Qu'est ce qu'un sniper ?
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Qu'est ce qu'un sniper ?
L’ASSASSINAT : Le plus simple, Les snipers !
Qu'est ce qu'un sniper ?
Un sniper est un combattant spécialisé comme peut l'être un spécialiste mortier ou un tireur missile. L'importance du rôle des snipers a rendu nécessaire l'adoption de doctrine d'emploi. Doctrine qui débouche sur la mise en place de toute une infrastructure : formation, sélection des tireurs, emploi, etc... Contrairement à certaines idées reçues, les snipers ne sont pas utilisés de la même façon au sein des différentes armées de la planète.
Il y a bien sure des similitudes mais aussi de grandes différences. Nous prendrons 3 exemples :
1- les pays de l'est
2- les États Unis
3- la France
Nations qui caractérisent les différentes doctrines d'emploi des snipers en vigueur actuellement.
-----------------------------------------------------------------------------
1- Les pays de l 'Est
-----------------------------------------------------------------------------
Ils ont une vision "populaire" et non élitiste de l'usage des snipers. Pour ces pays, l'objectif est de déployer le plus grand nombre possible de tireurs de précision afin de provoquer un maximum de pertes à l'adversaire. Cette conception populaire du sniper et bien entendu le résultat de l'expérience acquise durant la 2ème guerre mondiale ou les francs tireurs soviétiques se sont particulièrement illustrés. La nécessité de disposer d'armes de précision en grande quantité a conduit les soviétiques à adopter une arme plus économique que celles dont sont dotés les pays occidentaux. Bien entendu, en performances pures, le dragunov reste en deca de ses concurrents. Toutefois il s'agit d'une arme excellente qui fait largement l'affaire. Cette tactique de l’utilisation massive du sniper est celle qu’on va retenir pour des actions de guérilla précises et répétées, que ce soit par action solo ou de groupe.
-----------------------------------------------------------------------------
2- les États Unis
-----------------------------------------------------------------------------
Suite à l'utilisation soviétique nous trouvons la conception du sniper US diamétralement opposé de part ça conception très élitiste. Un bataillon US ne dispose que d'une équipe spécialisée [elle se compose d'un chef, d'un adjoint, d'un armurier et de 3 binômes snipers (avec 2 armes snipers par binôme)]. Au sein des brigades il existe
une section sniper. Toutefois les "ranger régiment" qui appartiennent aux forces spéciales sont un peut mieux lotis. Chacun des 3 bataillons composant un régiment de ranger dispose de 24 M 24. Pour les américains, le sniper est en quelque sorte le "joker" du commandant d'unité.
-----------------------------------------------------------------------------
3- la France
-----------------------------------------------------------------------------
Le point de vue Français du sniper constitue une sorte de compromis entre les conceptions soviétique et américaine. Chaque groupe de combat possède un tireur d'élite. Ce tireur fait partie intégrante du groupe, ce n'est pas un élément rattaché. Le sniper Français est binôme avec le chef de groupe. Il peut progresser avec le groupe ou au contraire se déplace comme bon lui semble, mais tout en restant à proximité du groupe. Les Français utilisent aussi des tireurs d'élite opérant hors du cadre du groupe de combat mais il s'agit la de missions destinées aux forces spéciales.
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Les missions des snipers
Les missions des tireurs d'élite sont semblables quelque soit les armées.
La première de ces missions consiste bien évidemment à délivrer des tirs de précision et la seconde à recueillir des informations sur l'ennemi. Les snipers opèrent soit avec les nuitées de combat, soit seuls. Le travail au sein des nuitées d'infanterie est un travail classique. Le sniper suit la manoeuvre de l'unité à laquelle ils appartient ou est rattachée. Il doit obéir aux ordres de son chef sans disposer d'une liberté totale de mouvement. Il effectue des tirs de neutralisations en cas de confrontation avec l'ennemi que ce soit dans les phases offensives ou défensives de la manoeuvre. Les cibles sont en priorité constituées des opérateurs radio, des servants d'armes automatiques, des officiers et bien sur des snipers adverses. Le sniper a aussi la faculté d'opérer par lui même, dans ce cas il travail seul ou en compagnie d'un sniper ou d'un observateur.
