le 3 fevrier 1976 :Prise d'otages de Loyada ( il y a 38 ans a dijbouti)
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le 3 fevrier 1976 :Prise d'otages de Loyada ( il y a 38 ans a dijbouti)
Le 3 février 1976, des militants indépendantistes du Front de libération de la Côte des Somalis (FLCS) prennent en otage un autobus d'enfants à Djibouti. Le lendemain, une compagnie de légionnaires parachutistes donne l'assaut pour libérer les otages. Cet événement, en montrant les difficultés du maintien de la présence coloniale française à Djibouti, est une étape importante dans l'accession à l'indépendance du territoire.
l'histoie:
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Le 3 février 1976 à 7h15, un car militaire effectuant le ramassage scolaire des enfants de militaires dans différentes bases françaises est capturé par quatre militants indépendantistes armés dans le quartier d’Ambouli, au niveau de la cité du Progrès, et dirigé vers la frontière somalienne distante de 18 kilomètres. Selon Ahmed Dini, il y aurait eu six ravisseurs qui cherchaient à sortir de la ville où ils étaient recherchés. Une fois arrivés à Loyada, ils auraient été remplacés dans le bus par des Somaliens qui présenteront des revendications politiques inspirées par la République de Somalie. Ces six hommes auraient intégré la police djiboutienne après l'indépendance.
Le car, avec à son bord trente et un enfants, le conducteur, un jeune appelé et une assistante sociale – qui, a posteriori, se porte volontaire pour soutenir les enfants pris en otages – est immobilisé dans le no man's land entre les territoires français et somalien, à une dizaine de mètres seulement du poste frontière somalien de Loyada. Les forces armées françaises sont aussitôt mises en alerte.
La 2e compagnie du 2e régiment étranger de parachutistes, commandée par le capitaine Soubirou et en mission de courte durée à la 13e demi-brigade de Légion étrangère, se déploie à proximité du poste frontière. Elle est renforcée dans la soirée par les auto-mitrailleuses légères (AML) de l’escadron de reconnaissance de la 13. De l’autre côté de la frontière, des soldats somaliens ont pris position derrière les barbelés. La nuit tombe sans qu’il soit possible de deviner les intentions des preneurs d’otages.
Le 4 février, un groupe de tireurs d’élite du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) arrive de métropole, dirigé par le lieutenant Prouteau. Ils sont installés en avant de la palmeraie, à proximité des tireurs d’élite de la 13e DBLE et du 2e REP déjà en place. La compagnie du 2e REP reste en attente dans la palmeraie à l’est du bus, autour du poste du groupement nomade autonome. Les AML de l'escadron de reconnaissance de la 13e DBLE sont à 500 mètres au nord de la position derrière laquelle un escadron de la gendarmerie mobile est également en attente.
Le car avec ses passagers est toujours immobilisé au même emplacement. Les preneurs d'otages auraient été renforcés par des éléments venus de Somalie. Des soldats réguliers somaliens sont installés de part et d’autre du poste frontière.
Le général Pierre Brasart, commandant supérieur des Forces armées du Territoire français des Afars et des Issas dirige les opérations depuis son PC situé entre la palmeraie et la position. À 15h45, les tireurs d’élite ouvrent le feu avec l'objectif de tuer les preneurs d'otages. Simultanément, la 2e compagnie du REP donne l’assaut tandis que les AML se déploient en ligne face à la frontière. Leur mission est de protéger la récupération des enfants et de neutraliser les réguliers somaliens postés près du poste frontière s’ils venaient à tirer.
