le 20 mai debut de l' Opération Merkur + photos+videos
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le 20 mai debut de l' Opération Merkur + photos+videos
l' Opération Merkur ou La bataille de Crète oppose les troupes britanniques et alliées (néo-zélandaises, australiennes et grecques) aux parachutistes allemands pendant 10 jours, du 20 au 31 mai 1941, ce fut la dernière bataille de la campagne des Balkans.
Le matin du 20 mai 1941, le IIIe Reich lance une invasion aéroportée sur la Crète sous le nom de code « Opération Merkur ». 17 000 parachutistes allemands sous les ordres du général Kurt Student sont largués sur trois points : Maleme, Héraklion, et Réthymnon. Leur but est de s’assurer de ces trois aérodromes pour permettre l'arrivée de renforts aérotransportés par la Luftwaffe qui dispose alors de la maîtrise du ciel, alors que la Royal Navy est encore maîtresse des mers et empêche tout débarquement.
Pendant deux semaines, la bataille fait rage ; au moins 4 000 paras allemands sont tués, et 500 capturés. Les troupes britanniques et néo-zélandaises du général Bernard Freyberg ont eu 3 500 tués, 1 900 blessés, et une grande partie des troupes sera capturée (12 000 hommes). Malgré la victoire, aucune autre opération aéroportée d'envergure ne sera lancée par les Allemands jusqu'à la fin de la guerre et les Fallschirmjäger seront employés comme troupes d'élite sur tous les fronts.
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-20 MAI : les Allemands comprennent que l’invasion sera rude. Les attaques de leur aviation ont en fait eu assez peu d’effets. Mis au courant par l’appareillage de décryptage Ultra du plan allemand, le général Freyberg a pu disposer ses troupes comme bon lui semble depuis près d’une semaine, et a donné l’ordre à ses servants de DCA de ne pas tirer sur les chasseurs et bombardiers allemands des raids matinaux pour leur donner l’impression que toute résistance a cessé. Et cela marche. Lorsque les transports allemands apparaissent, l’enfer semble, à leur grande surprise, se déchaîner sur eux, leur causant de lourdes pertes. Ainsi, le général Wilhelm Süßmann, chargé de couper en deux le dispositif de défense britannique, est tué, perturbant ainsi grandement les plans allemands. Seul avantage pour l’agresseur : une partie des troupes britanniques est disposée sur les plages, en vue de contrer les débarquements de chasseurs de montagne qui y sont prévus. Comme on le verra, ces débarquements n’eurent finalement jamais lieu. Si ces mêmes troupes alliées avaient été elles aussi disposées sur les aérodromes, la première vague allemande aurait été complètement anéantie. Durant la journée, d’autres largages ont lieu, et l’on voit dans les airs quelques combats entre chasseurs et bombardiers des deux camps. Si les avions britanniques étaient peu nombreux, les Messerschmitt Bf 109 allemands étaient à la limite de leur autonomie, ce qui les empêcha dans un premier temps d’avoir la supériorité aérienne absolue. Quelques appareils italiens soutinrent leurs alliés allemands, avec notamment 26 bombardiers et quelques chasseurs, sans grand succès.
Le secteur d'Héraklion est défendu par la 14e Brigade (Brigadier Chappel) composé de 3 bataillons de premier ordre, de 2 bataillons Australiens, 1 régiment d'artillerie et 3 bataillons grecs. La ville est laissée aux Grecs, tandis que l'aérodrome est défendu par les meilleurs bataillons (2nd Black Watch). Les Alliés manquent de matériels lourds mais disposent tout de même de 12 Bofors, 9 canons de 100 mm, et 4 de 75 mm pour défendre l'aérodrome. Les Allemands attaquent avec 4 bataillons sous le commandement du Colonel Brauer. La coordination entre les Stukas et les Ju 52 est très mauvaise et une grande partie du 1er Bataillon qui est parachuté sur l'aérodrome est détruit dès son arrivée. Au soir aucun objectif n'est atteint et Brauer ne tient que la colline est de l'aérodrome. Les pertes sont de plus de 200 hommes tués soit dans le crash de leur Ju52 soit dès leur arrivée. Les Alliés ont abattu 15 appareils. À l'ouest de la ville les allemands sont dispersés et n'arriveront que le soir devant la ville. Il manque 600 hommes au groupe est faute de transport.
