Opération "Vénérable" : la libération de la "poche" de la Pointe de Grave , fin avril 1945 en FRANCE
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Opération "Vénérable" : la libération de la "poche" de la Pointe de Grave , fin avril 1945 en FRANCE
Face à l'avancée alliée à l'été 1944, Hitler ordonne aux secteurs fortifiés de la côte ouest de la France de résister. Au printemps 1945, les armées de libération laissent ainsi à l'arrière des poches littorales de résistance allemande à Dunkerque, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, sur l'île de Ré, l'île d'Oléron, à Royan et sur la Pointe de Grave. Ce front est défendu par 100 000 hommes à l'abri derrière le puissant dispositif de l'organisation Todt du Mur de l'Atlantique : 1000 blockhaus, 1300 pièces d'artillerie protégés par des mines et des barbelés.
Les groupes de résistants, actifs dès cette époque, harcèlent la Wehrmacht. Ils conduisent des actions de sabotages dirigés contre le réseau ferré, les postes de communications, les réserves, etc., des coups de main, des opérations d'évasion et de renseignement des assiégeants.
Le général Edgard de Larminat, nommé par de Gaulle à la tête des forces françaises de l'ouest (FFO) en octobre 1944, dispose de 75 000 hommes et des blindés de la 2e DB de Leclerc, pour mener à terme sa mission de libération du territoire national. Ces troupes sont soutenues par l'aviation et l'artillerie anglo-américaine. "Le général de Larminat avait pris pour premier objectif les positions ennemies à l'embouchure de la Gironde. Sur la rive droite, Royan et ses abords, sur la rive gauche la Pointe de Grave, au large l'île d'Oléron formaient ensemble un système puissant et solidement tenu" (De Gaulle).
Le 14 avril 1945, à 6h35, l'attaque est simultanément déclenchée à la Point de Grave et à Royan. Les chars et l'infanterie, précédés par les artilleurs et les bombardiers, enfoncent les positions allemandes. Si la poche de Royan est réduite le 18 avril, il faut encore quatre jours aux hommes de la brigade de forces françaises de l'intérieur (FFI) "Médoc" du colonel Milleret, aidés par les blindés de la division Leclerc, pour obtenir la capitulation des défenseurs, le 20 avril à 20h30.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------L’attaque de la poche de Royan, placée sous le commandement du général de Larminat, est menée par les unités de la 2e DB (Division Blindée) mises à la disposition du Détachement d’Armée de l’Atlantique, chargé de cette opération de reconquête baptisée opération “Vénérable”.
Les groupements engagés (nord et sud), subdivisés en quatre sous-groupements composant la division de marche Gironde du général d’Anselme, se lancent d’abord dans la conquête de la ligne des avant-postes les 14 et 15 avril 1945 avant de pénétrer dans Royan le 15 avril en fin de journée.
Après la chute de Royan le 15 avril 1945, deux groupements supplémentaires sont engagés avec pour mission d’exploiter la situation créée par la prise de la ville : s’emparer de la presqu’île d’Avert pour empêcher les troupes allemandes de se replier dans l’île d’Oléron, disloquer leur dispositif et s’emparer des batteries côtières de La Coubre. Le groupement, aux ordres du lieutenant-colonel Verdier, est chargé d’atteindre Ronce-les-Bains depuis Fontbedeau et La Tremblade. Dans le sous-groupement du chef d’escadron Gribius, commandant par intérim le 12e RCA (Régiment de Chasseurs d’Afrique), le détachement du capitaine de Bort du 3e escadron du 12e RCA est chargé de nettoyer les villages traversés puis d’enlever la position de Fontbedeau. . Après une défense acharnée, la garnison de Fontbedeau se rend : les prisonniers allemands affluent et on compte les morts tandis que les ruines s’accumulent et que les rues fument encore. Le détachement du capitaine de Parcevaux quant à lui, en liaison avec le groupement nord, progresse jusqu’au secteur de La Tremblade – Ronce-les-Bains, dont les ruines révèlent l’ampleur des combats et des bombardements aériens qui ont précédés les forces terrestres.
Les groupes de résistants, actifs dès cette époque, harcèlent la Wehrmacht. Ils conduisent des actions de sabotages dirigés contre le réseau ferré, les postes de communications, les réserves, etc., des coups de main, des opérations d'évasion et de renseignement des assiégeants.
Le général Edgard de Larminat, nommé par de Gaulle à la tête des forces françaises de l'ouest (FFO) en octobre 1944, dispose de 75 000 hommes et des blindés de la 2e DB de Leclerc, pour mener à terme sa mission de libération du territoire national. Ces troupes sont soutenues par l'aviation et l'artillerie anglo-américaine. "Le général de Larminat avait pris pour premier objectif les positions ennemies à l'embouchure de la Gironde. Sur la rive droite, Royan et ses abords, sur la rive gauche la Pointe de Grave, au large l'île d'Oléron formaient ensemble un système puissant et solidement tenu" (De Gaulle).
Le 14 avril 1945, à 6h35, l'attaque est simultanément déclenchée à la Point de Grave et à Royan. Les chars et l'infanterie, précédés par les artilleurs et les bombardiers, enfoncent les positions allemandes. Si la poche de Royan est réduite le 18 avril, il faut encore quatre jours aux hommes de la brigade de forces françaises de l'intérieur (FFI) "Médoc" du colonel Milleret, aidés par les blindés de la division Leclerc, pour obtenir la capitulation des défenseurs, le 20 avril à 20h30.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------L’attaque de la poche de Royan, placée sous le commandement du général de Larminat, est menée par les unités de la 2e DB (Division Blindée) mises à la disposition du Détachement d’Armée de l’Atlantique, chargé de cette opération de reconquête baptisée opération “Vénérable”.
Les groupements engagés (nord et sud), subdivisés en quatre sous-groupements composant la division de marche Gironde du général d’Anselme, se lancent d’abord dans la conquête de la ligne des avant-postes les 14 et 15 avril 1945 avant de pénétrer dans Royan le 15 avril en fin de journée.
Après la chute de Royan le 15 avril 1945, deux groupements supplémentaires sont engagés avec pour mission d’exploiter la situation créée par la prise de la ville : s’emparer de la presqu’île d’Avert pour empêcher les troupes allemandes de se replier dans l’île d’Oléron, disloquer leur dispositif et s’emparer des batteries côtières de La Coubre. Le groupement, aux ordres du lieutenant-colonel Verdier, est chargé d’atteindre Ronce-les-Bains depuis Fontbedeau et La Tremblade. Dans le sous-groupement du chef d’escadron Gribius, commandant par intérim le 12e RCA (Régiment de Chasseurs d’Afrique), le détachement du capitaine de Bort du 3e escadron du 12e RCA est chargé de nettoyer les villages traversés puis d’enlever la position de Fontbedeau. . Après une défense acharnée, la garnison de Fontbedeau se rend : les prisonniers allemands affluent et on compte les morts tandis que les ruines s’accumulent et que les rues fument encore. Le détachement du capitaine de Parcevaux quant à lui, en liaison avec le groupement nord, progresse jusqu’au secteur de La Tremblade – Ronce-les-Bains, dont les ruines révèlent l’ampleur des combats et des bombardements aériens qui ont précédés les forces terrestres.
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