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L'opération Rösselsprung fin mai 44 ou un raid de para commando du SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500,le flim et photos

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L'opération Rösselsprung fin mai 44 ou un raid de para commando du SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500,le flim et photos Empty L'opération Rösselsprung fin mai 44 ou un raid de para commando du SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500,le flim et photos

Message  marcwolf Dim 29 Mai - 7:43

opération Rösselsprung (Saut du cavalier) de 1944 était la 7e grande opération anti-Partisans lancée par les forces allemande contre la résistance Yougoslave durant la Seconde Guerre mondiale qui eut lieu entre 25 mai et le 3 juillet 1944. Elle visait à capturer Tito pour éliminer ensuite le mouvement partisan communiste en Yougoslavie.
Cette opération est également connue sous le nom de raid sur Drvar.
a lire :
Le 25 mai 1944, les Allemands déclenchent l'opération Rösselsprung (Saut du chevalier). Elle a pour but de capturer le chef des partisans yougoslaves : Josip Broz, plus connu sous le pseudonyme de Tito. La manoeuvre prévoit l'encerclement de la ville de Drvar et de ses environs immédiats. Mais le point fort de l'opération doit être le saut du SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500 directement sur le QG de Tito, pour empêcher sa fuite.
Le SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500 : une unité peu commune :
Avant le début de la Seconde guerre mondiale, en 1937, un premier embryon d'unité parachutiste SS est organisé à l'initiative du Reichsführer-SS Heinrich Himmler. Un appel au volontariat a permis de réunir un noyau dur de quelques dizaines d'hommes, ces derniers étant majoritairement issus des SS-Verfügungstruppen, et particulièrement du Germania Regiment. Ils s'entraînent du 23 mai au 17 juillet à la Fallschirmschule de Stendal. Ce projet est reporté puis finalement suspendu par Berlin en 1939. En 1943, le QG du Führer, qui a besoin d'une unité de parachutistes pour ses opérations spéciales, ordonne la constitution d'un bataillon SS. La moitié des effectifs de cette nouvelle unité, 1 000 hommes au total, est composée de recrues volontaires. Le reste des personnels provient de plusieurs camps disciplinaires, dont la prison militaire de la Waffen-SS à Dantzig-Matzkau et le SS-Straflager de Dachau, où ces hommes purgent diverses peines. Parmi les chefs d'inculpation les plus courants, l'on trouve : l'insubordination, la désobéissance, etc. Les hommes mettant en cause le régime nazi lui-même ou ayant trait au marché noir sont exclus de ce recrutement assez spécial. En échange de leur incorporation dans le bataillon, les détenus sont réintégrés à leur ancien grade et bénéficient d'une annulation totale de leur peine. Contrairement à la légende qui l'entoure, l'unique bataillon parachutiste SS jamais formé n'est pas donc une unité purement disciplinaire, composée de fortes têtes et de criminels. Malgré tout, il existe un Abteilung III qui comprend un juge SS et des assistants pour enregistrer tout ce qui se passe dans l'unité.
C'est au mois d'octobre 1943, à Chlum, en Tchécoslovaquie, que le SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500 est officiellement formé. L'unité est commandée par un ancien de la 10ème SS Panzerdivision "Frundsberg", le SS-Sturmbannführer Herbert Gilhofer – ancien membre du SS. Panzergrenadier Regiment 21. Elle se compose de quatre compagnies de combat (trois compagnies de fusiliers et une lourde, avec lance-flammes, mortiers de 120 mm et deux canons sans recul LG 40 de 75 mm) et d'une de commandement (267 hommes pour cette dernière). Dès novembre, les paras sont transportés en train jusqu'à la Luftwaffe Fallschirm-Schule Nr 3 de Mataruska-Banja, à proximité de Kraljevo en Serbie. Sur place, ils s'initient aux techniques du saut en parachute. L'entraînement physique auquel ils sont soumis est particulièrement éprouvant. Marches forcées et opérations de survie en montagne sont monnaie courante. La cohésion du groupe est à ce prix, vu l'hétérogénéité de la formation que nous avons souligné plus haut.
Janvier 1944 marque le départ du bataillon pour la Hongrie, où celui-ci ne reste que quelques semaines pour compléter l'entraînement parachutiste à Papa. Dès février, les paras SS sont engagés dans leur premier combat contre les partisans de Tito. Ils mènent une opération de ratissage (Bandenkampf) en Bosnie-Herzégovine, près de Tuzla, en coopération avec d'autres troupes allemandes. De février à avril, les opérations contre les partisans communistes se succèdent à un rythme soutenu, aussi bien en Serbie, au Monténégro, qu'en Macédoine ou bien en Bosnie. Mais dans ces opérations, les paras SS sont utilisés en tant que fantassins d'élite et non en tant que troupes aéroportées, comme d'ailleurs les Fallschirmjägers de la Luftwaffe. Ils combattent surtout aux côtés des Waffen-SS de la 7ème SS Freiwilligen Gebirgsdivision "Prinz Eugen". Fin avril 1944, le bataillon est retiré des combats et regagne sa base. Herbert Gilhofer cède son commandement au SS-Hauptsturmführer Kurt Rybka. Celui-ci reçoit bientôt ses ordres de Berlin. La prochaine mission du bataillon sera non seulement une opération aéroportée, mais elle aurait un objectif de taille : capturer ou éliminer un personnage nommé Josip Broz, qui n'est rien moins que la véritable dénomination de Tito !
Objectif Tito:
-L'homme représente un objectif prioritaire pour le commandement allemand des Balkans. Non seulement le leader communiste est parvenu à organiser et à constituer une redoutable armée comprenant entre 250 000 et 300 000 partisans, baptisée NOVJ (en français Armée Populaire Yougoslave de Libération), mais de surcroît il est reconnu officiellement par les nations alliées comme unique interlocuteur dans la région. Les Britanniques lui acheminent du matériel et de l'approvisionnement depuis juillet 1943, lâchant le leader monarchiste Dara Mihaïlovic et ses Tchetniks. Anglais, Américains et Soviétiques (en 1944) ont même établi des missions de liaison permanentes avec Tito. Retranché de manière à priori indélogeable au sein des montagnes yougoslaves, Tito mène depuis 1941 des opérations de plus ou moins grande échelle contre les forces de l'Axe. Il a bénéficié de la confusion suscitée par l'armistice italien du 8 septembre 1943, pendant laquelle les partisans ont fait main basse sur une grande quantité d'armes.
Si les Allemands gardent le contrôle des agglomérations et des noeuds routiers, la situation est bien plus délicate en ce qui concerne les zones rurales et montagneuses. Les partisans contrôlent grosso modo le tiers du pays. Cette situation de lutte permanente est très difficile à gérer pour la Wehrmacht : la guerre contre les partisans draine de nombreuses forces et le taux d'attrition des unités est très élevé. Les représailles sont de mise dans les deux camps, donnant aux combats un caractère impitoyable : les prisonniers se font rares, en 1944... . Les partisans entretiennent une guérilla féroce qui rend la vie des troupes allemandes de Yougoslavie particulièrement dure. Le terrain, parsemé de zones montagneuses, de ravins, de grottes, est un refuge pour les partisans, tandis que l'étroitesse des routes et des sentiers rend le déplacement des colonnes allemandes difficile, et la traque de Tito presque impossible.