L'observateur peut servir de garde du corps celui-ci seras donc armé en conséquence soit d'un PM soit d'un FA. Le tireur d'élite opère à partir d'un poste fixe ou de façon mobile. En règle générale lorsque un sniper utilise un poste fixe, il n'est pas seul mais travaille en binôme. Le poste fixe consiste en une cache creusée dans le sol est parfaitement camouflée. Habituellement un sniper a recours à une cache lorsqu'il doit impérativement se trouver dans un secteur donné et que celui-ci est parcouru par des patrouilles ennemies. La cache lui permet de demeurer invisible jusqu'au moment ou il devra opérer. Le sniper mobile à la façon d'un chasseur dispose de la plus grande liberté dont peut jouir un combattant.
Il est chargé de détruire tous les ennemis qu'il rencontre sur le territoire qui lui a été assigne. Les limites de ce territoire ne sont pas nécessairement fixées. Il est donc libre de ce déplacer comme bon lui semble, de se reposer quand il le désir, bref il fait ce qu'il veut, sa seule obligation étant de ramener des "scalps". Quelquefois le sniper mobile dispose aussi d'une cache. Celle ci n'est toutefois pas utilisée comme poste de tir mais comme un emplacement de repos. Le sniper rayonne à partir de sa cache. Le tireur d'élite peut aussi être chargé de recueillir des informations sur l'ennemi.
Le plus souvent il lui est demandé de rechercher des objectifs sur les axes de communication de l'adversaire. Il peut commander des frappes aériennes sur ces objectifs. Il a aussi la possibilité de perturber la logistique de l'ennemi en cas d'opportunité. Par exemple, un sniper peut neutraliser les conducteurs de tête et de queue d'un convoi de façon à immobiliser celui-ci en attendant l'arrivée des avions.
SNIPER : Conseils … :
Quand vous devez abattre une personne, il y a plusieurs possibilités. Parmi celles-ci on trouve des méthodes plus aisées que d’autres. Je peux notamment citer la pose d’une bombe (artisanale et/ou à effet dirigé), l’élimination après kidnapping, l’élimination par arme à feu et dans cette dernière catégorie, l’entrée en action d’un ou de plusieurs sniper. L’avantage ici, c’est qu’on agir seul ou en groupe. Les snipers sont des « armes » d’une extrême précision dont l’emploi se révèle souvent adapté aux situations les plus exigeantes telle l’élimination d’un président de parti politique, un chef d’Etat, un ministre, un général, etc...
Veillez préalablement à analyser le secteur. Car si vous êtes un sniper, vos ennemis, ce seront peut être eux :
Les services de sécurité, la police, la gendarmerie etc…
Avant tout, vous devez vous renseigner sur la cible. Qui est-elle, quels sont ces moyens de déplacements, sous quelles protections, sa capacité de réaction etc…
N’oubliez JAMAIS le schéma par défaut des procédures à respecter OBLIGATOIREMENT :
- Analyse de l’objectif
- Reconnaissance
- Correction de l’analyse de l’objectif
- Préparation des plans
- Préparation des matériels
- Check up
- Infiltration
- Analyse terrain de la situation. Si ok ;
- Réalisation de l’action
- Exfiltration
- Débriefing et analyse du cycle.
Voici une rapide explication :
Phase 1 : Reconnaissance du site où vous avez l’intention de vous positionner, quelques jours avant. Localiser vos futurs emplacements (au pluriel car il en faut de secours en cas de problème ou de présence d’éléments hostiles qui auraient un visuel sur certaines positions) en prenant bien soin de repérer les itinéraires de repli. La position idéale est en hauteur. Localiser également les emplacements possibles des tireurs de précision adverses. Comment le savoir ? Simple… Ils ont généralement les meilleures places, en hauteur :
Phase 2 : Analyse de l’itinéraire de repli et de l’itinéraire de secours et tenter d’y trouver une faille. Mémorisez-le. Il doit permettre une fuite rapide voire discrète, sans risques immédiats.
Phase 3 : Vérifiez l’actualité de vos renseignements sur la cible. Va-t-elle bien passer à cet endroit ? S’arrêtera-t-elle comme prévu ? Disposera-t-elle d’un service de protection rapprochée ? Un dispositif de surveillance ?
Phase 4 : Déploiement. Arrivez sur le site en tenue discrète avec dans un sac votre arme, des munitions de rechange, une arme de poing ou une mitraillette compacte si vous êtes solo et surtout des habits de rechange. Avant de prendre votre position, vérifiez s’il n’y a pas de tireurs de précisions adverses dans le secteur choisi (avec des jumelles) et s’il y en a, s’ils peuvent avoir un visuel sur votre position. Si c’est le cas, allez à un autre endroit. Prenez votre position délicatement et discrètement. Mettez votre arme en position mais n’ouvrez pas votre lunette avant d’avoir la cible en vue. Mettez des gants et veillez à ne pas laisser d’empruntes.
