemies. La dérive sous voile apporte aussi une sécurité pour les chuteurs car leur zone d'atterrissage est imprévisible, alors qu'elle est située sous la trajectoire de l'avion pour le HALO.
La création du saut HAHO est également imprécise, car il est probable que bon nombre d'unités qualifiées HALO ont progressivement tenté d'ouvrir leurs parachutes de plus en plus haut. L'Intelligence Support Activity américaine a été la première à ouvrir la voie et à présenter la techniques aux autres unités comme la Delta Force, le SEAL Team Six puis les autres forces spéciales.
À haute altitude, l'oxygène est trop rare pour assurer une respiration suffisante. Dans cet environnement, les personnes sans équipement subissent une hypoxie, qui mène à l'inconscience. Au fur et à mesure que la personne s'approche de la Terre, le taux d'oxygène augmente. Cependant, la chute est souvent trop courte pour que la personne revienne à la conscience avant qu'elle ne touche terre. Si le chuteur n'a pas ouvert son parachute avant de perdre conscience, il est pratiquement assuré de s'écraser au sol. En conséquence, les chuteurs opérationnels doivent porter un masque à oxygène.
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