La situation est d'autant plus critique qu'en ce début d'année 1944, l'Allemagne doit faire face à la poussée soviétique sur le front de l'Est, mais aussi à la pression des Alliés en Italie. Les moyens manquent pour organiser une nouvelle opération de nettoyage dans les Balkans. Il reste toute de même la Prinz Eugen, mise sur pied par Arthur Phelps, assistée de quelques réguliers et de volontaires serbes, albanais et bosniaques. Vers la fin du mois de février, un commando de Brandebourgeois commandé par le Major Benesch a localisé le QG de Tito. Il serait à Drvar, petite cité construite au fond de la vallée encaissée de l'Unac, dans la Bosnie occidentale. La dernière opération d'envergure contre les partisans, la cinquième de grand style, a forcé Tito a abandonné Jajce (100 km au nord-ouest de Sarajevo) pour Drvar, à 80 km plus à l'ouest. Suite à cette information, plusieurs plans sont examinés pour se débarrasser de Tito -dont un proposé par Otto Skorzeny, qui juge l'assaut aéroporté trop conventionnel : une infiltration de nuit d'un commando de faux-partisans- mais seule une opération aéroportée, avec la surprise et la rapidité d'action qu'elle doit impliquer, semble pouvoir réussir. L'assaut est confié aux paras du SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500.