Phase 5 : L’alignement de la cible. Je vous déconseille fortement de tirer dans le corps ; visez la tête.
On ne se sait jamais si la cible porte ou non un gilet par balle. Certes la tête c’est plus petit, plus difficile à avoir mais au moins vous êtes sûr que si ça touche, c’est bon. En cas de présence de gardes du corps, essayez d’avoir un créneau pour presser la détente. Respirez un bon coup, bloquez votre respiration, anticipez les mouvements de la cible, pressez la détente. Si vous êtes seul, pas de second tire possible, vous faites mouche ou vous ratez mais quand le coup de feu sera parti, vous devrez passer à la phase 6.
Phase 6 : Repli immédiat. Ne vous levez pas, fermez votre lunette immédiatement puis reculez en rampant tout en tirant votre arme vers vous. A partir de maintenant, chaque seconde compte. Planquez-vous à un endroit, virez vos vêtements, mettez les dans un sac, changez de vêtements, mettez votre arme dans le sac, et tirez-vous en vitesse. Si la situation est trop critique, débarrassez-vous de votre arme. Attention, ne courez pas. Faites comme si rien ne s’était produit.
Note : si vous êtes plusieurs, la situation est plus abordable. La présence de gardes du corps n’a alors plus d’importance ou presque. S’ils vous gênent, abattez les agents de protection qui sont à proximité de la cible.
Un des tireurs doit se charger uniquement de la cible, les autres se chargent des gardes du corps. De même, ne visez pas le corps mais la tête car il est plus que probable qu’ils disposent de gilets par balle. Cependant, si la situation ne le permet pas, tirez sur la poitrine des types et si ces derniers tombent, ils seront immobilisés pour quelques instants sous l’impact. Vous pourrez alors en profiter pour viser plus aisément la tête, mais là encore, tout dépend du temps que vous avez.
Attention cependant, d’une manière général, votre Timing est serré, il faut toujours compter un grand maximum de 10 secondes entre le premier coup de feu et le repli. Après quoi vous pouvez commencer à vous faire du souci pour votre sécurité. Ce laps de temps de 10 secondes permet à de bons tireurs expérimentés d’exécuter au maximum 3 tirs. Cependant, certaines situations ne vous permettent absolument pas ne serait-ce qu’un deuxième tir. Pour des professionnels, un seul feu est acceptable et il doit obligatoirement faire mouche. << One Shoot, One kill. >> A vous de vous démerder et à vous entraîner correctement pour cela, sur cibles mobiles, à la chasse ou en exercice sur cibles motorisées.
Toujours dans l’optique où vous seriez plusieurs tireurs, il serait judicieux de les placer à des endroits différents et de tirer en même temps. Une détonation pour deux ou trois impacts, soit deux ou trois hommes à terre d’un coup dont la cible principale, serait une situation parfaite. Ca déblaie déjà la voie. Je recommande personnellement l’équipement de systèmes de communications avec oreillette et micros pour la coordination des
tirs. Il vous faudra activer votre talkie-walkie au moment où la cible entre dans votre champ de vision et pas avant pour éviter les interceptions et écoutes.
Si par malheur vous ratez votre cible et qu’un garde du corps encore vivant met la cible à l’abri derrière une voiture par exemple, demandez à un collègue s’il a le visuel sur la cible en question. A la radio bien évidemment, vous n’utiliserez pas le mot cible ni de noms.
Exemple :
- Tonton à Tati : As tu la peluche en visuel ?
- Réponse : Tati à tonton : Affirmatif, visuel.
- Tonton à Tati : Relais.
- Bien pris.
A ce moment, vous prenez pour objectif les cibles de votre collègue et lui prend en charge la cible principale. Si tous les tireurs n’ont plus de visuel sur la cible, c’est que c’est trop tard, repliez-vous.
Cela voudra dire deux choses :
- Vous avez raté la première série de feu.
- Vous avez été incapable d’exécuter une seconde et risquée série de feu dans le but d’atteindre la cible.
- Vous vous êtes fait repérer par le service de sécurité avant d’avoir pu effectuer la première série de feu, ce qui est ABSOLUMENT inadmissible.