Le secteur de Rethymnon est défendu par 2 bataillons australiens (Colonel Campbell). Avec seulement 4 canons de 100 mm, 4 de 75 mm et aucun moyen anti-aérien lourd. 4 bataillons grecs très faiblement armés sont gardés en réserve ou pour défendre la ville. Les 2 bataillons australiens sont parfaitement placés et camouflés de chaque côté de l'aérodrome. Les Allemands vont attaquer avec le 2e régiment parachutiste du Colonel Sturm, unité très puissante surpassant totalement les Alliés dans ce secteur. Le parachutage est encore ici très mal exécuté. Les Australiens détruisent 7 Ju 52 avec leurs mitrailleuses Bren. Les Allemands sont dispersés dans tout le secteur, la colline 'A' est prise, mais les Alliés utilisent les bataillons grecs de réserve pour la reprendre. Si bien qu'aucun objectif allemand n'est atteint et les pertes importantes.
Le secteur de Maleme-Souda est une boucherie pour le si puissant régiment d'assaut allemand. Les Alliés possèdent à cet endroit l'excellente division néo-zélandaise et plusieurs compagnies de premier ordre comme les Royal Marines. Au soir, une partie de l’aérodrome de Maleme tombe aux mains des Allemands, il s'agit de leur seul succès de la journée. Seulement 2 bataillons du régiment d'assaut et une faible partie du 3e régiment du Colonel Heidrich répondront à l'appel. Le reste des 2 régiments sur ce secteur est perdu. Cependant avec l'aérodrome entre leurs mains, l'armée Allemande va pouvoir se renforcer et acheminer le matériel lourd de ses 2 divisions.
La liste des officiers supérieurs allemands morts la première journée est longue : Generalleutnant Süßmann (Général adjoint de la 7e division parachutiste), Major Braun (commandant du régiment d'assaut), Major Koch (commandant du 1er bataillon du régiment d'assaut), Major Scherber (commandant du 3e bataillon du régiment d'assaut). Le Generalmajor Meindl et le Major Derpa (commandant du 2e bataillon du 3e régiment) sont blessés. Soit 2 généraux et 4 chefs de bataillon hors de combat le premier jour.
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-21 mai. Le plan allemand est reformé en raison des fortes pertes de la veille. Seul terrain en partie sous contrôle allemand, la zone de l'aéroport de Malème va servir de tête de pont. Les autres secteurs devront attendre et seront dans la mesure du possible ravitaillé par les airs. Très vite, de nombreux renforts sont envoyés dans le secteur de Malème avec 650 chasseurs alpins supplémentaires, permettant la prise de la localité de Maleme et de la colline surplombant le terrain. Sur mer, la Luftwaffe s’en prend à la Royal Navy, coulant le destroyer Juno, tandis que des combats aériens provoquent quelques pertes de part et d’autre. Mais vers 23 h, une escadre britannique intercepte la 1re leichtflotille (2331 soldats était transportés par une centaine de caïques). Héroïquement défendue par le seul torpilleur italien Lupo, la flottille ne perd « que » 297 hommes tués, mais doit faire demi tour. Les Britanniques affirment encore aujourd’hui avoir « anéanti » la totalité de la flottille, ce que démentent les rapports officiels allemands. Si la flottille s’en sort relativement bien, les renforts ne parviennent pas rapidement par la mer comme prévu, et les combattants doivent rejoindre le continent pour finalement atteindre la Crète par la voie des airs.
22 mai
les combats font toujours rage sur terre et dans les airs. La situation évolue peu, les paras grignotant du terrain à l’aide de nouveaux renforts. Très vite, la seule piste exploitable pour l’acheminement de ces derniers s’encombre de multiples épaves, étant constamment sous le feu de l’artillerie britannique. En mer, la 2e Leichtflotille est à son tour interceptée au sud de Milos, mais cette fois, prévenus, les bateaux allemands font demi-tour sous le couvert du torpilleur Sagittario, qui touche d’une torpille un croiseur britannique. La flottille ne perd en définitive qu’un seul navire. La Luftwaffe, en plus de soutenir comme elle le peut ses troupes au sol, combat la Royal Navy, touchant plusieurs de ses navires à des degrés divers. Ainsi, les croiseurs Naiad et Carlisle sont fortement endommagés et le cuirassé Warspite, accourant à leur secours, est à son tour touché. C’est ensuite le tour du destroyer Greyhound, qui est rapidement coulé. Alors que les croiseurs lourds HMS Gloucester et Fidji sont dépêchés sur place pour repêcher des rescapés, ils sont à leur tour envoyés par le fond par des attaques de Stuka et de Ju 88, les chasseurs-bombardiers montrent leur efficacité sur ce type d'opération. Un très lourd bilan pour la Royal Navy, la Luftwaffe perdant elle une dizaine d’avions dans ces combats. Pour finir, 800 paras sont largués dans les environs de Rethymnon et Héraklion.