Les préparatifs

L'opération, baptisée "Rösselsprung" est prévue pour le 25 mai 1944, le jour de la Pentecôte. Pour assurer la capture de Tito, le commandement allemand prévoit un vaste encerclement de la ville de Drvar et des environs. Plusieurs colonnes motorisées appuyées par la Luftwaffe devront converger des villes de Bihac, Livno, Jajce, Krupa, Bosan et Kulen puis se rabattre pour arriver sur Drvar. Sont engagés dans l'opération les vétérans de la Prinz Eugen, renforcée par des éléments de la 1ère Gebirgsdivision, qui ont pour mission d'assiéger Drvar. Il y a aussi le 92ème Infanterie Regiment (mot.). La 373ème Infanterie Division (kroat.) comprend les 383. et 384 I.R., l'Aufklärungs Abteilung 373 et le Panzerjäger Abteilung 373. Les II. et III. Bataillonen du 1. Brandenburg Regiment sont également engagés, et les sources mentionnent la participation d'environ 300 Oustachas croates et de 500 Tchetniks serbes. Pour éviter que Tito et son état-major ne prennent la fuite, les Allemands feront sauter le bataillon SS directement sur le QG des partisans. L'opération est pourtant le premier assaut aéroporté de l'unité ; la mission est certes simple, mais s'annonce très difficile. Il faudra éliminer Tito et son état-major, mais aussi les officiers alliés des missions de liaison présents sur place. La première vague est composée de 654 parachutistes. Ils seront accompagnés d'un commando d'une vingtaine d'hommes. Baptisé Abteilung Savadil, il est composé de Brandebourgeois, de spécialistes des transmissions et d'interprètes de la Prinz Eugen. Il doit détruire les installations de tranmission adverses et s'emparer des codes secrets des partisans. A défaut d'éliminer la menace des partisans, les Allemands comptent opérer une frappe décapitante qui supprimerait la tête et les moyens de transmission ennemis.

L'opération est audacieuse, mais elle ne peut compter sur le potentiel de la Luftwaffe, bien érodée depuis les opérations aéroportées du début de la guerre. Les Ju 52 "Tante Ju" font cruellement défaut. Le bataillon doit donc se rabattre sur l'aérotransport : 300 paras seront largués tandis que 340 seront déposés en planeurs. Des DFS 230 et des Gotha Go 242 sont fournis par les 4./II. et III./LLG1 et sont tractés par des Ju-87, des Hs-126 et même des Avia de récupération. Le bataillon lui-même est divisé en plusieurs groupes. Les 340 aérostransportés sont partagés en six fractions : la plus importante, nommée Panther, comprend 110 hommes et doit prendre la citadelle, Tito et son état-major. Trois autres groupes, Greifer, Sturmer, Brecher, comptent une cinquantaine de paras chacun et doivent liquider les missions alliées. Les groupes Daufnanger (ou Draufgänger) et Beisser, avec 50 paras également, sont renforcés par l'Abteilung Savadil et doivent détruire les installations de transmission et s'emparer des codes radios ; le second doit neutraliser une station radio hors de la ville et doit ensuite renforce Greifer. Si tout se passe bien, le groupe Panther devra déployer un drapeau à croix gammée à l'entrée de la grotte ; dans le cas contraire, une fusée rouge sera tirée et le groupe Sturmer renforcé de paras arrivera à la rescousse. Les 314 parachutistes sont quant à eux répartis en trois unités, "bleu" (100 hommes), "vert" (95 hommes) et "rouge" (85 hommes). Le SS-Hauptsturmführer Rybka sautera avec ce dernier détachement. Une seconde vague est prévue avec la seconde roatation des Ju 52. Leur tâche est de sécuriser la zone d'atterrissage des planeurs, puis une fois ceux-ci arrivés, de décrocher pour encercler le village de Drvar. Les paras doivent faire en sorte qu'aucun renfort extérieur ne puisse venir interférer avec l'assaut sur le QG de Tito.