Optique roquette : Bien évidemment, le plus simple serait d’avoir un ou des lance-roquettes ; c’est la solution radicale… Et la plus efficace.
Un premier tir et si la cible est encore en entier, un second tir de roquette pour nettoyer. Même s’il y a des gardes du corps autour, ils vont théoriquement voler en morceau. Si la cible est dans un véhicule, probabilité que ce dernier soit blindé. Deux possibilités en fonction de la situation et que vous devrez analyser sur place ; premièrement, peu de chance de détruire le véhicule et de tuer par là même la cible (possible pour diverses raisons) ; Visez alors le moteur. Le véhicule stoppé, les gardes du corps feront sortir la cible pour la mettre en sûreté, ce qui est élémentaire en APP. « Allumez » alors les gardes du corps dés leur sortie au fusil mitrailleur ou à la mitrailleuse et éliminez au passage la cible. Deuxième possibilité ; un tir de roquette sur le véhicule suffira à le faire sauter et à tuer la cible.
De toute manière, si la cible est d’une importance stratégique, rien ne vous empêche d’aller acquérir dans une ancienne république soviétique ou en Ex-Yougoslavie un missile anti-char portable. Les véhicules blindés n’y résisteront pas. La solution est radicale ; Pour un investissement certain, vous aurez un résultat certain. Par exemple, un missile anti-char est fortement recommandé si vous avez l’intention d’éliminer un chef d’Etat. Missile anti-chars, Missile anti-aérien ; on en trouve aux environs de 200.000 euros. A moins que le chef d’Etat ne se promène dans un Char de combat et encore, il est absolument absurde de penser qu’il pourrait réchapper à une attaque au missile dans sa limousine blindée.
Vous pouvez également neutraliser le chauffeur. Si vous avez la possibilité, utilisez des armes anti-personnelles de gros calibre (type 12,7) afin de le liquider. Même si le véhicule est blindé, une munition perforante de ce calibre pourra passer à travers et tuer le conducteur. Cependant, l’avantage du sniper, c’est qu’il peut agir aussi bien seul qu’en groupe. Il peut clouer au sol des compagnies entières. Des unités de sniper peuvent, à elles seules, mener une terrible guérilla dont l’ennemi se souviendra.
https://i.servimg.com/u/f26/14/16/37/49/sniper11.jpghttps://i.servimg.com/u/f26/14/16/37/49/jaquet11.jpghttps://i.servimg.com/u/f26/14/16/37/49/images11.jpg
Qu'est ce qu'un sniper ?
Un sniper est un combattant spécialisé comme peut l'être un spécialiste mortier ou un tireur missile. L'importance du rôle des snipers a rendu nécessaire l'adoption de doctrine d'emploi. Doctrine qui débouche sur la mise en place de toute une infrastructure : formation, sélection des tireurs, emploi, etc... Contrairement à certaines idées reçues, les snipers ne sont pas utilisés de la même façon au sein des différentes armées de la planète.
Il y a bien sure des similitudes mais aussi de grandes différences. Nous prendrons 3 exemples :
1- les pays de l'est
2- les États Unis
3- la France
Nations qui caractérisent les différentes doctrines d'emploi des snipers en vigueur actuellement.
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1- Les pays de l 'Est
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Ils ont une vision "populaire" et non élitiste de l'usage des snipers. Pour ces pays, l'objectif est de déployer le plus grand nombre possible de tireurs de précision afin de provoquer un maximum de pertes à l'adversaire. Cette conception populaire du sniper et bien entendu le résultat de l'expérience acquise durant la 2ème guerre mondiale ou les francs tireurs soviétiques se sont particulièrement illustrés. La nécessité de disposer d'armes de précision en grande quantité a conduit les soviétiques à adopter une arme plus économique que celles dont sont dotés les pays occidentaux. Bien entendu, en performances pures, le dragunov reste en deca de ses concurrents. Toutefois il s'agit d'une arme excellente qui fait largement l'affaire. Cette tactique de l’utilisation massive du sniper est celle qu’on va retenir pour des actions de guérilla précises et répétées, que ce soit par action solo ou de groupe.