Dès le début de l’action les légionnaires sont pris sous les tirs d’armes automatiques venant du côté somalien. Ces tirs sont rapidement neutralisés par les AML, permettant aux sections de la 2e compagnie de pénétrer dans le car, d’en extraire les enfants et les deux adultes qui sont aussitôt mis à l’abri. À 16h05 l’action est terminée. Elle n’a duré que vingt minutes.
le bilan:
2 fillettes ont été tuées : Nadine Durand – qui décède sur place (son frère jumeau Stéphane était absent ce jour là car il était malade) – et Valérie Geissbuhler – qui meurt plusieurs jours plus tard de ses blessures après avoir été transférée et opérée à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris ;
5 autres enfants ainsi que l’assistante sociale et le conducteur ont été blessés ;
1 garçon a été emmené à Hargeisa en Somalie et a été libéré plus tard, après de longues tractations ;
1 lieutenant (Ltn Doucet), chef de la 1re section de la 2e compagnie a été blessé dans l’action ;
7 preneurs d'otage ont été tués ;
le nombre de soldats somaliens tués dans l'accrochage reste indéterminé.
https://i.servimg.com/u/f56/14/16/37/49/280px-10.jpg
l'histoie:
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Le 3 février 1976 à 7h15, un car militaire effectuant le ramassage scolaire des enfants de militaires dans différentes bases françaises est capturé par quatre militants indépendantistes armés dans le quartier d’Ambouli, au niveau de la cité du Progrès, et dirigé vers la frontière somalienne distante de 18 kilomètres. Selon Ahmed Dini, il y aurait eu six ravisseurs qui cherchaient à sortir de la ville où ils étaient recherchés. Une fois arrivés à Loyada, ils auraient été remplacés dans le bus par des Somaliens qui présenteront des revendications politiques inspirées par la République de Somalie. Ces six hommes auraient intégré la police djiboutienne après l'indépendance.
Le car, avec à son bord trente et un enfants, le conducteur, un jeune appelé et une assistante sociale – qui, a posteriori, se porte volontaire pour soutenir les enfants pris en otages – est immobilisé dans le no man's land entre les territoires français et somalien, à une dizaine de mètres seulement du poste frontière somalien de Loyada. Les forces armées françaises sont aussitôt mises en alerte.
La 2e compagnie du 2e régiment étranger de parachutistes, commandée par le capitaine Soubirou et en mission de courte durée à la 13e demi-brigade de Légion étrangère, se déploie à proximité du poste frontière. Elle est renforcée dans la soirée par les auto-mitrailleuses légères (AML) de l’escadron de reconnaissance de la 13. De l’autre côté de la frontière, des soldats somaliens ont pris position derrière les barbelés. La nuit tombe sans qu’il soit possible de deviner les intentions des preneurs d’otages.
Le 4 février, un groupe de tireurs d’élite du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) arrive de métropole, dirigé par le lieutenant Prouteau. Ils sont installés en avant de la palmeraie, à proximité des tireurs d’élite de la 13e DBLE et du 2e REP déjà en place. La compagnie du 2e REP reste en attente dans la palmeraie à l’est du bus, autour du poste du groupement nomade autonome. Les AML de l'escadron de reconnaissance de la 13e DBLE sont à 500 mètres au nord de la position derrière laquelle un escadron de la gendarmerie mobile est également en attente.
Le car avec ses passagers est toujours immobilisé au même emplacement. Les preneurs d'otages auraient été renforcés par des éléments venus de Somalie. Des soldats réguliers somaliens sont installés de part et d’autre du poste frontière.
Le général Pierre Brasart, commandant supérieur des Forces armées du Territoire français des Afars et des Issas dirige les opérations depuis son PC situé entre la palmeraie et la position. À 15h45, les tireurs d’élite ouvrent le feu avec l'objectif de tuer les preneurs d'otages. Simultanément, la 2e compagnie du REP donne l’assaut tandis que les AML se déploient en ligne face à la frontière. Leur mission est de protéger la récupération des enfants et de neutraliser les réguliers somaliens postés près du poste frontière s’ils venaient à tirer.
Dès le début de l’action les légionnaires sont pris sous les tirs d’armes automatiques venant du côté somalien. Ces tirs sont rapidement neutralisés par les AML, permettant aux sections de la 2e compagnie de pénétrer dans le car, d’en extraire les enfants et les deux adultes qui sont aussitôt mis à l’abri. À 16h05 l’action est terminée. Elle n’a duré que vingt minutes.
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