De l'autre côté, quelle est la position des partisans ? Malgré le secret qui entoure l'opération, Tito et ses hommes se doutent de l'imminence d'un raid. Ils ignorent sans doute la présence de l'unité parachutiste SS et ne songent pas à un assaut aéroporté, mais ils se tiennent sur leur garde. Les Allemands ont en effet procédé à des attaques aériennes sur Drvar, objectif dépourvu d'interêt, ce qui n'a fait que renforcer leur méfiance. Tito a fait renforcer sa garde rapprochée. Equipés de pistolets-mitrailleurs et de grenades, des hommes et des femmes se tiennent à ses côtés en permanence. Un bataillon d'infanterie, un autre du génie, un groupe de 150 élèves-officiers, d'autres troupes sont cantonnées à Drvar ou à proximité. Tito n'est pas installée dans le village, mais dans une baraque de bois édifiée dans une grotte sur le flanc même de la montagne, à 4 ou 5 km de Drvar. Ainsi il ne risque rien des raids aériens allemands. Alentour sont placées des mitrailleuses et des pièces de DCA légère. Les partisans ont aussi placé trois chars italiens capturés, des Fiat Ansaldo L6/40 retournés, dans Drvar. La cloche du village a été ôtée de son logement et placée dans la montagne pour sonner l'alarme en cas d'attaque. Les missions alliées ont par précaution été déplacées à Potoci, un petit village à l'est de Drvar. Au soir du 24 mai 1944, il ne reste plus avec Tito que 4 correspondants de guerre. La réception pour les paras allemands s'annonce être de taille !


Opération Rösselsprung : le Jour-J

Entre le 21 et le 24 mai, les paras SS sont convoyés en camions et par voie ferrée depuis Kraljevo et Mataruska Banja. Ils partent sur les terrains d'aviation de Zrenganin, Banja Luka et Zagreb. Depuis plusieurs jours, le black-out total sur l'opération a été décrété. Pour éviter les fuites, le matériel de saut (casques, parachutes) est camouflé. On prend toutes les mesures nécessaires pour que les espions titistes ne puissent découvrir les véritables intentions de l'opération : les insignes de l'unité sont même arrachés des uniformes. Le briefing des hommes a lieu dans la matinée du 24 mai : les renseignements sont plutôt vagues, et même sommaires sur le dispositif adverse. La photo de Tito qu'on leur présente n'est pas non plus d'une grande utilité.


Dans la nuit du 24 au 25 mai, les convois routiers commencent à se mettre en route sur Drvar, tandis que les paras embarquent dans les "Tante Ju" et les planeurs. A 5h, la Luftwaffe déclenche une attaque sur Drvar. Les premiers paras sautent sur l'objectif à 6h50. La formation de Ju 52 se compose de groupes de trois appareils chacun qui larguent 45 paras (15 par appareil). En moins de cinq minutes, tous les sticks sont dans les airs. Pour essayer d'éviter des pertes causées par le tir antiaérien, les paras ont pris le risque de sauter à très basse altitude, la descente ne durant qu'une quinzaine de secondes. Le SS-Hauptsturmführer Rybka est parmi les premiers sur le terrain. Rapidement, les zones d'atterrisage des planeurs sont sécurisés. Mais les planeurs, s'ils arrivent presque tous sur les terrains prévus, ont souffert pour leur part du tir antiaérien des partisans : il y a des morts et des blessés dans les carcasses. Sur les 30 DFS 230, un seul s'est crashé assez loin de la zone prévue, entraînant dans la mort le chef du groupe Greifer. Le manque d'armes lourdes pour riposter au tir de plus en plus nourri des partisans est patent ; le PC de Rybka est installé dans un DFS 230 au sol. Le groupe Draufgänger a atterri sur la place du centre ville et neutralise rapidement les transmissions yougoslaves ; en revanche, la prise du bâtiment abritant les centraux téléphoniques est difficile, des femmes notamment se battent avec acharnement. A 9h, Drvar tombe enfin, mais il reste à s'emparer de Tito.

Une fusée rouge monte dans le ciel : le groupe Panther est mis à mal, les six planeurs se sont posés à l'endroit prévu mais la riposte des partisans est sévère, les MG 42 crépitent pour battre l'entrée de la grotte. Malgrè la disproportion évidente des forces, Rybka décide tout de même de lancer ses hommes à l'assaut de la grotte du chef yougoslave, avec les trois groupes Greifer, Sturmer et Brecher. L'attaque se termine en carnage, les partisans bien retranchés arrosant à l'envie les paras qui tentent d'approcher de l'objectif, sans aucune protection naturelle ou presque. Par ailleurs, les élèves-officiers installés à Sipoulyani, leur centre de formation près de Drvar, prennent de flanc les paras SS. Une seconde attaque ne donne pas plus de résultats, alors que les renforts titistes affluent. Mais le pire, c'est que personne ne sait si Tito est encore là. Les sources divergent : celui-ci serait parti pendant la nuit avec son état-major, ou bien à 7h, au moment où les premiers paras ont atterri, ou encore pendant le premier assaut sur la grotte. Il aurait pris un tunnel menant au sommet de la montagne. De là, il aurait gagné une voie de chemin de fer puis l'aérodrome de Kupresko Polje où un avion soviétique l'aurait déposé à Bari, en Italie. Une des failles du plan allemand réside dans la non prise en compte des chemins de repli possibles de Tito.