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2- les États Unis
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Suite à l'utilisation soviétique nous trouvons la conception du sniper US diamétralement opposé de part ça conception très élitiste. Un bataillon US ne dispose que d'une équipe spécialisée [elle se compose d'un chef, d'un adjoint, d'un armurier et de 3 binômes snipers (avec 2 armes snipers par binôme)]. Au sein des brigades il existe
une section sniper. Toutefois les "ranger régiment" qui appartiennent aux forces spéciales sont un peut mieux lotis. Chacun des 3 bataillons composant un régiment de ranger dispose de 24 M 24. Pour les américains, le sniper est en quelque sorte le "joker" du commandant d'unité.
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3- la France
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Le point de vue Français du sniper constitue une sorte de compromis entre les conceptions soviétique et américaine. Chaque groupe de combat possède un tireur d'élite. Ce tireur fait partie intégrante du groupe, ce n'est pas un élément rattaché. Le sniper Français est binôme avec le chef de groupe. Il peut progresser avec le groupe ou au contraire se déplace comme bon lui semble, mais tout en restant à proximité du groupe. Les Français utilisent aussi des tireurs d'élite opérant hors du cadre du groupe de combat mais il s'agit la de missions destinées aux forces spéciales.
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Les missions des snipers
Les missions des tireurs d'élite sont semblables quelque soit les armées.
La première de ces missions consiste bien évidemment à délivrer des tirs de précision et la seconde à recueillir des informations sur l'ennemi. Les snipers opèrent soit avec les nuitées de combat, soit seuls. Le travail au sein des nuitées d'infanterie est un travail classique. Le sniper suit la manoeuvre de l'unité à laquelle ils appartient ou est rattachée. Il doit obéir aux ordres de son chef sans disposer d'une liberté totale de mouvement. Il effectue des tirs de neutralisations en cas de confrontation avec l'ennemi que ce soit dans les phases offensives ou défensives de la manoeuvre. Les cibles sont en priorité constituées des opérateurs radio, des servants d'armes automatiques, des officiers et bien sur des snipers adverses. Le sniper a aussi la faculté d'opérer par lui même, dans ce cas il travail seul ou en compagnie d'un sniper ou d'un observateur.
L'observateur peut servir de garde du corps celui-ci seras donc armé en conséquence soit d'un PM soit d'un FA. Le tireur d'élite opère à partir d'un poste fixe ou de façon mobile. En règle générale lorsque un sniper utilise un poste fixe, il n'est pas seul mais travaille en binôme. Le poste fixe consiste en une cache creusée dans le sol est parfaitement camouflée. Habituellement un sniper a recours à une cache lorsqu'il doit impérativement se trouver dans un secteur donné et que celui-ci est parcouru par des patrouilles ennemies. La cache lui permet de demeurer invisible jusqu'au moment ou il devra opérer. Le sniper mobile à la façon d'un chasseur dispose de la plus grande liberté dont peut jouir un combattant.
Il est chargé de détruire tous les ennemis qu'il rencontre sur le territoire qui lui a été assigne. Les limites de ce territoire ne sont pas nécessairement fixées. Il est donc libre de ce déplacer comme bon lui semble, de se reposer quand il le désir, bref il fait ce qu'il veut, sa seule obligation étant de ramener des "scalps". Quelquefois le sniper mobile dispose aussi d'une cache. Celle ci n'est toutefois pas utilisée comme poste de tir mais comme un emplacement de repos. Le sniper rayonne à partir de sa cache. Le tireur d'élite peut aussi être chargé de recueillir des informations sur l'ennemi.
Le plus souvent il lui est demandé de rechercher des objectifs sur les axes de communication de l'adversaire. Il peut commander des frappes aériennes sur ces objectifs. Il a aussi la possibilité de perturber la logistique de l'ennemi en cas d'opportunité. Par exemple, un sniper peut neutraliser les conducteurs de tête et de queue d'un convoi de façon à immobiliser celui-ci en attendant l'arrivée des avions.
SNIPER : Conseils … :
Quand vous devez abattre une personne, il y a plusieurs possibilités. Parmi celles-ci on trouve des méthodes plus aisées que d’autres. Je peux notamment citer la pose d’une bombe (artisanale et/ou à effet dirigé), l’élimination après kidnapping, l’élimination par arme à feu et dans cette dernière catégorie, l’entrée en action d’un ou de plusieurs sniper. L’avantage ici, c’est qu’on agir seul ou en groupe. Les snipers sont des « armes » d’une extrême précision dont l’emploi se révèle souvent adapté aux situations les plus exigeantes telle l’élimination d’un président de parti politique, un chef d’Etat, un ministre, un général, etc...
