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un grand mercenaire français : BOB DENARD (textes+videos+photos)

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un grand mercenaire français  : BOB DENARD (textes+videos+photos) Empty un grand mercenaire français : BOB DENARD (textes+videos+photos)

Message  marcwolf Jeu 7 Avr - 10:47

je poste un sujet sur bob denard , qui est pour moi un grand seigneur.marc a voir aussi les sujets sur le biafra et katanka. A 16 ans, en 1945, il s'engage dans la marine et rejoint l'école des apprentis mécaniciens de Saint-Mandrier. Breveté matelot mécanicien, il part ensuite comme volontaire pour l'Indochine en tant que matelot seconde classe. Les modalités de son passage de la spécialité de mécanicien à celle de fusilier marin restent inconnues. Devenu quartier-maître dans les fusiliers marins en Indochine, il quitte l'armée en 1952 après une bagarre dans un bar et accepte une place de conducteur d'engins et de mécanicien au Maroc. Il entre ensuite dans la police de ce pays toujours sous protectorat français. En 1954, il a été reconnu coupable de complot pour assassiner le premier ministre Pierre Mendès France et condamné à 14 mois de prison.

À partir des années 1960, anti-communiste convaincu, il œuvre dans les tumultueux conflits post-coloniaux. Il participe à des opérations militaires impliquant des mercenaires en Rhodésie (actuel Zimbabwe) en 1977, au Yémen, en Iran, au Nigeria, au Bénin, au Gabon (où il est instructeur de la garde présidentielle), en Angola en 1975, au Cabinda en 1976, au Zaïre et aux Comores, l'un des pays les plus instables de la planète.

De 1960 à 1963, il sera l'un des chefs des « affreux » de l'État du Katanga en soutenant Moïse Tshombé qui vient de déclarer l'indépendance du Katanga, une ancienne province du Congo belge, le 11 juillet 1960. Il s'est notamment distingué en faisant défiler tous ses officiers, qu'ils soient noirs ou blancs, dans une stricte égalité (jusque là, les blancs passaient en premier). Le 21 janvier 1963 c'est la chute de Kolwezi et la défaite des mercenaires, qui se réfugient en Angola avec l'accord du régime portugais. Ils seront rapatriés en France où ils seront accueillis par les gendarmes.

Puis, il part d’août 1963 à la fin 1964 pour le Yémen pour le compte du MI6 avec 17 mercenaires, dont le célèbre Roger Faulques, ancien officier parachutiste de la Légion étrangère, dans la 1re armée royaliste, financée par l'Arabie saoudite, contre les républicains soutenus par les Égyptiens de Nasser.

L'ensemble des mercenaires est placé sous le contrôle du colonel britannique David Smiley, ancien officier du Special Operations Executive pendant la Deuxième guerre mondiale. Dans son livre Arabian Assignment, Smiley rapporte que les mercenaires français et belges alternent entre les théâtres yéménites et congolais, car au Congo ils ont femmes et alcool à volonté mais sont rarement payés, tandis qu’au Yémen ils sont rémunérés mais privés de femmes et d’alcool.

Il revient fin 1964 dans l'ex-Congo belge, à la tête du 1er choc qu'il met sur pied le 22 février 1965. En recrutant des mercenaires issus des parachutistes et de la Légion étrangère ainsi que des Katangais, il forme cette petite troupe qui prend le surnom de "bataillon léopard". Elle contribue à la victoire sur les rebelles communistes menés par Gbenie, Soumialot et Mulele. En intervenant sur un territoire vaste comme la moitié de la France et en relevant de nombreux morts et blessés dans ses rangs, elle permettra à la population de réintégrer leur villes et villages.

Toutefois, Jean Schramme, ancien colon, instructeur et commandant du "bataillon léopard", où il atteindra le grade de colonel réfute cette version. Dans son ouvrage autobiographique, il décrit Bob Denard comme lâche et irresponsable qui n'aurait jamais fait partie du commando Leopard, incapable d'assumer ses décisions, entraînant le bataillon à sa perte, et le Congo vers le désordre.

Denard intervient de nouveau pour le MI6 en Angola en 1975 avec l'UNITA de Jonas Savimbi.

L'homme fort des ComoresDenard intervient une première fois dans la République fédérale islamique des Comores qui venait, unilatéralement, de proclamer son indépendance depuis le 6 juillet 1975. Il intervient en septembre 1975 pour consolider le coup d'État d'Ali Soilih, arrête le président Ahmed Abdallah qui venait de proclamer l'indépendance, et le remplace par Ali Soilih.

En janvier 1977, il échoue dans une tentative de coup d'État destinée à renverser le régime de la République populaire du Bénin. Il est ensuite pressenti en 1977 pour déstabiliser le régime de James Mancham aux Seychelles. En 1978, il retourne aux Comores avec 43 hommes pour renverser le régime révolutionnaire de Soilih et replace Ahmed Abdallah au pouvoir. Ali Soilih meurt dans d'étranges circonstances le 29 mai 1978.