En attendant, la situation des paras SS est critique. Les blessés s'accumulent et les partisans de la brigade "Lika" et du "corps dalmate" gagnent du terrain. Ils reprennent les abord de la grotte de Tito et repoussent les Allemands. Rybka scrute le ciel et attend avec angoisse l'arrivée de la seconde vague de paras, qui arrive finalement à 11h50 : 200 hommes sautent menés par le SS-Hauptsturmführer Obermeier. Les pertes sont lourdes durant la descente et pendant l'arrivée au sol. Les Stukas tournoient au-dessus des paras et tentent d'infliger le plus de pertes aux partisans de la 1ère brigade prolétarienne. Mais ceux-ci peuvent se cacher dans les grottes et derrière les rochers. Les paras commencent à manquer de munitions, et, du fait de la violence de l'engagement, ils ne peuvent se replier vers les planeurs pour prendre des caisses de munitions.

Rybka décide alors de tenter le tout pour le tout et mène lui-même un troisième assaut. Les paras arrivent au contact malgré des pertes sensibles et un terrible corps-à-corps s'ensuit, où même des femmes partisans se mêlent à cette foire d'empoigne !. Rybka a l'un de ses bras criblé d'éclats de grenade. Les diables verts parviennent finalement à la grotte de Tito... vide depuis longtemps. Ils peuvent juste prendre un uniforme neuf du maréchal yougoslave. Les paras se replient et emmènent Rybka blessé, sous la pression des partisans, dont les premiers engagés ont été relevés par la troupe fraîche du 1er bataillon de la 1ère brigade, ils retraitent vers la vallée, en avant de Drvar. Le SS-Hauptsturmführer Bentrup prend alors la tête des survivants et une défense provisoire s'organise autour du cimetière de la localité. Un petit groupe de paras, isolé dans une ferme, n'a pas reçu l'ordre de repli ; les Allemands résistent jusqu'au dernier et la position n'est réduite qu'à minuit par les partisans. Il est prévu que les Grenadiere du Kampfgruppe "Willan" de la 373. I.D. (kroat.) relèvent les paras en fin de journée.

Mais à la tombée de la nuit, aucune trace des Croates censés assurer la relève. Bentrup obtient tout de même qu'un Fieseler Storch atterrisse près de ses positions et emporte Rybka, dont l'état de santé se détériore. Celui-ci, sauvé de justesse, passera de longues semaines dans un hôpital de Prague. En fait, les partisans tiennent tout le secteur et ralentissent au mieux les colonnes motorisées allemandes qui convergent sur Drvar. Dans le même temps, ils attaquent le cimetière, pilonné au préalable avec quelques mortiers. Les habitants de Drvar sont aussi jetés dans la fournaise. En définitive, les SS parviennent à s'extraire du cimetière et à se retrancher dans une grande scierie à la périphérie de la localité. En pleine nuit, la défense s'organise, on rassemble les munitions, les blessés valides tiennent des postes à côté des autres. La nuit est jalonnée de combats, la 1ère brigade prolétarienne lançant offensive sur offensive.

Au matin du 26 mai 1944, les paras SS sont enfin délivrés par le bataillon de reconnaissance de la Prinz Eugen.
Le haut-commandement allemand pavoise, faisant état de la destruction du QG de Tito et de pertes adverses estimées à 6 000 hommes (effet de propagande oblige). Seulement, sur les 1 000 hommes du SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500, il ne reste plus que 200 hommes valides ! Plus précisément, à la fin de la bataille, 15 officiers, 81 sous-officiers et 196 hommes de troupe en état de combattre. Les pertes se montent à 213 tués, 881 blessés et 59 disparus pour l'ensemble de l'opération -la majorité concernant bien sûr le bataillon de paras. Les Yougoslaves, eux, admettent 200 morts, 400 blessés et 60 disparus, chiffres là encore certainement en dessous de la réalité. Les SS peuvent désormais visiter à loisir leur champ de bataille : en plus de l'uniforme, ils découvrent une jeep et des tracts de propagande. Un butin bien maigre au regard des pertes subies ! Le seul bénéfice de l'opération est que Tito, assez décontenancé par cette attaque, quitte momentanément la Yougoslavie pour se réfugier dans l'île de Vis, sur la mer Adriatique.
Les partisans pâtiront pendant quelque temps de cet exil.



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