23 mai
Comme la veille, la Luftwaffe brille par ses actions contre la Royal Navy. En matinée, deux escadres sont repérées et attaquées, les destroyers Kashmir, Kelly et Havoc étant coulés, le Kipling et le Iliex fortement touchés. Les chasseurs de montagne du général Ringel arrivent enfin sur l’île et très vite mettent tout en œuvre pour élargir la poche de Maleme, s’emparer de la baie de Souda (parsemée d’épaves de navires alliés) et avancer vers l’est pour épauler les paras combattant à Réthymnon et Héraklion, soutenus par l’aviation. Pour la première fois, celle-ci peut se servir de Maleme comme base opérationnelle, en y détachant momentanément deux chasseurs BF 109. Divers combats se déroulent dans les airs, les Britanniques envoyant en permanence quelque avions « straffer » la piste de Maleme, ajoutant d’autres épaves aux nombreuses déjà présentes. Bien des appareils allemands vont heurter ces épaves en y atterrissant, ajoutant par là même au chaos et rendant la piste de moins en moins praticable. Deux cent commandos Layforce alliés sont débarqués en soirée par deux destroyers britanniques, afin de protéger le point d'évacuation de Sphakia sur la côte sud. Dans le secteur d'Héraklion, l'assaut des paras du colonel Brauer est un échec total : 1300 hommes ont été perdus, le reste du régiment ne tentera plus rien et attendra la relève.
24, 25 et 26 mai
Les combats acharnés se poursuivent en particulier autour des hauteurs de Galatas situées entre Malème et La Canée(Chania). Les Allemands peuvent faire atterrir leurs avions à Maleme. La 5e division de montagne est maintenant complète. Elle dispose de moyens lourds : de l'artillerie de montagne, de nombreux canons anti-char et surtout des bataillons d'infanterie bien équipés et entrainés. Le général Ringel prend alors le commandement de l'opération sur le terrain. Le secteur de Galatas est défendu par la division Néozelandaise, 2 bataillons Australiens et des troupes Grecques. Les allemands disposent d'un régiment d'artillerie, d'un régiment d'infanterie de montagne ainsi que du 3e régiment de parachutistes qui tient la 'Prison Valley' au nord de la ville. Le combat est inégal et les alliés doivent se replier sous la pression de l'artillerie et de l'aviation, ouvrant ainsi la route de La Canée.
Le 26 mai
2 cuirassés, un porte-avions, deux croiseurs et trois destroyers britanniques quittent Alexandrie pour bombarder l’aérodrome allemand de Karpathos, y causant quelques dommages. Lors de son retour, l’armada est harcelée par l’aviation allemande, le porte-avions HMS Formidable et le destroyer Nubian étant durement touchés. De plus, le Glenroy chargé d’acheminer d’importants renforts sur l’île est contraint à rebrousser chemin sous les attaques allemandes. Freyberg est bien conscient que la situation lui échappe et, dans la soirée, ordonne le repli vers le sud.
Des parachutistes allemands capturent des soldats britanniques lors de leur progression en Crète. 27, 28 et 29 maiCe repli est entamé le 27, alors que les Allemands prennent La Canée et progressent vers Souda. L’évacuation débute, là aussi. Le 28, deux Panzer II, de la 5.Pz.D., sont débarqués, ainsi que des troupes italiennes (qui ne participeront que très peu aux combats). Les troupes alliées rembarquent, de nombreux navires subissant l’assaut répété de la Luftwaffe (le croiseur HMS Ajax et le destroyer HMS Imperial sont gravement touchés, ce dernier étant coulé le lendemain). La baie de Souda est cette fois bel et bien conquise. Le 29, ce sont pas moins de 3 destroyers qui sont à leur tour fortement endommagés par les attaques précises des bombardiers allemands.
30, 31 mai et 1er juin
L’évacuation s’achève, bien que nombre de soldats du Commonwealth errent encore pendant des semaines dans l’île, n’ayant pu la quitter. Les combats faiblissent graduellement, mais une dernière perte importante est à signaler sur mer. Deux croiseurs de la Royal Navy sont engagés pour appuyer les destroyers. L’un d’eux, le croiseur anti-aérien Calcutta, est coulé en quelques minutes par l’attaque de 3 Ju 88.