Bob Denard s'occupe dès lors d'organiser une garde présidentielle forte de 600 comoriens encadrés par une poignée d'officiers européens qui entrent en concurrence avec les forces armées comoriennes. Il se marie sur place, se convertit à l'islam sous le nom de Saïd Mustapha Mahdjoub, s'occupe de développement (construction de routes, ferme de 600 ha à Sangali, etc). Son autorité est alors incontestée. La RFI des Comores devient le centre d'un trafic qui permet à l'Afrique du Sud, sous embargo international, de se fournir en armes. Elle sert également de base logistique pour ses opérations militaires contre les pays africains qui lui sont hostiles : le Mozambique et l'Angola.

En 1989, Ahmed Abdallah signe un décret donnant l'ordre à la Garde présidentielle, dirigée par Denard, de désarmer les forces armées pour cause de coup d'État probable. Quelques instants après la signature du décret, un officier des forces armées serait entré dans le bureau du président Abdallah et l'aurait alors abattu, blessant également Denard.

Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1995, Denard renverse Said Mohamed Djohar avec une trentaine d'hommes débarqués de zodiacs sur les côtes comoriennes. Il vit alors dans le Médoc, où il rêve de construire, sur le terrain familial de la commune de Grayan-et-l'Hôpital, un musée de la décolonisation. Il doit cependant faire face à de nombreuses procédures judiciaires ainsi qu'à des ennuis d'argent et de santé.

Plusieurs journalistes ont essayé de le rencontrer quelques années avant sa mort, pour lui extorquer des informations sur sa vie extraordinnaire afin d'en faire un livre. Au début il refusait de les voir estimant être capable de rédiger ses mémoires seul. Il promettait de nombreuses révélations. Progressivement sa maladie l'a gagné et sa pensée est devenue confuse sur les évènements passés.
Il meurt le 13 octobre 2007 .

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2/ guerre au biaffra :
Le 26 mai 1967, le Conseil consultatif de la région de l'Est vote la sécession de la région. Le 30 mai, Ojukwu proclame l'indépendance de la région, qui prend le nom de République du Biafra, avec Enugu pour capitale. L'armée biafraise compte alors environ 100 000 hommes. L'état d'urgence décrété au Nigeria le 26 mai 1967 permet d'instaurer des mesures policières visant à reprendre le contrôle du Biafra mais sans grand succès. Les deux camps sollicitent l'aide de la France, mais le général de Gaulle décide officiellement un embargo aux deux parties. Paris penche pour le Biafra : en 1967, de Gaulle déclare à Jacques Foccart, son conseiller en affaires africaines, qu'il souhaite le « morcellement » du pays afin d'affaiblir la zone d'influence britannique. De plus, le général Gowon reçoit des armes de l'URSS. Pourtant, Gowon avait commandé quarante automitrailleuses à Paris, qui commenceront à être livrées en juin 1967. La moitié de la commande sera honorée, les livraisons cessant en décembre.
Le Biafra détenant les deux-tiers des réserves de pétrole, Ojukwu s'approprie le dernier tiers en traversant le Niger et en envahissant la région du Centre-Ouest, où se constitue une éphémère République du Bénin, avec Benin City pour capitale (à ne pas confondre avec le Bénin, qui correspond à l'ancien Dahomey). En représailles des actions armées du gouvernement nigérian, l'armée du Biafra pousse ses incursions jusqu'à Lagos, la capitale du Nigeria.
L'aide humanitaire annoncée par Paris au Biafra sert surtout de couverture pour contourner l'embargo et vendre des armes. Le chef de la République du Biafra, Ojukwu, a établi à Paris le Biafra Historical Research Center, où travaillent le mercenaire Bob Denard et Roger Faulques, ex-colonel pendant la guerre d'Algérie et ancien membre du 11e Choc. Ceux-ci recrutent d'autres mercenaires pour soutenir la sécession du Biafra, dont Rolf Steiner, un légionnaire allemand, ancien de l'OAS, qui commandera au Biafra la 4e Brigade commando (« légion noire ») et Gildas Lebeurrier, un ancien parachutiste en Indochine et en Algérie. Le bureau sert aussi d'interface pour acheter des armes sur le marché « gris ». Outre Paris, qui penche pour le Biafra, le Gabonais Albert-Bernard Bongo et l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny, soutenus et financés par l'Afrique du Sud et la Rhodésie, soutiennent le général Ojukwu afin de réduire l'influence du Nigeria anglophone en Afrique.

