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Un ex-lieutenant de la Légion Etrangère est accusé d'avoir laissé mourir un de ses soldats

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Un ex-lieutenant de la Légion Etrangère est accusé d'avoir laissé mourir un de ses soldats  Empty Un ex-lieutenant de la Légion Etrangère est accusé d'avoir laissé mourir un de ses soldats

Message  marcwolf Sam 19 Sep - 7:32

Un ex-lieutenant de la Légion Etrangère est accusé d'avoir laissé mourir un de ses soldats lors d'un exercice dans le désert de Djibouti. Il s'est confié à "l'Obs" en exclusivité.
Ils auraient du être quatre anciens légionnaires sur le banc des accusés. Mais, sept ans après les faits, seuls deux anciens soldats du deuxième régiment parachutistes (le deuxième "REP") de la Légion seront présents à la Cour d'Assises de Paris le 17 septembre, les autres ayant pris la fuite. L'ex-lieutenant Médéric Bertaud et l'ex-caporal Adrian Steanu (de son nom de légionnaire) seront jugés pendant sept jours pour avoir commis "des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner", soit avoir laissé mourir un des soldats de leur régiment lors d'un exercice à Djibouti.
Les faits remontent au 5 mai 2008. Ce jour là, Médéric Bertaud, alors âgé de 26 ans et tout juste sorti de Saint-Cyr, supervise un exercice qui réunit 30 hommes dans le désert de Djibouti. Il fait 38 degrés. Le taux d'humidité est étouffant, l'atmosphère brûlante et irrespirable. Les soldats doivent gravir des pitons rocheux, parfois face au soleil, et les pauses sont rares.
Dès le matin, un des soldats de l'unité, le légionnaire Talas, se plaint et demande à être évacué, mais ses supérieurs sont persuadés qu'il simule pour échapper à l'effort. Au cours de l'enquête, plusieurs soldats admettent que Talas était plutôt considéré comme un tire-au-flanc. Il cherchait d'ailleurs à quitter les unités combattantes. Un mois avant les faits, son transfert avait commencé.
Au sein de sa hiérarchie, personne ne croit donc que l'homme souffre vraiment ce jour là. Le capitaine du groupe le frappe à plusieurs reprises. L'insulte. Deux autres caporaux s'y mettent aussi. Il est humilié, malmené, contraint de faire ses pauses au soleil. Exaspéré, Bertaud finit par vider sous ses yeux l’une de ses gourdes d'eau. Il le frappe, puis fait mine de l'abandonner. "Du bluff", tentera-t-il d’expliquer aux enquêteurs, pour le pousser à avancer, le motiver. Le légionnaire Tallas succombe finalement à un coup de chaleur dans l'après-midi. Les efforts étaient disproportionnés par rapport à ses capacités, concluront les experts. La famille du légionnaire Tallas s'est constituée partie civile et devrait être présente au procès.
Médéric Bertaud regrette aujourd'hui son comportement. "Certes j'étais dans des conditions de contraintes, mon intention était de le stimuler pour le faire avancer et que tous mes hommes finissent l'exercice, résume t-il aujourd'hui. Mais il aurait suffi que je dise 'stop' pour que tout le monde ait aujourd’hui une vie normale", ajoute celui qui est aujourd'hui converti au catholicisme, et qui travaille au service d'une paroisse dans le sud de la France. Il dit faire confiance en la justice, et refuse, par principe, de pointer le doigt vers d'autres responsables
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