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une invasion nazie simulée de la ville canadienne de Winnipeg

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une invasion nazie simulée de la ville canadienne de Winnipeg  Empty une invasion nazie simulée de la ville canadienne de Winnipeg

Message  marcwolf Ven 22 Nov - 16:31

L'opération « Si un jour… » est une invasion nazie simulée de la ville canadienne de Winnipeg dans le Manitoba et ses alentours le 19 février 1942 lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle est organisée par le comité des obligations de guerre du Grand Winnipeg mené par l'influent homme d'affaires J. D. Perrin. L'événement est le plus grand exercice militaire jamais organisé à Winnipeg.

L'opération « Si un jour… » comporte un combat mis en scène entre les troupes canadiennes et des volontaires déguisés en soldats nazis, l'internement des politiciens influents, la mise en place de l'autorité nazie et une parade. Il permet de collecter plus de 3 millions de dollars canadien à Winnipeg. Il est l'objet d'un documentaire en 2006 et apparait dans le film Winnipeg mon amour (My Winnipeg) de Guy Maddin.
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La simulation implique 3 500 membres de l'armée canadienne, représentant toutes les unités de Winnipeg faisant de celle-ci le plus grand exercice militaire organisé à Winnipeg jusque là. Les défenseurs sont commandés par les colonels E. A. Pridham et D. S. McKay. Les soldats sont issus des Royal Winnipeg Rifles, du Queen's Own Cameron Highlanders of Canada, des Winnipeg Grenadiers, de l'infanterie légère de Winnipeg, de la garde des vétérans du Canada (dont 300 vétérans de la Première Guerre mondiale), du 18e régiment blindé du Manitoba et de la réserve militaire de la ville. Les « troupes nazies » sont des volontaires de la chambre de commerce portant des uniformes loués à Hollywood avec des cicatrices peintes sur le visage. Ils étaient commandés par Erich von Neurenberg mais on ne sait pas s'il s'agissait d'un pseudonyme ou de son vrai nom. Environ 3 000 dollars sont dépensés pour l'organisation.

Les patrouilles nazies commencent dans la ville avant 5 h 30 le 19 février. Un annonceur radio est emprisonné et son micro est réquisitionné à . Les troupes nazies s'organisent à l'ouest de la ville une demi-heure après les premières patrouilles. Les troupes canadiennes sont massées dans la caserne de Fort Osborne et aux armureries de Minto et de Macgregor à 6 h 30 et à 7 h, la sirène annonçant un raid aérien est déclenchée et un blackout est organisé en préparation de l'invasion. Le faux bombardement aérien débute à 7 h1. Trois minutes plus tard, les troupes nazies entament leur attaque simulée de la ville défendue par un petit groupe de réservistes assistés par des organisations civiles locales. Les soldats forment un périmètre défensif autour du centre-ville et des zones industrielles de la ville à environ 5 km de l'hôtel de ville.

Les combats incluent d'importants mouvements de troupes et la destruction simulée des principaux ponts. Neuf formations tiennent trois positions chacune durant la séquence d'invasion très précisément écrite ; elles sont dirigées via un téléphone (une ligne par formation) et des signaux lumineux émis depuis le quartier-général installé à la chambre de commerce. Le schéma défensif est similaire à celui employé à Paris durant la Première Guerre mondiale pour diriger les soldats vers le front. Des blindés légers sont positionnés aux intersections routières et ferroviaires avec l'intensification des combats. Trente véhicules anti-aériens tirent à blanc sur les appareils survolant la ville aidés par les batteries anti-aériennes situées sur les bâtiments du centre-ville. La première fausse perte est rapportée à 8 h. Des stations sanitaires sont installées à des points stratégiques pour traiter les fausses victimes ; elles soignent également les deux vraies victimes de l'événement : un soldat qui s’est foulé la cheville et une femme qui s'est coupé le pouce en préparant des toasts durant le blackout matinal.
À 9 h 30, les troupes canadiennes capitulent et se rendent au point de rassemblement au centre-ville maintenant occupé. Les faux Nazis commencent une large campagne de harcèlement et envoient des troupes armées dans toute la ville. Un char descend Portage Avenue, l'une des principales rues de la ville. Certaines personnes sont emmenés dans un camp d'internement à Lower Fort Garry ; parmi les prisonniers figurent d'éminents politiciens locaux comme le Premier ministre John Bracken (arrêté avec plusieurs membres de son cabinet lors d'un caucus), le maire John Queen, le lieutenant-gouverneur du Manitoba Roland F. McWilliams et l'ambassadeur norvégien aux États-Unis Wilhelm de Morgenstierne alors en visite dans la région. Un membre du conseil, Dan McClean, s'échappe mais est recapturé après une recherche intensive. Le chef de la police, George Smith, évite la capture car il déjeune à l'extérieur quand les soldats arrivent à son bureau. L'Union Flag de Lower Fort Garry est remplacé par le drapeau nazi. La ville est renommée « Himmlerstadt » et Main Street devint "Hitlerstrasse".

Erich von Neurenberg prend les fonctions de gauleiter (responsable administratif) ; il est assisté par George Waight qui joue le rôle du chef local de la Gestapo. Leur objectif mis en scène est d'aider Hitler dans ses plans pour coloniser la région faiblement peuplée. Von Neurenberg publie le décret suivant qui est affiché dans toute la ville :

1.Ce territoire fait maintenant partie du Grand Reich et est placé sous la juridiction du colonel Erich Von Neuremburg, Gauleiter du Führer.
2.Aucun civil n'est autorisé dans les rues entre 21 h 30 et le lever du soleil.
3.Tous les lieux publics sont interdits aux civils et les rassemblements de plus de huit personnes sont interdits quel que soit l'endroit.
4.Tous les foyers doivent accueillir cinq soldats.
5.Toutes les organisations de nature militaire, semi-militaire ou fraternelle sont dès à présent dissoutes et interdites. Les organisations de jeunesse comme les scouts restent autorisés mais sous la direction du Gauleiter et des sections d'assaut.
6.Tous les propriétaires de voitures, de camions et de bus doivent s'enregistrer au Quartier-Général où leurs véhicules seront saisis par l'Armée d'Occupation.
7.Chaque fermier doit immédiatement communiquer tous ses stocks de céréales et son cheptel et aucun produit agricole ne pourra être vendu sans passer par le bureau du Kommandant du ravitaillement de Winnipeg. Il ne pourra rien garder pour sa propre consommation mais devra le racheter à l'Autorité Centrale de Winnipeg.
8.Tous les symboles nationaux à l'exception de la Swastika doivent être immédiatement détruits.
9.Chaque habitant recevra une carte de rationnement ; la nourriture et les vêtements ne pourront être achetés que sur présentation de cette carte.
10.Les délits suivant seront punis de mort sans procès :
1.Tenter d'organiser les résistance contre l'Armée d'Occupation.
2.Entrer ou sortir de la province sans autorisation.
3.Incapacité à communiquer tous les biens possédés si demandé.
4.Possession d'armes à feu.
Personne n'agira, ne parlera ou ne pensera en contradiction de nos décrets.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ L'opération « Si un jour… » entraine non seulement des ventes d'obligations de guerre dans le Grand Winnipeg bien supérieure à l'objectif mais elle attire également l'attention de toute l'Amérique du Nord sur les moyens innovants utilisés dans la ville. Le magazine Life publie un article illustré sur les activités du If Day à Winnipeg et dans les autres villes du Manitoba
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