Ce conflit reste peu suivi par le public international jusqu'au milieu de l'année 1968, lorsqu'arrivent les premières photos de Biafrais victimes de la famine. Le Nigeria est alors soupçonné de génocide envers les Igbos, d'autant qu'un avion avec le signe de la Croix-Rouge leur apportant des vivres a été attaqué. Les grandes nations choisissent peu à peu leur camp : la France du général de Gaulle fournit des armes au Biafra, dont l'indépendance ne sera officiellement reconnue que par quatre pays africains (Tanzanie, Gabon, Côte d'Ivoire, Zambie) et par Haïti ; de leur côté, le Royaume-Uni et l'URSS soutiennent le gouvernement fédéral et lui fournissent des armes. Les États-Unis soutiennent également le Nigeria, mais s'opposent à toute vente d'armes aux deux parties. Le chanteur John Lennon, citoyen britannique, renvoie sa décoration de Member of the British Empire pour protester contre le choix de camp effectué par son pays.

Le 6 juillet 1967, les compagnies pétrolières Shell, BP et American Overseas annoncent leur intention de verser directement les royalties au Biafra et non au Nigeria. L'armée fédérale engage alors les hostilités et prend peu à peu le contrôle des principales villes, tandis que le territoire du Biafra se réduit au fil des mois comme une peau de chagrin : Ogoja, Nsukka et l'île de Bonny tombent dès le 30 mai 1967, Enugu le 28 septembre 1967 (capitale transférée à Umuahia), Port Harcourt et ses champs pétrolifères le 24 mai 1968, Umuahia le 22 avril 1969 (capitale transférée à Owerri) et finalement Owerri le 9 janvier 1970.
Les différentes nations soutenaient l'un ou l'autre des belligérants par des convois d'armes, de mercenaires et de conseillers militaires (dont le français Bob Denard). Chez les Biafrais, le colonel Rolf Steiner constitua la légion noire ou 4e commando brigade qui remporta de nombreux succès sur les forces nigérianes, principalement lors de l'audacieux raid d'Enugu qui détruisit l'aviation nigériane dans le secteur Nord. L'excentrique comte suédois Carl Gustav von Rosen, recruté par l'association caritative catholique Caritas, proche du Vatican, dirigea aussi une brigade aérienne composée de cinq avions Saab miniCOIN (deux biafrais et trois suédois). Les milieux chrétiens, dont fait partie Jean Mauricheau-Beaupré, collaborateur de Jacques Foccart, qui préside la cellule africaine de l'Élysée, considèrent en effet souvent la guerre du Biafra, à tort, comme une guerre de religion, et soutiennent donc les Ibos.

Avec la chute de Port Harcourt le 24 mai 1968, le Biafra se trouva définitivement privé d'un accès à l'océan Atlantique. La stratégie d'étouffement des poches de résistance biafraise par l'armée nigérianne conduisait irrémédiablement à l'écrasement sanglant de la révolte. En novembre 1968, Albert-Bernard Bongo, chef d'État du Gabon qui soutient la sécession du Biafra pour le compte des Français, s'assure en personne du soutien du pape Paul VI

3/le katanga
À la suite de l'indépendance de la République démocratique du Congo en juin 1960, le Katanga fit sécession du Congo, alors gouverné par Patrice Lumumba en juillet et déclara son indépendance sous l'impulsion de Moïse Tshombe et des milieux d'affaires pro-occidentaux.
Lumumba fut destitué en septembre 1960 lors d'un coup d'État orchestré par Joseph Mobutu. Tshombe fait alors appel à des mercenaires, dont Tony de Saint-Paul, ex sous-lieutenant de l'armée française, et Bob Denard; de fin 1960 à janvier 1963, ils seront les "affreux".
Les forces militaires sous l'égide des Nations unies menèrent une campagne de deux ans pour réintégrer le Katanga au Congo, conclue par un plan de conciliation national en janvier 1963.
En 1966 le gouvernement congolais nationalisa l'Union Minière du Haut Katanga, sous le nom de Gécamines. En 1971, le Katanga prit le nom de Shaba (cuivre en swahili). Au cours des années 1970, plusieurs insurrections furent matées par le gouvernement central zaïrois avec l'aide de pays étrangers. Par exemple, durant la Deuxième guerre du Shaba, le 13 mai 1978, 4 000 rebelles venus d’Angola occupèrent la ville de Kolwezi, le principal centre minier de la province. L'armée nationale fut incapable de tenir le choc. Quelque 700 Africains et 280 Européens trouvèrent la mort lors de cette invasion. Le Zaïre demanda l'aide des États-Unis d'Amérique, de la France, du Maroc et de la Belgique pour restaurer l'ordre. Les 2 800 ressortissants européens restants furent sauvés par le 2e régiment étranger de parachutistes de l'Armée française conduit par le colonel Erulin. Cependant il y a toujours la rumeur à Kolwezi que ce sont les services secrets zaïrois qui ont tiré sur les européens afin de faire intervenir les armées belge et française.
4/ site internet fait par des enciens de bob denard :http://www.orbspatrianostra.com/accueil.html



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