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un grand mercenaire :Rolf Steiner

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Message  marcwolf Mar 5 Juil - 10:13

Rolf Steiner, né à Munich le 3 janvier 1933 et qui serait décédé à la fin des années 1970 en Afrique du Sud, est un soldat et mercenaire qui se veut missionnaire, naturalisé biafrais, d'origine allemande.
Son père, mort en 1936, fut l'un des as de l'escadrille Richthofen. D'une famille protestante, il entre dans une école catholique à Eichstätt. À seize ans, il décide de devenir prêtre. Découvrant les plaisirs de la chair avec une novice de vingt-trois ans, il quitte le lycée, sa famille et l'Allemagne en passant par Offenbourg pour s'engager dans la Légion étrangère française. Il est envoyé en Indochine dans une unité de parachutistes. Il participe à l'opération Mandarin en 1951. En 1955 son unité parachutiste est envoyé en Algérie.
Malade, il est évacué d'abord à Paris où les chirurgiens lui retirent un quart de poumon, puis il passe sa convalescence au sanatorium militaire de Grenoble. Réformé, il quitte la Légion. Lorsqu'il retourne à Alger, pour retrouver Odette, sa future femme, une jeune « Pied-noir » rencontrée à un bal de la Légion, il est mêlé aux évènements des barricades aux côtés de Lagaillarde, en janvier 1960. En 1961, il rejoint les rangs de l'OAS où il est responsable du secteur Hussein-Dey Hydra. Arrêté une première fois, il est relâché après trois jours de garde-à-vue. Le 5 mars 1962, alors qu'il vient de participer à la célèbre « nuit bleue » il est de nouveau arrêté en possession d’un pistolet-mitrailleur. Après neuf mois de prison préventive à La Santé, il est acquitté faute de preuves
En 1967, il débarque à Paris pour récupérer de l'argent qu'on lui doit. Il fréquente un bar près de l'Etoile où se retrouvent les anciens, en quête d’un emploi de mercenaire. Contacté par des employeurs potentiels ibos, il demande conseil à son ancien patron Roger Faulques, qui, en 1961, avait fait partie de la première poignée d'« affreux » au Katanga. Faulques, pour le compte officieux de Jacques Foccart, monte une opération au Biafra pour encadrer la jeune armée biafraise et engage son ancien subordonné, qui embarque à Lisbonne à bord d'un des avions de Hank Wharton. L'avion atterrit à Port Harcourt, encore aux mains des Biafrais. Là, Steiner, que Faulques a nommé capitaine, est accueilli par le commandant Picot, qui représente Faulques au Biafra. Steiner et Picot se connaissent s'étant rencontré du temps où le commandant était chef d’une compagnie au 1er REP et dans la même cellule à la prison de la Santé. Le lendemain, Steiner traverse tout le Biafra en jeep. Il trouve à la plantation Dunlop une cinquantaine de Blancs, anciens du Congo en majorité. Au lieu d'encadrer les Noirs, ils ont tendance à rester ensemble. Il se rend ensuite sur le front Nord où se trouve le gros de l'armée biafraise face à l'offensive nigériane. Il visite un secteur où les half-tracks nigérians sèment la panique parmi les rangs biafrais, qui se débandent. Steiner se transforme aussitôt en soldat. Il arrête une quarantaine de fuyards, puis empoignant un FM, les entraîne à l'assaut. Les Nigérians se replient. C'est la première victoire de Steiner au Biafra et le début d’une nouvelle aventure, donnant un sens nouveau à sa vie. Devant l’amateurisme des Biafrais, il décide, non sans mal, de créer des commandos. Le 23 janvier 1968, les hommes de Faulques quittent le Biafra. Steiner reste.
Le président Ojukwu le nomme major et lui accorde la nationalité biafraise. Mobilisant plus de 1 000 recrues, il forme le 32e bataillon de commandos. Ojukwu le nomme alors colonel et le charge de former une brigade de commandos de 5 000 hommes. Le 25 mai, il réussit un coup de commando et détruit 4 Iliouchine et les deux Mig soviétique à Enugu, en territoire nigérian. À l'automne 1968, la situation au Biafra est plus critique que jamais. Les services spéciaux français se détachent de l’affaire du Biafra et font pression sur lui pour influencer le président. Il refuse et donne sa démission à Ojukwu qui la refuse dans un premier temps puis accepte. Pour une altercation avec un garde, il est expulsé de la province sécessionniste. Il est alors approché par des soudanais pour entraîner les rebelles anyanyas du sud Soudan. Il est accueilli par le général Taffeng, chef de la rébellion depuis 1958 dans un camp de réfugiés où s'entassent quelques milliers de personnes.

De retour en Europe, il fait une tournée de conférences afin de sensibiliser l'opinion au drame du Sud Soudan. Son pourvoyeur de fonds présumé lui fait défaut. Dès lors, il se retrouve seul, mais persévère. En septembre 1969, il trouve des fonds et achète une tonne de médicaments, un groupe électrogène, des outils, une pompe hydraulique, une couveuse à poussins et cent kilos de graines de tomates. Il veut en effet créer une ferme expérimentale et un réseau de distribution de vivres. Il retourne donc pour le Sud Soudan et construit une première ferme expérimentale : Fort-Amory et un petit hôpital de brousse. Dès janvier 1970, la réalité de la guerre se rappelle à lui. La découverte d’un charnier l’amène à former un commando à 4 compagnies. En juillet, il monte un raid de nuit pour libérer deux cents femmes retenues prisonnières à Kajo Kajé. La seule opération militaire que l'on puisse lui imputer pendant son séjour au Sud Soudan réussit. Le 4 octobre 1970, il quitte le pays et regagne Kampala.

Sollicité mais refusant de participer à l’élimination d’Idi Amin Dada, il est arrêté en Ouganda et livré aux autorités de Khartoum le 8 janv. 1971. Il est emprisonné et torturé par les Soudanais, il passera plusieurs années d'incarcération dans la terrible prison de Kober avant d'être expulsé en 1974, grâce à l’intervention des autorités ouest-allemandes, Steiner passe trois ans et demi en prison.

Il publie sa biographie, Le carré rouge (The last adventurer) en 1976.

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