actu : (Iran ) « IR-10 » l'usine secrète pour une bombe au plutonium
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actu : (Iran ) « IR-10 » l'usine secrète pour une bombe au plutonium
Le projet de construction d'une telle usine met à mal la sincérité iranienne dans les négociations sur le nucléaire.
Si la centrale à eau lourde d'Arak a surgi comme pomme de discorde dans les négociations sur le nucléaire iranien, c'est parce que le plutonium qu'elle produira peut servir à fabriquer la bombe atomique. L'affaire était connue mais ne paraissait pas urgente à tout le monde. La construction de la centrale en question ayant subi des retards, elle ne sera achevée qu'à l'été prochain. Mais de nouveaux éléments prouvent que, dans leur course à l'arme nucléaire, les Iraniens poursuivent très sérieusement la filière du plutonium, avec autant d'acharnement que celle de l'uranium enrichi, privilégiée jusqu'ici par les négociateurs occidentaux.
Pour que le combustible irradié du réacteur d'Arak, officiellement destiné à la recherche médicale, puisse servir à des fins militaires, il faut des installations permettant de séparer le plutonium. Jusqu'à présent, rien ne permettait d'affirmer que Téhéran se donnait les moyens de le faire. Des plans d'une usine bientôt mise en chantier dans la région de Chiraz, dans le sud-ouest de l'Iran, obtenus par un service de renseignement occidental, montrent que c'est bien le cas.
L'usine de Chiraz, appelée «IR-10», a été évoquée publiquement en avril dernier par Fereydoun Abbassi, l'ancien chef de l'Agence de l'énergie atomique iranienne. Le responsable, limogé en août, avait présenté le projet comme un nouveau réacteur de recherche, du type de celui existant déjà à Téhéran. Les plans des installations obtenus révèlent que celles-ci sont en fait destinées à abriter également un laboratoire qui, d'après nos sources, ne traitera pas directement le combustible de la centrale d'Arak, mais «améliorera significativement les capacités du régime à traiter les combustibles nucléaires irradiés, y compris à séparer le plutonium», pour obtenir les matières fissiles nécessaires à la fabrication de l'arme nucléaire. Le plan fait apparaître une succession de cellules chaudes, «bien protégées des radiations» où «les scientifiques iraniens pourront, pour la première fois, acquérir l'expérience» nécessaire. Les préparatifs sont terminés, la construction devrait commencer très prochainement.
Si ces révélations sont exactes, elles confirment que les Iraniens dissimulent, une fois de plus, la vraie nature de leurs installations nucléaires, comme ils l'avaient fait pour l'usine souterraine d'enrichissement de l'uranium à Fordo, près de Qom, dont ils n'ont admis l'existence, en 2009, qu'après qu'elle fut découverte par les services de renseignements occidentaux. Malgré le ton conciliant, rien n'aurait changé avec l'élection de Hassan Rohani à la présidence.
Surtout, l'existence du projet de Chiraz réduit à néant la thèse officielle iranienne, selon laquelle le réacteur à eau lourde d'Arak n'aurait d'autre finalité que civile. Rappelons, au passage, que la France a utilisé la filière du plutonium pour accéder au rang de puissance nucléaire, et que c'est grâce à l'assistance française qu'Israël a pu développer la centrale de Dimona…
Ces révélations rendent d'autant plus nécessaire de traiter la question de la centrale d'Arak, dès l'accord intérimaire conclu à Genève, comme l'a fait remarquer Laurent Fabius lors de la précédente séance de discussions. L'urgence n'est pas seulement d'arrêter la course de Téhéran à l'enrichissement de l'uranium, mais tout autant de l'empêcher de développer la filière alternative du plutonium.
La période couverte par l'arrangement intérimaire est de six mois. Si elle se prolongeait en raison de difficultés dans les pourparlers - ce qui pourrait très bien se produire -, la construction du réacteur pourrait être finie et celui-ci mis en activité. Il serait alors impossible de le bombarder sans déclencher une catastrophe nucléaire d'une ampleur comparable à celle de Tchernobyl.
