Le drone cargo AirMule franchit une étape important (textes et vidéo)
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Le drone cargo AirMule franchit une étape important (textes et vidéo)
Ravitailler des troupes dans une zone infestée d’engins explosifs improvisés par voie terrestre n’est évidemment pas la solution la plus sûre. Il est toujours possible de parachuter un ravitaillement… Mais cette option n’est pas la plus économique et elle ne permet pas, par exemple, d’évacuer d’éventuels blessés. On peut alors avoir recours aux hélicoptères. Mais là encore, ces appareils sont vulnérables aux tirs adverses et le coût de leur heure de vol est élevé.
En 2011, Lockheed-Martin et Kaman ont livré le drone hélicoptère K-Max UAS à l’US Marine Corps, qui en a utilisé au moins deux exemplaires en Afghanistan. Cet appareil est capable de transporter 2,7 tonnes de matériels dans un rayon d’action de 556 km. Le tout avec un coût d’heure de vol ramené à 900 dollars.
Pour autant, cette solution visant à transformer un hélicoptère classique (en l’occurrence le K-Max) en drone de transport n’a pas que des avantages : la taille des rotors peut poser problème dans certaines zones d’intervention, comme par exemple en milieu urbain.
D’où le concept du drone AirMule, développé par l’entreprise israélienne Tactical Robotics Ltd, filiale du groupe Urban Aeronautics. Mesurant 6 mètres de long pour un peu plus de 2 mètres de large et une masse d’une tonne, cet appareil VTOL est équipé de deux rotors intégrés à son châssis et de deux autres devant lui permettre de voler horizontalement. Enfin, il est propulsé par un turbomoteur Arriel 1D1 730shp, fourni par le motoriste français Turbomeca.
Selon Tactical Robotics, l’AirMule devrait être en mesure transporter 500 kilos de charge utile (ou deux blessés) en volant soit à basse altitude, c’est à dire hors de la portée des radars, soit à 18.000 pieds. Le coût de l’heure de vol devrait être inférieur de 70% par rapport à celui d’un hélicoptère. Enfin, sa faible empreinte au sol (40 m2) lui permettrait d’être utilisé sur de petits navires.
Le premier vol de ce drone AirMule a eu lieu en 2010. Mais il était alors relié au sol par un câble. En 2015, un incident au sol a retardé ses essais. Mais le temps n’a pas été perdu pour les ingénieurs de Tactical Robotics puisqu’ils en ont profité pour améliorer les systèmes de vol de l’appareil.
Ce n’est que le 30 décembre dernier que la campagne de tests a pu reprendre, sur l’aérodrome de Megiddo, dans le nord d’Israël. Et, pour la première fois, l’AirMule a pu voler en autonomie et en étant « untethered », c’est à dire sans être relié au sol par un câble. Jusqu’alors, il n’avait effectué que des vols captifs.
Par la suite, cette campagne d’essais que vient de lancer Tactical Robotics s’attachera à valider et à démontrer les capacités de ce drone cargo, dont il est prévu de commercialiser une version « export » appelée « Cormoran ». Le prochain test consistera à faire livrer par l’AirMule une cargaison de l’avion dans une zone boisée située au-delà de la ligne de visée.
En 2011, Lockheed-Martin et Kaman ont livré le drone hélicoptère K-Max UAS à l’US Marine Corps, qui en a utilisé au moins deux exemplaires en Afghanistan. Cet appareil est capable de transporter 2,7 tonnes de matériels dans un rayon d’action de 556 km. Le tout avec un coût d’heure de vol ramené à 900 dollars.
Pour autant, cette solution visant à transformer un hélicoptère classique (en l’occurrence le K-Max) en drone de transport n’a pas que des avantages : la taille des rotors peut poser problème dans certaines zones d’intervention, comme par exemple en milieu urbain.
D’où le concept du drone AirMule, développé par l’entreprise israélienne Tactical Robotics Ltd, filiale du groupe Urban Aeronautics. Mesurant 6 mètres de long pour un peu plus de 2 mètres de large et une masse d’une tonne, cet appareil VTOL est équipé de deux rotors intégrés à son châssis et de deux autres devant lui permettre de voler horizontalement. Enfin, il est propulsé par un turbomoteur Arriel 1D1 730shp, fourni par le motoriste français Turbomeca.
Selon Tactical Robotics, l’AirMule devrait être en mesure transporter 500 kilos de charge utile (ou deux blessés) en volant soit à basse altitude, c’est à dire hors de la portée des radars, soit à 18.000 pieds. Le coût de l’heure de vol devrait être inférieur de 70% par rapport à celui d’un hélicoptère. Enfin, sa faible empreinte au sol (40 m2) lui permettrait d’être utilisé sur de petits navires.
Le premier vol de ce drone AirMule a eu lieu en 2010. Mais il était alors relié au sol par un câble. En 2015, un incident au sol a retardé ses essais. Mais le temps n’a pas été perdu pour les ingénieurs de Tactical Robotics puisqu’ils en ont profité pour améliorer les systèmes de vol de l’appareil.
Ce n’est que le 30 décembre dernier que la campagne de tests a pu reprendre, sur l’aérodrome de Megiddo, dans le nord d’Israël. Et, pour la première fois, l’AirMule a pu voler en autonomie et en étant « untethered », c’est à dire sans être relié au sol par un câble. Jusqu’alors, il n’avait effectué que des vols captifs.
Par la suite, cette campagne d’essais que vient de lancer Tactical Robotics s’attachera à valider et à démontrer les capacités de ce drone cargo, dont il est prévu de commercialiser une version « export » appelée « Cormoran ». Le prochain test consistera à faire livrer par l’AirMule une cargaison de l’avion dans une zone boisée située au-delà de la ligne de visée.
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