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Le matin du 20 mai 1941, le IIIe Reich lance une invasion aéroportée sur la Crète sous le nom de code « Opération Merkur ». 17 000 parachutistes allemands sous les ordres du général Kurt Student sont largués sur trois points : Maleme, Héraklion, et Réthymnon. Leur but est de s’assurer de ces trois aérodromes pour permettre l'arrivée de renforts aérotransportés par la Luftwaffe qui dispose alors de la maîtrise du ciel, alors que la Royal Navy est encore maîtresse des mers et empêche tout débarquement.
Pendant deux semaines, la bataille fait rage ; au moins 4 000 paras allemands sont tués, et 500 capturés. Les troupes britanniques et néo-zélandaises du général Bernard Freyberg ont eu 3 500 tués, 1 900 blessés, et une grande partie des troupes sera capturée (12 000 hommes). Malgré la victoire, aucune autre opération aéroportée d'envergure ne sera lancée par les Allemands jusqu'à la fin de la guerre et les Fallschirmjäger seront employés comme troupes d'élite sur tous les fronts.
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-20 MAI : les Allemands comprennent que l’invasion sera rude. Les attaques de leur aviation ont en fait eu assez peu d’effets. Mis au courant par l’appareillage de décryptage Ultra du plan allemand, le général Freyberg a pu disposer ses troupes comme bon lui semble depuis près d’une semaine, et a donné l’ordre à ses servants de DCA de ne pas tirer sur les chasseurs et bombardiers allemands des raids matinaux pour leur donner l’impression que toute résistance a cessé. Et cela marche. Lorsque les transports allemands apparaissent, l’enfer semble, à leur grande surprise, se déchaîner sur eux, leur causant de lourdes pertes. Ainsi, le général Wilhelm Süßmann, chargé de couper en deux le dispositif de défense britannique, est tué, perturbant ainsi grandement les plans allemands. Seul avantage pour l’agresseur : une partie des troupes britanniques est disposée sur les plages, en vue de contrer les débarquements de chasseurs de montagne qui y sont prévus. Comme on le verra, ces débarquements n’eurent finalement jamais lieu. Si ces mêmes troupes alliées avaient été elles aussi disposées sur les aérodromes, la première vague allemande aurait été complètement anéantie. Durant la journée, d’autres largages ont lieu, et l’on voit dans les airs quelques combats entre chasseurs et bombardiers des deux camps. Si les avions britanniques étaient peu nombreux, les Messerschmitt Bf 109 allemands étaient à la limite de leur autonomie, ce qui les empêcha dans un premier temps d’avoir la supériorité aérienne absolue. Quelques appareils italiens soutinrent leurs alliés allemands, avec notamment 26 bombardiers et quelques chasseurs, sans grand succès.
Le secteur d'Héraklion est défendu par la 14e Brigade (Brigadier Chappel) composé de 3 bataillons de premier ordre, de 2 bataillons Australiens, 1 régiment d'artillerie et 3 bataillons grecs. La ville est laissée aux Grecs, tandis que l'aérodrome est défendu par les meilleurs bataillons (2nd Black Watch). Les Alliés manquent de matériels lourds mais disposent tout de même de 12 Bofors, 9 canons de 100 mm, et 4 de 75 mm pour défendre l'aérodrome. Les Allemands attaquent avec 4 bataillons sous le commandement du Colonel Brauer. La coordination entre les Stukas et les Ju 52 est très mauvaise et une grande partie du 1er Bataillon qui est parachuté sur l'aérodrome est détruit dès son arrivée. Au soir aucun objectif n'est atteint et Brauer ne tient que la colline est de l'aérodrome. Les pertes sont de plus de 200 hommes tués soit dans le crash de leur Ju52 soit dès leur arrivée. Les Alliés ont abattu 15 appareils. À l'ouest de la ville les allemands sont dispersés et n'arriveront que le soir devant la ville. Il manque 600 hommes au groupe est faute de transport.