Veillez préalablement à analyser le secteur. Car si vous êtes un sniper, vos ennemis, ce seront peut être eux :
Les services de sécurité, la police, la gendarmerie etc…
Avant tout, vous devez vous renseigner sur la cible. Qui est-elle, quels sont ces moyens de déplacements, sous quelles protections, sa capacité de réaction etc…
N’oubliez JAMAIS le schéma par défaut des procédures à respecter OBLIGATOIREMENT :
- Analyse de l’objectif
- Reconnaissance
- Correction de l’analyse de l’objectif
- Préparation des plans
- Préparation des matériels
- Check up
- Infiltration
- Analyse terrain de la situation. Si ok ;
- Réalisation de l’action
- Exfiltration
- Débriefing et analyse du cycle.
Voici une rapide explication :
Phase 1 : Reconnaissance du site où vous avez l’intention de vous positionner, quelques jours avant. Localiser vos futurs emplacements (au pluriel car il en faut de secours en cas de problème ou de présence d’éléments hostiles qui auraient un visuel sur certaines positions) en prenant bien soin de repérer les itinéraires de repli. La position idéale est en hauteur. Localiser également les emplacements possibles des tireurs de précision adverses. Comment le savoir ? Simple… Ils ont généralement les meilleures places, en hauteur :
Phase 2 : Analyse de l’itinéraire de repli et de l’itinéraire de secours et tenter d’y trouver une faille. Mémorisez-le. Il doit permettre une fuite rapide voire discrète, sans risques immédiats.
Phase 3 : Vérifiez l’actualité de vos renseignements sur la cible. Va-t-elle bien passer à cet endroit ? S’arrêtera-t-elle comme prévu ? Disposera-t-elle d’un service de protection rapprochée ? Un dispositif de surveillance ?
Phase 4 : Déploiement. Arrivez sur le site en tenue discrète avec dans un sac votre arme, des munitions de rechange, une arme de poing ou une mitraillette compacte si vous êtes solo et surtout des habits de rechange. Avant de prendre votre position, vérifiez s’il n’y a pas de tireurs de précisions adverses dans le secteur choisi (avec des jumelles) et s’il y en a, s’ils peuvent avoir un visuel sur votre position. Si c’est le cas, allez à un autre endroit. Prenez votre position délicatement et discrètement. Mettez votre arme en position mais n’ouvrez pas votre lunette avant d’avoir la cible en vue. Mettez des gants et veillez à ne pas laisser d’empruntes.
Phase 5 : L’alignement de la cible. Je vous déconseille fortement de tirer dans le corps ; visez la tête.
On ne se sait jamais si la cible porte ou non un gilet par balle. Certes la tête c’est plus petit, plus difficile à avoir mais au moins vous êtes sûr que si ça touche, c’est bon. En cas de présence de gardes du corps, essayez d’avoir un créneau pour presser la détente. Respirez un bon coup, bloquez votre respiration, anticipez les mouvements de la cible, pressez la détente. Si vous êtes seul, pas de second tire possible, vous faites mouche ou vous ratez mais quand le coup de feu sera parti, vous devrez passer à la phase 6.
Phase 6 : Repli immédiat. Ne vous levez pas, fermez votre lunette immédiatement puis reculez en rampant tout en tirant votre arme vers vous. A partir de maintenant, chaque seconde compte. Planquez-vous à un endroit, virez vos vêtements, mettez les dans un sac, changez de vêtements, mettez votre arme dans le sac, et tirez-vous en vitesse. Si la situation est trop critique, débarrassez-vous de votre arme. Attention, ne courez pas. Faites comme si rien ne s’était produit.
Note : si vous êtes plusieurs, la situation est plus abordable. La présence de gardes du corps n’a alors plus d’importance ou presque. S’ils vous gênent, abattez les agents de protection qui sont à proximité de la cible.
Un des tireurs doit se charger uniquement de la cible, les autres se chargent des gardes du corps. De même, ne visez pas le corps mais la tête car il est plus que probable qu’ils disposent de gilets par balle. Cependant, si la situation ne le permet pas, tirez sur la poitrine des types et si ces derniers tombent, ils seront immobilisés pour quelques instants sous l’impact. Vous pourrez alors en profiter pour viser plus aisément la tête, mais là encore, tout dépend du temps que vous avez.