Le problème posé par la centrale d'Arak n'est pas sans solution. Le réacteur peut être soumis à de strictes inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique et son combustible irradié évacué hors du pays, sous contrôle international, afin qu'il ne serve pas à des fins militaires. Mais, en l'absence d'un accord définitif, la construction du réacteur doit être arrêtée si la communauté internationale veut se mettre à l'abri de mauvaises surprises.
https://i.servimg.com/u/f56/14/16/37/49/pho48110.jpg
Si la centrale à eau lourde d'Arak a surgi comme pomme de discorde dans les négociations sur le nucléaire iranien, c'est parce que le plutonium qu'elle produira peut servir à fabriquer la bombe atomique. L'affaire était connue mais ne paraissait pas urgente à tout le monde. La construction de la centrale en question ayant subi des retards, elle ne sera achevée qu'à l'été prochain. Mais de nouveaux éléments prouvent que, dans leur course à l'arme nucléaire, les Iraniens poursuivent très sérieusement la filière du plutonium, avec autant d'acharnement que celle de l'uranium enrichi, privilégiée jusqu'ici par les négociateurs occidentaux.
Pour que le combustible irradié du réacteur d'Arak, officiellement destiné à la recherche médicale, puisse servir à des fins militaires, il faut des installations permettant de séparer le plutonium. Jusqu'à présent, rien ne permettait d'affirmer que Téhéran se donnait les moyens de le faire. Des plans d'une usine bientôt mise en chantier dans la région de Chiraz, dans le sud-ouest de l'Iran, obtenus par un service de renseignement occidental, montrent que c'est bien le cas.
L'usine de Chiraz, appelée «IR-10», a été évoquée publiquement en avril dernier par Fereydoun Abbassi, l'ancien chef de l'Agence de l'énergie atomique iranienne. Le responsable, limogé en août, avait présenté le projet comme un nouveau réacteur de recherche, du type de celui existant déjà à Téhéran. Les plans des installations obtenus révèlent que celles-ci sont en fait destinées à abriter également un laboratoire qui, d'après nos sources, ne traitera pas directement le combustible de la centrale d'Arak, mais «améliorera significativement les capacités du régime à traiter les combustibles nucléaires irradiés, y compris à séparer le plutonium», pour obtenir les matières fissiles nécessaires à la fabrication de l'arme nucléaire. Le plan fait apparaître une succession de cellules chaudes, «bien protégées des radiations» où «les scientifiques iraniens pourront, pour la première fois, acquérir l'expérience» nécessaire. Les préparatifs sont terminés, la construction devrait commencer très prochainement.
Si ces révélations sont exactes, elles confirment que les Iraniens dissimulent, une fois de plus, la vraie nature de leurs installations nucléaires, comme ils l'avaient fait pour l'usine souterraine d'enrichissement de l'uranium à Fordo, près de Qom, dont ils n'ont admis l'existence, en 2009, qu'après qu'elle fut découverte par les services de renseignements occidentaux. Malgré le ton conciliant, rien n'aurait changé avec l'élection de Hassan Rohani à la présidence.
Surtout, l'existence du projet de Chiraz réduit à néant la thèse officielle iranienne, selon laquelle le réacteur à eau lourde d'Arak n'aurait d'autre finalité que civile. Rappelons, au passage, que la France a utilisé la filière du plutonium pour accéder au rang de puissance nucléaire, et que c'est grâce à l'assistance française qu'Israël a pu développer la centrale de Dimona…
Ces révélations rendent d'autant plus nécessaire de traiter la question de la centrale d'Arak, dès l'accord intérimaire conclu à Genève, comme l'a fait remarquer Laurent Fabius lors de la précédente séance de discussions. L'urgence n'est pas seulement d'arrêter la course de Téhéran à l'enrichissement de l'uranium, mais tout autant de l'empêcher de développer la filière alternative du plutonium.
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