Le secteur de Rethymnon est défendu par 2 bataillons australiens (Colonel Campbell). Avec seulement 4 canons de 100 mm, 4 de 75 mm et aucun moyen anti-aérien lourd. 4 bataillons grecs très faiblement armés sont gardés en réserve ou pour défendre la ville. Les 2 bataillons australiens sont parfaitement placés et camouflés de chaque côté de l'aérodrome. Les Allemands vont attaquer avec le 2e régiment parachutiste du Colonel Sturm, unité très puissante surpassant totalement les Alliés dans ce secteur. Le parachutage est encore ici très mal exécuté. Les Australiens détruisent 7 Ju 52 avec leurs mitrailleuses Bren. Les Allemands sont dispersés dans tout le secteur, la colline 'A' est prise, mais les Alliés utilisent les bataillons grecs de réserve pour la reprendre. Si bien qu'aucun objectif allemand n'est atteint et les pertes importantes.
Le secteur de Maleme-Souda est une boucherie pour le si puissant régiment d'assaut allemand. Les Alliés possèdent à cet endroit l'excellente division néo-zélandaise et plusieurs compagnies de premier ordre comme les Royal Marines. Au soir, une partie de l’aérodrome de Maleme tombe aux mains des Allemands, il s'agit de leur seul succès de la journée. Seulement 2 bataillons du régiment d'assaut et une faible partie du 3e régiment du Colonel Heidrich répondront à l'appel. Le reste des 2 régiments sur ce secteur est perdu. Cependant avec l'aérodrome entre leurs mains, l'armée Allemande va pouvoir se renforcer et acheminer le matériel lourd de ses 2 divisions.
La liste des officiers supérieurs allemands morts la première journée est longue : Generalleutnant Süßmann (Général adjoint de la 7e division parachutiste), Major Braun (commandant du régiment d'assaut), Major Koch (commandant du 1er bataillon du régiment d'assaut), Major Scherber (commandant du 3e bataillon du régiment d'assaut). Le Generalmajor Meindl et le Major Derpa (commandant du 2e bataillon du 3e régiment) sont blessés. Soit 2 généraux et 4 chefs de bataillon hors de combat le premier jour.
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-21 mai. Le plan allemand est reformé en raison des fortes pertes de la veille. Seul terrain en partie sous contrôle allemand, la zone de l'aéroport de Malème va servir de tête de pont. Les autres secteurs devront attendre et seront dans la mesure du possible ravitaillé par les airs. Très vite, de nombreux renforts sont envoyés dans le secteur de Malème avec 650 chasseurs alpins supplémentaires, permettant la prise de la localité de Maleme et de la colline surplombant le terrain. Sur mer, la Luftwaffe s’en prend à la Royal Navy, coulant le destroyer Juno, tandis que des combats aériens provoquent quelques pertes de part et d’autre. Mais vers 23 h, une escadre britannique intercepte la 1re leichtflotille (2331 soldats était transportés par une centaine de caïques). Héroïquement défendue par le seul torpilleur italien Lupo, la flottille ne perd « que » 297 hommes tués, mais doit faire demi tour. Les Britanniques affirment encore aujourd’hui avoir « anéanti » la totalité de la flottille, ce que démentent les rapports officiels allemands. Si la flottille s’en sort relativement bien, les renforts ne parviennent pas rapidement par la mer comme prévu, et les combattants doivent rejoindre le continent pour finalement atteindre la Crète par la voie des airs.
22 mai
les combats font toujours rage sur terre et dans les airs. La situation évolue peu, les paras grignotant du terrain à l’aide de nouveaux renforts. Très vite, la seule piste exploitable pour l’acheminement de ces derniers s’encombre de multiples épaves, étant constamment sous le feu de l’artillerie britannique. En mer, la 2e Leichtflotille est à son tour interceptée au sud de Milos, mais cette fois, prévenus, les bateaux allemands font demi-tour sous le couvert du torpilleur Sagittario, qui touche d’une torpille un croiseur britannique. La flottille ne perd en définitive qu’un seul navire. La Luftwaffe, en plus de soutenir comme elle le peut ses troupes au sol, combat la Royal Navy, touchant plusieurs de ses navires à des degrés divers. Ainsi, les croiseurs Naiad et Carlisle sont fortement endommagés et le cuirassé Warspite, accourant à leur secours, est à son tour touché. C’est ensuite le tour du destroyer Greyhound, qui est rapidement coulé. Alors que les croiseurs lourds HMS Gloucester et Fidji sont dépêchés sur place pour repêcher des rescapés, ils sont à leur tour envoyés par le fond par des attaques de Stuka et de Ju 88, les chasseurs-bombardiers montrent leur efficacité sur ce type d'opération. Un très lourd bilan pour la Royal Navy, la Luftwaffe perdant elle une dizaine d’avions dans ces combats. Pour finir, 800 paras sont largués dans les environs de Rethymnon et Héraklion.