Attention cependant, d’une manière général, votre Timing est serré, il faut toujours compter un grand maximum de 10 secondes entre le premier coup de feu et le repli. Après quoi vous pouvez commencer à vous faire du souci pour votre sécurité. Ce laps de temps de 10 secondes permet à de bons tireurs expérimentés d’exécuter au maximum 3 tirs. Cependant, certaines situations ne vous permettent absolument pas ne serait-ce qu’un deuxième tir. Pour des professionnels, un seul feu est acceptable et il doit obligatoirement faire mouche. << One Shoot, One kill. >> A vous de vous démerder et à vous entraîner correctement pour cela, sur cibles mobiles, à la chasse ou en exercice sur cibles motorisées.
Toujours dans l’optique où vous seriez plusieurs tireurs, il serait judicieux de les placer à des endroits différents et de tirer en même temps. Une détonation pour deux ou trois impacts, soit deux ou trois hommes à terre d’un coup dont la cible principale, serait une situation parfaite. Ca déblaie déjà la voie. Je recommande personnellement l’équipement de systèmes de communications avec oreillette et micros pour la coordination des
tirs. Il vous faudra activer votre talkie-walkie au moment où la cible entre dans votre champ de vision et pas avant pour éviter les interceptions et écoutes.
Si par malheur vous ratez votre cible et qu’un garde du corps encore vivant met la cible à l’abri derrière une voiture par exemple, demandez à un collègue s’il a le visuel sur la cible en question. A la radio bien évidemment, vous n’utiliserez pas le mot cible ni de noms.
Exemple :
- Tonton à Tati : As tu la peluche en visuel ?
- Réponse : Tati à tonton : Affirmatif, visuel.
- Tonton à Tati : Relais.
- Bien pris.
A ce moment, vous prenez pour objectif les cibles de votre collègue et lui prend en charge la cible principale. Si tous les tireurs n’ont plus de visuel sur la cible, c’est que c’est trop tard, repliez-vous.
Cela voudra dire deux choses :
- Vous avez raté la première série de feu.
- Vous avez été incapable d’exécuter une seconde et risquée série de feu dans le but d’atteindre la cible.
- Vous vous êtes fait repérer par le service de sécurité avant d’avoir pu effectuer la première série de feu, ce qui est ABSOLUMENT inadmissible.
Optique roquette : Bien évidemment, le plus simple serait d’avoir un ou des lance-roquettes ; c’est la solution radicale… Et la plus efficace.
Un premier tir et si la cible est encore en entier, un second tir de roquette pour nettoyer. Même s’il y a des gardes du corps autour, ils vont théoriquement voler en morceau. Si la cible est dans un véhicule, probabilité que ce dernier soit blindé. Deux possibilités en fonction de la situation et que vous devrez analyser sur place ; premièrement, peu de chance de détruire le véhicule et de tuer par là même la cible (possible pour diverses raisons) ; Visez alors le moteur. Le véhicule stoppé, les gardes du corps feront sortir la cible pour la mettre en sûreté, ce qui est élémentaire en APP. « Allumez » alors les gardes du corps dés leur sortie au fusil mitrailleur ou à la mitrailleuse et éliminez au passage la cible. Deuxième possibilité ; un tir de roquette sur le véhicule suffira à le faire sauter et à tuer la cible.
De toute manière, si la cible est d’une importance stratégique, rien ne vous empêche d’aller acquérir dans une ancienne république soviétique ou en Ex-Yougoslavie un missile anti-char portable. Les véhicules blindés n’y résisteront pas. La solution est radicale ; Pour un investissement certain, vous aurez un résultat certain. Par exemple, un missile anti-char est fortement recommandé si vous avez l’intention d’éliminer un chef d’Etat. Missile anti-chars, Missile anti-aérien ; on en trouve aux environs de 200.000 euros. A moins que le chef d’Etat ne se promène dans un Char de combat et encore, il est absolument absurde de penser qu’il pourrait réchapper à une attaque au missile dans sa limousine blindée.
Vous pouvez également neutraliser le chauffeur. Si vous avez la possibilité, utilisez des armes anti-personnelles de gros calibre (type 12,7) afin de le liquider. Même si le véhicule est blindé, une munition perforante de ce calibre pourra passer à travers et tuer le conducteur. Cependant, l’avantage du sniper, c’est qu’il peut agir aussi bien seul qu’en groupe. Il peut clouer au sol des compagnies entières. Des unités de sniper peuvent, à elles seules, mener une terrible guérilla dont l’ennemi se souviendra.
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