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Fabrication d'explosifs: le "groupe de Marignane" jugé

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Fabrication d'explosifs: le "groupe de Marignane" jugé Empty Fabrication d'explosifs: le "groupe de Marignane" jugé

Message  marcwolf Jeu 18 Déc - 5:57

Interpellé un an après le début de l'affaire Merah, un jeune homme qui semblait nourrir une forme de fascination envers le "tueur au scooter" et qui fabriquait des explosifs chez lui à Marignane (Bouches-du-Rhône) comparaît jeudi à Paris avec deux autres prévenus.

A l'époque, en mars 2013, le procureur de Paris François Molins les avait décrit comme étant "en mesure de commettre à très court terme, probablement dans les jours à venir, un attentat à la bombe sur le territoire français".

Chez le principal prévenu, Yohan Moussouath, 22 ans, seul à comparaître détenu devant le tribunal correctionnel de Paris, les enquêteurs ont découvert un atelier de fabrication d'explosifs artisanaux. En garde à vue, il avait reconnu avoir voulu fabriquer notamment du TATP, un explosif puissant et instable, par "curiosité".

Correctement mis en oeuvre, les produits retrouvés auraient pu créer des dégâts considérables dans un rayon de plusieurs centaines de mètres.

Si les proches de Yohan Moussouath s'étaient inquiétés de sa radicalisation, il s'est dit incapable de tuer ou de commettre un attentat et a affirmé avoir agi par vantardise. Aucun projet précis n'a été mis en évidence.

Sur le compte Facebook de Yohan Moussouath, ouvert sous le pseudonyme "Ansar Dine Aqmi", il avait posté de nombreuses photos et vidéos évoquant jihad et terrorisme. Il se mettait également en scène, en compagnie d'un de ses amis, Ali Kelious, surnommé "Ali Pacino", leur visage partiellement dissimulé par un keffieh. Une photo montrait également Moussouath sur le toit de sa maison, tenant une arme de poing ou un fusil à la main, devant un drapeau du Tawhid, souvent utilisé par les jihadistes.

Dans sa boîte mail a été découvert un courriel un peu confus s'apparentant à des menaces au président des Etats-Unis Barack Obama et son épouse.

Entre consommation de cannabis et jeux vidéo violents, Moussouath apparaît selon son avocat, Me Pascal Roubaud, comme "désoeuvré", attiré par "l'iconographie" comme en témoignent les photos dans lesquelles il se met en scène. Selon l'avocat, le jeune homme était "dans une espèce de jeu immature", "c'était sa façon de se montrer viril face aux gens qu'il côtoyait". "Quand on se montre à ce point, c'est qu'on sait au fond de soi qu'on ne passera pas à l'acte", selon Me Roubaud.



- 'Délire jihadiste' -



S'il comprend "que les services de l'Etat se soient mobilisés et n'aient rien laissé au hasard", son client "n'est pas non plus un mauvais garçon", ajoute-t-il.

Au terme de l'instruction, le juge Marc Trevidic avait estimé que son cas relève davantage d'un "délire jihadiste" que d'un profond endoctrinement.

Poursuivi pour fabrication et détention d'explosifs et d'armes, en relation avec une entreprise individuelle de terrorisme, Yohan Moussouath risque jusqu'à 10 ans de prison.

La qualification terroriste a en revanche été abandonnée à l'encontre des deux autres prévenus, l'enquête n'ayant établi aucune intention en ce sens.

Son cousin Cédric Liguori, 28 ans, à l'époque apprenti prothésiste dentaire, avait fait quelques recherches sur internet relatives à la confection d'explosifs.

Mais il n'a "aucune conviction religieuse" liée à l'islam, "ni intégriste ni modérée", selon son avocate, Me Sylvie Figlie pour qui "il s'est retrouvé un peu malgré lui dans une affaire qui l'a dépassé". Poursuivi pour le transport d'une bouteille d'eau oxygénée et complicité de fabrication d'explosifs, il maintient "qu'il est étranger à toute cette affaire", selon son avocate, qui plaidera la relaxe.

Le troisième prévenu, Ali Kelious, 20 ans, se voit quant à lui reprocher d'avoir détenu un pistolet semi-automatique et une carabine.

Si son avocate, Me Constance Debré, comprend "très bien l'extrême prudence des pouvoirs publics" dans ce type de dossiers, il y avait selon elle "un décalage énorme" entre le discours lors des arrestations et la réalité de ce dossier qui concerne des "pieds nickelés". Pour elle, le dossier était "assez clair dès le départ".


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