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Opération Biting

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Opération Biting  Empty Opération Biting

Message  marcwolf Ven 16 Mar - 7:57

L'opération Biting (« coup de croc »), aussi connu sous le nom de raid de Bruneval, est un raid britannique de la Seconde Guerre mondiale mené par la Royal Air Force, un régiment de parachutistes, la Royal Navy, et des hommes de troupes spécialement entraînés pour une action de commando. L'opération a lieu sur la falaise de La Poterie-Cap-d'Antifer, sur la côte normande, dans la nuit du 27 au 28 février 1942. Son but était de se saisir des principaux éléments d'un radar allemand, dont les spécifications et la technologie était alors inconnu des Alliés, tout en faisant croire à sa destruction.
« C'est au radar que le Royaume-Uni doit fondamentalement de n'avoir pas été envahie durant l'été 1940 après avoir succombé sous le poids des bombardements de la Luftwaffe », note le colonel Rémy (Mémoires d'un agent secret de la France libre), dont le réseau de renseignement Confrérie Notre-Dame a effectué un travail essentiel dans la préparation de l'opération Biting. Le radar, nouveau dispositif de détection, permet aux Britanniques d'intercepter les escadres aériennes allemandes qui ont pour tâche de préparer un débarquement en Grande-Bretagne.

Les services secrets britanniques savent que l'ennemi, lors du rapatriement à Dunkerque de la British Expeditionary Force (1940), s'est emparé d'un matériel qui lui a permis de réaliser de rapides progrès dans le domaine de l'électronique - cf. l'invention du radar de type Würzburg qui mesure la distance, l’altitude et l’orientation. L'utilisation de ce nouveau modèle de radar par les Allemands se retourne contre la Royal Air Force, passée à l'offensive en février 1942.

Mais détruire le poste radar installé sur la falaise de La Poterie-Cap-d'Antifer ne paraît pas suffisant aux yeux du vice-amiral Louis Mountbatten, à la tête des Combined Operations. Selon lui, l'important est de s'emparer des pièces essentielles du poste afin de permettre aux scientifiques britanniques de juger du degré de perfectionnement atteint par le radar allemand et de trouver le moyen de le rendre inefficace.

Outre l’intérêt que représente pour la Royal Air Force l’examen du radar, le Grand État-Major allié souhaite faire agir ensemble, pour la première fois, les armes de mer, de terre, de l’air, ainsi que des troupes aéroportées, en tirant de cette expérience des enseignements du plus grand intérêt. C’est l’occasion d’en finir avec la phase purement défensive consécutive à la campagne de France, et c’est aussi porter un coup audacieux contre un ennemi réputé invincible.
En fin d'après-midi du 27 février, par un soleil éclatant et une mer calme, les forces navales se mettent en route escortées par deux contre-torpilleurs. À la nuit tombée, les avions Whitley décollent. Selon le major Frost, commandant de l'opération, « le moral est magnifique ».

Les parachutistes sautent au-dessus de l'objectif, et arrivés au sol, non loin du centre de La Poterie-Cap-d'Antifer, ils se regroupent autour du point de rassemblement d'où chaque groupe se dirige vers son objectif. Le major Frost et treize hommes prennent le Manoir de la Falaise, dont le seul défenseur est abattu. Les Allemands étant ailleurs, l'opération est rendue plus périlleuse.

Au même moment, le lieutenant Vernon et son groupe de sapeurs s'en prennent à l'installation radar allemande, préalablement dépouillée par l'adjudant Cox de ses éléments essentiels. Au cours des échanges de coups de feu, le radar est détruit, mais ses composants essentiels sont tout de même récupérés.

Puis Frost et ses hommes commencent à préparer le repli vers la plage de Bruneval : une position défensive allemande est établie sur le contrefort de la falaise à l'endroit où celle-ci descend jusqu'au point d'embarquement. Il faut faire vite pour permettre le rapatriement des autres groupes alors qu'au loin apparaissent les phares de trois voitures allemandes.

À 2 h 35, l'embarquement à bord des landing-crafts se fait sous un feu nourri. Sapeurs, prisonniers et blessés sont embarqués les premiers. Vers l'intérieur des terres, un bataillon blindé allemand approche mais trop tard. Le raid a duré moins de deux heures.

Aucun incident ne marque le retour de la flottille escortée par des avions de la Royal Air Force, même s'il faut quatorze heures pour rallier la côte britannique. L'accueil des hommes des Combined Operations est triomphal, à la mesure de cet audacieux coup de force.



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