Six membres du Hezbollah tués par un raid israélien (dont deux commandants militaires, et un commandant iranien)
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Six membres du Hezbollah tués par un raid israélien (dont deux commandants militaires, et un commandant iranien)
Le fils de l'ancien chef des opérations militaires du Hezbollah libanais, Imad Moughniyeh, est au nombre des victimes.
Six membres du Hezbollah libanais, dont deux commandants militaires, ont été tués dimanche à midi par une frappe israélienne, près de la ville frontière de Quneitra, sur la portion syrienne du plateau du Golan. Cette attaque, ébruitée par des médias proches du «Parti de Dieu», a été confirmée en début de soirée par une source sécuritaire en Israël.
Deux missiles tirés depuis un hélicoptère ont détruit le véhicule à bord duquel circulait le petit groupe qui, selon le Hezbollah, procédait à «une visite d'inspection sur le terrain». Le quotidien libanais Daily Star affirme qu'un commandant iranien a également trouvé la mort lors de ce raid.
Parmi les victimes figure le fils d'Imad Moughniyeh, ex-chef de la branche militaire du Hezbollah qui fut tué le 12 février 2008, à Damas, dans l'explosion de sa voiture. L'attentat, jamais revendiqué, avait à l'époque été attribué par la milice chiite aux services israéliens.
Selon des responsables de l'opposition syrienne, le jeune Djihad Moughniyeh avait été récemment chargé de diriger les actions du Hezbollah sur le plateau du Golan. Le parti chiite, bien qu'accaparé depuis bientôt deux ans par son engagement au côté du régime de Bachar el-Assad en Syrie, aurait en effet décidé d'intensifier ses actions contre l'Etat hébreu. Il entendrait ainsi répondre à la destruction par des frappes israéliennes, sur le sol syrien mais aussi au Liban, de plusieurs convois d'armes sophistiquées.
Suprématie militaire
Le gouvernement de Benyanmin Nétanyahou, s'il n'a jamais confirmé son implication, a régulièrement laissé entendre qu'il ne laisserait pas le Hezbollah profiter du chaos syrien pour mettre la main sur des missiles susceptible de remettre en cause sa suprématie militaire.
Dans ce contexte, le plateau du Golan a depuis plusieurs mois cessé d'être la plus paisible des frontières israéliennes. Des soldats de Tsahal y ont à plusieurs reprises été touchés par l'explosion d'engins placés le long de la clôture de séparation avec la Syrie.
Jeudi dernier, dans un entretien à la chaîne panarabe al-Mayadeen, le chef du Hezbollah a menacé: «Toute frappe contre des positions en Syrie vise l'axe de la Résistance dans son ensemble [Damas, Téhéran et le Hezbollah, NDLR] et celui-ci pourrait décider de riposter. C'est son droit, cela peut arriver à tout moment.» Selon Yossi Melman, spécialiste des questions de défense et de renseignement pour le journal israélien Maariv, la réaction de la milice chiite au raid qui a coûté la vie à Djihad Moughniyeh dépendra sans doute des circonstances dans lesquelles il s'est déroulé.
«S'il a été tué alors qu'il se trouvait sur un site de lancement de roquettes en passe d'être utilisé pour frapper Israël, il est possible que le Hezbollah s'en tienne à une riposte modérée», explique-t-il. «Mais s'il apparaît que Tsahal a délibérément visé Moughniyeh pour se débarrasser de lui, alors il y a tout lieu de craindre une escalade très sérieuse à notre frontière nord.»
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Six membres du Hezbollah libanais, dont deux commandants militaires, ont été tués dimanche à midi par une frappe israélienne, près de la ville frontière de Quneitra, sur la portion syrienne du plateau du Golan. Cette attaque, ébruitée par des médias proches du «Parti de Dieu», a été confirmée en début de soirée par une source sécuritaire en Israël.
Deux missiles tirés depuis un hélicoptère ont détruit le véhicule à bord duquel circulait le petit groupe qui, selon le Hezbollah, procédait à «une visite d'inspection sur le terrain». Le quotidien libanais Daily Star affirme qu'un commandant iranien a également trouvé la mort lors de ce raid.
Parmi les victimes figure le fils d'Imad Moughniyeh, ex-chef de la branche militaire du Hezbollah qui fut tué le 12 février 2008, à Damas, dans l'explosion de sa voiture. L'attentat, jamais revendiqué, avait à l'époque été attribué par la milice chiite aux services israéliens.
Selon des responsables de l'opposition syrienne, le jeune Djihad Moughniyeh avait été récemment chargé de diriger les actions du Hezbollah sur le plateau du Golan. Le parti chiite, bien qu'accaparé depuis bientôt deux ans par son engagement au côté du régime de Bachar el-Assad en Syrie, aurait en effet décidé d'intensifier ses actions contre l'Etat hébreu. Il entendrait ainsi répondre à la destruction par des frappes israéliennes, sur le sol syrien mais aussi au Liban, de plusieurs convois d'armes sophistiquées.
Suprématie militaire
Le gouvernement de Benyanmin Nétanyahou, s'il n'a jamais confirmé son implication, a régulièrement laissé entendre qu'il ne laisserait pas le Hezbollah profiter du chaos syrien pour mettre la main sur des missiles susceptible de remettre en cause sa suprématie militaire.
Dans ce contexte, le plateau du Golan a depuis plusieurs mois cessé d'être la plus paisible des frontières israéliennes. Des soldats de Tsahal y ont à plusieurs reprises été touchés par l'explosion d'engins placés le long de la clôture de séparation avec la Syrie.
Jeudi dernier, dans un entretien à la chaîne panarabe al-Mayadeen, le chef du Hezbollah a menacé: «Toute frappe contre des positions en Syrie vise l'axe de la Résistance dans son ensemble [Damas, Téhéran et le Hezbollah, NDLR] et celui-ci pourrait décider de riposter. C'est son droit, cela peut arriver à tout moment.» Selon Yossi Melman, spécialiste des questions de défense et de renseignement pour le journal israélien Maariv, la réaction de la milice chiite au raid qui a coûté la vie à Djihad Moughniyeh dépendra sans doute des circonstances dans lesquelles il s'est déroulé.
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