23 mai
Comme la veille, la Luftwaffe brille par ses actions contre la Royal Navy. En matinée, deux escadres sont repérées et attaquées, les destroyers Kashmir, Kelly et Havoc étant coulés, le Kipling et le Iliex fortement touchés. Les chasseurs de montagne du général Ringel arrivent enfin sur l’île et très vite mettent tout en œuvre pour élargir la poche de Maleme, s’emparer de la baie de Souda (parsemée d’épaves de navires alliés) et avancer vers l’est pour épauler les paras combattant à Réthymnon et Héraklion, soutenus par l’aviation. Pour la première fois, celle-ci peut se servir de Maleme comme base opérationnelle, en y détachant momentanément deux chasseurs BF 109. Divers combats se déroulent dans les airs, les Britanniques envoyant en permanence quelque avions « straffer » la piste de Maleme, ajoutant d’autres épaves aux nombreuses déjà présentes. Bien des appareils allemands vont heurter ces épaves en y atterrissant, ajoutant par là même au chaos et rendant la piste de moins en moins praticable. Deux cent commandos Layforce alliés sont débarqués en soirée par deux destroyers britanniques, afin de protéger le point d'évacuation de Sphakia sur la côte sud. Dans le secteur d'Héraklion, l'assaut des paras du colonel Brauer est un échec total : 1300 hommes ont été perdus, le reste du régiment ne tentera plus rien et attendra la relève.
24, 25 et 26 mai
Les combats acharnés se poursuivent en particulier autour des hauteurs de Galatas situées entre Malème et La Canée(Chania). Les Allemands peuvent faire atterrir leurs avions à Maleme. La 5e division de montagne est maintenant complète. Elle dispose de moyens lourds : de l'artillerie de montagne, de nombreux canons anti-char et surtout des bataillons d'infanterie bien équipés et entrainés. Le général Ringel prend alors le commandement de l'opération sur le terrain. Le secteur de Galatas est défendu par la division Néozelandaise, 2 bataillons Australiens et des troupes Grecques. Les allemands disposent d'un régiment d'artillerie, d'un régiment d'infanterie de montagne ainsi que du 3e régiment de parachutistes qui tient la 'Prison Valley' au nord de la ville. Le combat est inégal et les alliés doivent se replier sous la pression de l'artillerie et de l'aviation, ouvrant ainsi la route de La Canée.
Le 26 mai
2 cuirassés, un porte-avions, deux croiseurs et trois destroyers britanniques quittent Alexandrie pour bombarder l’aérodrome allemand de Karpathos, y causant quelques dommages. Lors de son retour, l’armada est harcelée par l’aviation allemande, le porte-avions HMS Formidable et le destroyer Nubian étant durement touchés. De plus, le Glenroy chargé d’acheminer d’importants renforts sur l’île est contraint à rebrousser chemin sous les attaques allemandes. Freyberg est bien conscient que la situation lui échappe et, dans la soirée, ordonne le repli vers le sud.
Des parachutistes allemands capturent des soldats britanniques lors de leur progression en Crète. 27, 28 et 29 maiCe repli est entamé le 27, alors que les Allemands prennent La Canée et progressent vers Souda. L’évacuation débute, là aussi. Le 28, deux Panzer II, de la 5.Pz.D., sont débarqués, ainsi que des troupes italiennes (qui ne participeront que très peu aux combats). Les troupes alliées rembarquent, de nombreux navires subissant l’assaut répété de la Luftwaffe (le croiseur HMS Ajax et le destroyer HMS Imperial sont gravement touchés, ce dernier étant coulé le lendemain). La baie de Souda est cette fois bel et bien conquise. Le 29, ce sont pas moins de 3 destroyers qui sont à leur tour fortement endommagés par les attaques précises des bombardiers allemands.
30, 31 mai et 1er juin
L’évacuation s’achève, bien que nombre de soldats du Commonwealth errent encore pendant des semaines dans l’île, n’ayant pu la quitter. Les combats faiblissent graduellement, mais une dernière perte importante est à signaler sur mer. Deux croiseurs de la Royal Navy sont engagés pour appuyer les destroyers. L’un d’eux, le croiseur anti-aérien Calcutta, est coulé en quelques minutes par l’attaque de 3 Ju 88.
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